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Seconde marche de Pacxxx

Dernière mise à jour : 19 janv. 2023

Seconde marche de Pacxxx accompagné par Eric


Mardi 25 octobre : Le Puy en Velay

P : Premier jour de la deuxième marche. On a fait le tour de France en train, puis on est arrivés au Puy-en-Velay. On a rien fait de spécial. On est arrivé au gîte, puis basta.

la fête foraine

Le gîte

on va refaire une marche.

Bref, la suite au prochain épisode. Ciao


Eric : Bonjour, moi c’est Eric, pas l’ancien, le nouveau pour la deuxième marche de P. Nous nous sommes rencontrés dimanche au gîte. La journée de lundi a été presque en totalité consacrée à la préparation pour le départ d’aujourd’hui.

Départ 9h29 à la gare de Saint Germain sur Ille, arrivée 17h55 au Puy, voilà en résumé l’activité de la journée. Nous avons eu le temps d’échanger pour faire mieux connaissance.

La côte pour arriver au gîte nous met dans l’ambiance pour demain.

Demain est le vrai départ de cette nouvelle marche.


Mercredi 26 octobre : Saint Privas

P : Deuxième jour de marche. On est parti à 8h50, puis on a fait 17 km. On a fait plein de rencontres, on a marché tranquille, puis là je suis fatigué.

le fait de marcher

la rencontre

le gîte.

Bref, la suite au prochain épisode. Ciao


Eric : Réveil à 7h pour un départ à 8h50. C’est parti ; le chemin nous attend.

Nous descendons à vive allure les ruelles du Puy. Le seul inconvénient à l’heure actuelle, c'est que nous ne savons toujours pas où dormir ce soir. La marche est agréable, P a des fourmis dans les jambes tant il a envie de marcher.

Nous rencontrons trois pèlerins sur le chemin. Après plusieurs appels, nous trouvons un gîte à Mansonnet, quelques kilomètres avant l’étape prévue. Nous mangeons bio et local. Super bon.


Jeudi 27 octobre : Monistrol d’Allier

P : On est parti de Chez Médy Fany. On a fait 16 km. On a vu un écureuil, une boucherie. Eric m’a donné 20 €. On avait un budget limité et moi je ne savais pas. J’ai acheté 17 € de charcuterie. On a mangé. Puis on est arrivé à Monistrol d’Allier. On a bu un coup dans un bar et on a bien parlé avec un anglais qui parlait bien français. Puis on est arrivé chez André, un marseillais spécialiste de la pâte bolo. On a retrouvé la famille qu’on a créée avec papi Saint Jack, tata Bruxelles, grande sœur de Ile Maurice et grande sœur Adélaïde à mami Barcelone. Et bien sûr il ne faut pas oublier le petit dernier de la famille, mais premier sur le chemin, le petit frère péké. Bref la suite au prochain épisode. Ciao.

La famille du chemin

Les pâtes du marseillais

L’anglais


Eric : Après une belle soirée remplie d’échanges, nous quittons l’équipe de pèlerins pour reprendre notre périple. Il est 8h45, il fait incroyablement doux ce matin. La journée est agréable pour affronter côtes et descentes. Un écureuil nous salue. P a une bonne allure. Mais encore aujourd’hui, nous devons réduire la distance prévue, car beaucoup de gîtes sont fermés. Nous dormirons donc chez André (le roi des pâtes bolognaises) à Monistrol d’Allier


Vendredi 28 octobre : Saugues

P : 4ème jour. On est parti de Monistrol. On a commencé avec une belle petite montée. On a fait 15 km, puis on est arrivé chez Cynthia, Barbara et Yolande. On a encore fait de belles rencontres et la famille s’est encore agrandie. Bref la suite au prochain épisode. Ciao.

On a vu de beaux paysages

les rencontres

Le “par ici, c’est par là”.


Eric : Le petit déjeuner est matinal 7h. Ce matin encore l’énergie est au rendez-vous. Nous déjeunons avec une pèlerine qui va nous accompagner pendant la marche - sympa -

La côte juste au départ de Monistrol nous coupe un peu les jambes et surtout le souffle. L’étape est splendide. Petite pause déjeuner chez Néné et c’est reparti.

L’heure de silence prend toute son importance dans ce magnifique décor. Nous arrivons au gîte où nous serons 9 pèlerins ce soir, Barbara et Cynthia, nos hôtes nous ont régalés.


Samedi 29 octobre : Le Sauvage

P : 5ème jour. Nous sommes partis du gîte Le Par Ici pour aller à Le Sauvage. On a fait 20 km. La journée s’est bien passée dans l’ensemble, sauf à un moment où on s’est perdu avec “grand frère moustache”, mais on s’est vite retrouvé.

Bref la suite au prochain épisode. Ciao

Le domaine du Sauvage

Frère moustache

Tonton rugby


Eric : Départ compliqué. Hé oui, il faut faire ses adieux à des hébergeurs très sympas, mais c’est la vie des pèlerins. Nous gardons cependant contact, car P a fait un bel effet de serviabilité et de disponibilité auprès de tous.

Le paysage est toujours aussi magnifique dans cette région et au sortir d’un bois, le domaine du Sauvage.

Nous mangeons à plusieurs pèlerins, belle tablée.

Machine obligatoire aujourd’hui.


Dimanche 30 octobre : Saint Alban

P : 6ème jour. On a marché avec “tonton rugby”, “tantine praline”, “tata bruxelles”, “frère moustache”, les cousin-cousine lyonnais et “papi saint jake” : Eric.

On est arrivé à Saint Alban. On a fait la rencontre de “papi loup” du gîte Entre Nous. Bref la suite au prochain épisode. Ciao

“papi loup” et tous ses animaux

la journée de marche

le paysage


Eric : Nous avons décidé de partir tous ensemble (9) pour cette dernière étape commune avec nos amis belges.

Nous arrivons de bonne heure à Saint Alban et mangeons ensemble avant un “au revoir” commun.

Nous profitons de l’après-midi pour se promener avec Eric (encore un), notre hébergeur. Nous allons voir chevaux, ânes, vaches etc… Eric est super sympa et nous a préparé un confit-pomme de terre. Nous partageons de bons et longs moments ensemble. Demain petite étape


Lundi 31 octobre : Aumont-Aubrac

P : 7ème jour. On est parti de chez “papi loup” à 9h avec “tata bruxelles”. On a fait 15 km. Je me suis fait un peu mal au genou, mais rien de grave. On est arrivé au Mont-Aubrac. Ce soir, c’est le dernier soir qu’on passe avec “tata bruxelles'', donc j’ai passé le plus de temps avec elle, et elle va me manquer. Ça fait depuis le Puy qu’on se connaissait. Bref, bisous “tata bruxelles”.

La suite au prochain épisode. Ciao

On s’est bien amusé

le paysage magnifique

“tata bruxelles”


Eric : Réveil 7h. P se lève sans réveil. Nous déjeunons avec Adé et Axelle, les deux dernières pèlerines que nous quitterons ce soir. La marche aux abords de l’Aubrac est toujours aussi sublime, hiver, été, à toute saison.

P a un super rythme, mais un souci au genou nous fait un peu ralentir par précaution.

Arrivée au gîte, douche et nous allons goûter un bon aligot-maison


Mardi 1er novembre : Nasbinals


P : 8ème jour : On a fait 28 km. Il y a un peu de dénivelé, mais dans l’ensemble ça allait. Je suis fatigué. La suite au prochain épisode.

le paysage

les vaches

28 km


Eric : Réveil 6h30 pour un départ prévu fin de nuit (frontale) pour rallier les 27 km prévus. En fait, nous partirons au jour, ce qui fait râler P.

La matinée est donc un peu monotone, puis l’ambiance du binôme revient. Le paysage, comme d’habitude splendide sur le plateau de l’Aubrac. Nous arrivons à 15h30,ce qui fait du bien aux jambes. Bon repos prévu ce soir pour un départ vers 9h. Comme dit P : affaire à suivre.


Mercredi 2 novembre : Nasbinals - Les Combrassais (2,5 km après Saint Chély)

P : On a fait 19 km. On a marché seuls toute la journée et le soir on a fait dodo dans un gîte donativo. Bref la suite au prochain épisode. Ciao

Le gîte

Les vaches

L’étape est magnifique


Eric : Réveil 7h ---> bon petit déjeuner et surprise les premières gelées dehors lorsque l’on sort. La continuité du chemin se fait sur le plateau de l’Aubrac à travers les arbres, cailloux et vaches. Nous faisons de belles pauses ensoleillées. Encore beaucoup de marcheurs à cette saison au gîte.

P est triste car Marseille a perdu. Cela ne l’empêchera pas de bien dormir. A demain


Jeudi 3 novembre : Espalion

P : 10ème jour. On s’est réveillé à 6h. On est parti à 7h avec deux jeunes. On a fait deux pauses. On a bien rigolé, puis on est arrivé. On a mangé à la casa. J’ai fait un quartier libre, puis voilà. Bref, la suite au prochain épisode. Ciao


Eric : La pluie est annoncée ce jour. Nous décidons donc de partir tôt afin d'éviter d’être trempés. Pari gagné car nous avons rallié Espalion en 7h. Départ 7h - Arrivée à 14h.

Le chemin a été calme et nous étions accompagnés de Nathan et Valerio, deux jeunes qui finissaient leur chemin ce soir, études obligent. Repos cette après-midi car demain longue étape tous les deux de 33 km. Nous ne pourrons pas échapper à la pluie.


Vendredi 4 novembre : Le Soulié

P : 11ème jour. On est parti d’Espalion sous la pluie, donc j’ai mis mon poncho, puis on a fait 33 km jusqu’au gîte de Michel à Le Soulié. Bref la suite au prochain épisode

Je n’ai pas regardé l’heure de la journée

la pluie

les 33 km


Eric : Le réveil comme prévu à 6h15 pour un départ à 7h. La pluie est déjà au rendez-vous dès les premiers pas. Elle ne nous quittera pas de la journée. Nous sommes en quête d’abris pour nos pauses. Le café d’Estaing est le bienvenu et son chocolat chaud aussi. Nous déjeunons dans une grange et arrivons enfin chez Michel au gîte de Le

Soulié. Accueil chrétien très chaleureux. Personne adorable. Pacôme échange beaucoup. Douche. Repas copieux et bonne nuit vont conclure cette journée


Samedi 5 novembre : Conques

P : 12ème jour. On a fait 14 km jusqu’à Conques. On a fait une super descente et moi j’ai couru, c’était trop drôle. Puis on est arrivés et il y a eu une messe pour les pèlerins. On a passé une bonne soirée. Bref, la suite au prochain épisode.Ciao


Eric : Après une bonne nuit dans un calme ressourçant, ramassage de noix avant de repartir pour 14 km. L’étape se fait facilement et de plus sous un beau soleil. Nous arrivons à Conques pour la traditionnelle descente où Pacôme me sème facilement. Nous discutons un moment avec les Frères et dînons tous ensemble avec une vingtaine de réfugiés. Nous sommes conviés à la messe de bénédiction des pèlerins où Pacôme lit un texte devant l’assemblée. Très chouette ce moment. Visite nocturne de l’Abbatiale et de son tympan illuminé.


Dimanche 6 novembre : Decazeville

P : 13ème jour. On est parti à cinq pèlerins. C’était cool. On a bien rigolé, on s’est amusé, on a sonné la cloche de la chapelle, puis on est parti. On a mangé devant une super chapelle. Et voilà. Bref, la suite au prochain épisode. Ciao

Trois pèlerins qu’on a rencontrés

papi druide

la chapelle


Eric : Réveil 6h30 pour un petit déjeuner à 7h et départ prévu juste après. P a du mal à quitter Conques et surtout le frère Pierre-Adrien. Nous partirons vers 8h10 pour franchir la mémorable côte à la sortie du village. La pause tout en haut est la bienvenue. La suite de la marche se passe sans difficultés. Nous sommes tout de même contents de voir en contrebas se dessiner Decazeville.

Jean-Marie vient nous chercher pour nous amener dans son gîte. Cécile nous accueille tous les deux et nous concocte un sublime repas


Lundi 7 novembre : Decazeville

P : 14ème jour. Jour de repos. J’ai fait une balade pendant le quartier libre, puis j’ai eu un massage. Bref la suite au prochain épisode. Ciao


Eric : Réveillé aux heures habituelles. Mega petit déjeuner avec croissants, s’il vous plait. Toilette, linge et déjà 11h. Nous passons à la poste… pas de courrier. Nous mangeons un tacos rêvé depuis longtemps par P. Il prend son heure de temps libre qu’il respecte comme d’habitude. Il est super sympa avec Jean-Marie et Cécile, nos hébergeurs. Cette journée de repos fait du bien aux jambes et P bénéficie d’un massage de la part de Jean-Marie


Mardi 8 novembre : Figeac

P : Dur dur de dire au revoir au gîte. Papi druide et mamie Zene vont me manquer. Sinon on a fait les 30 km. Le plus moche de toute ma life. Autrement on a passé la journée avec soeur nourricière et papi troke. Bref la suite au prochain épisode. Ciao la team


Eric : Après cette journée de repos, nous avons décidé d’un commun accord de faire deux étapes en une. Nous allons rallier Figeac sans nous arrêter à Saint Félix (de toute façon, pas de gîte). Les 30 km sont assez difficiles. Trop de pauses et d’arrêts, nous arrivons vers 17h30 à Figeac au gîte. Accueil moyen. Bref une journée moyenne comme dans la vraie vie. Agena, une pèlerine nous quitte demain. Nous allons nous reposer et dormir de bonne heure. Demain 25 km en espérant un paysage plus sympa que cette portion.


Mercredi 9 novembre : Les Sources d’Ussac

P : 16ème jour. On a fait 25 km. J’ai pas regardé ma montre de l’étape car elle est passée plus vite. Puis on est arrivé devant un monument breton, puis on est arrivé à Ussac. J’ai aidé Dominique. Bref, demain woofing. La suite au prochain épisode. Ciao


Eric : Nous décidons de partir vers 8h pour rallier les 25 km jusqu’à La Source d’Ussac. Pas mécontents de quitter ce gîte où l’accueil est plus que moyen. Il est annoncé pluie toute la journée, mais nous partons sans la tenue de pluie car le soleil est présent et le ciel bleu. Etape vallonnée sans grandes difficultés. Nous arrivons au gîte vers 17 h où l’accueil de Dominique et Sylvie est toujours aussi chaleureux. P décide même d’aller avec Dominique soigner les animaux, rentrer les poules, donner à manger aux moutons et cochons. Demain une journée de woofing est prévue avec nos hébergeurs.


Jeudi 10 novembre : La Source d’Ussac – Woofing

P : 17ème jour. On s’est levé à 7h. 7h30 on a déjeuné, puis on s’est occupé des brebis, un agneau est né. Je l’appelle Billou, puis on s’est occupé des cochons, et on a ramassé les tomates et les piquets; Puis deux autres agneaux sont nés dans la journée. Bref, la suite au prochain épisode. Ciao

Les agneaux

le woofing

la brouette


Eric : Réveil à 7h pour un petit déjeuner prévu à 7h30 et un début de woofing à 8h.

La journée démarre par la naissance d’un agneau. Puis nous donnons à manger aux animaux de la ferme, cochons, poulets, brebis. Nous ramassons les tomates vertes pour faire de la confiture et aidons Dominique à enlever les piquets de tomates pour pouvoir labourer le champ. Dans l’après-midi, nous clôturons un champ pour protéger les brebis. Bref, une belle journée à la campagne à aider.


Vendredi 11 novembre : Limogne

P : 18ème jour. Ça y est on part d’Ussac. On est arrivé à Limogne. On a bu un coup. On a fait 25 km, puis on est arrivé au gîte. On a mangé une pizza avec un chocolat chaud.

Bref, la suite au prochain épisode. Ciao.


Eric : .Le départ prévu à 8h30 en passant saluer les 5 agneaux nés depuis hier. Un peu de nostalgie de quitter ce lieu magique où résident Sylvie, Dominique et Eva.

Nous marchons d’un bon rythme car 25 km nous attendent. Petite pause à Cajarc pour quelques courses, petit café et chocolat.

Puis sur la marche, pendant notre repos du midi, une voix nous interpelle, c’est Mathias qui nous rejoint. Pascal, un autre pèlerin, nous retrouve un peu plus tard. Nous serons 4 au gîte de Nathalie et Manu, ce soir.


Samedi 12 novembre :

P : 19ème jour : On est parti, on a déjeuné, direction Bach 14 km. On arrive chez Nico, super sympa. On a bien rigolé, on a passé une bonne soirée. Bref, la suite au prochain épisode. Ciao

Nico

Diego, son chien

et Patrick


Eric : Petite étape de 14 km entre les deux gîtes. Cela promet une marche ????? contemplative et sujette aux discussions intimistes..

Plusieurs pauses dans les bois, les chemins etc…

Nous détournons un peu le chemin pour déjeuner à Varaire petit village sympa. Il fait un temps magnifique 21°.

Nous arrivons vers 16h chez Nico à Bach où P sympathise immédiatement avec l’hébergeur et avec son chien. Il prend plaisir à lire : Les grands lieux de pèlerinage et le livre de Bernard Ollivier “Marche et invente ta vie”. Intéressant.


Dimanche 13 novembre : Cahors

P : 20ème jour. On va à notre jour de repos. On dit au revoir à Nico. On fait 27 km et on arrive à Cahors. Bref, la suite au prochain épisode. Ciao.

Le paysage

L'étape

les tacos


Eric : Le petit déjeuner nous attend déjà à 7h30 et le soleil pointe le bout de son nez. Encore une belle journée en perspective.

Nous prenons le chemin, ancienne voie romaine classée au patrimoine mondial de l’Unesco. Magnifique voie ombragée et décorée par une association locale.

Le rythme est soutenu et nous avançons d’un bon pas. Déjeuner en pleine “brousse”. L'arrivée à Cahors n’est pas top et le bruit de la ville + voitures nous donnent envie de retourner dans la campagne profonde. Mais demain, journée de repos à Cahors.


Lundi 14 novembre : Cahors - Repos.

P : 21ème jour. Jour de repos. Je fais la grasse matinée. On a mangé des tacos et j’ai fait mon blog, puis on n’a pas fait grand-chose. Bref la suite au prochain épisode. Ciao

On est allé en ville

pour voir Pascal

Puis je me suis baladé.


Eric : Réveil tardif 8h30 pour moi et 9h45. Pour P la grasse matinée est la bienvenue d'autant plus que la pluie s’installe durablement sur le chemin. Repos cet après-midi, après être descendu en ville déjeuner. Odile nous a gracieusement lavé tout le linge et il est sec, prêt pour demain.

Ce soir, nous mangeons avec nos hébergeurs, Odile et Laurent, juste après on a salué Pascal qui nous quitte et stoppe le chemin.

Mardi 15 novembre : Lascabanes

P : 22ème jour. Nous sommes partis de Cahors. On a fait 26 km et une pause à l’abbatiale. J’ai pris un chocolat. Le paysage était joli à la pause de midi. L’humeur du jour : content, joyeux et heureux. Bref, la suite au prochain épisode. Ciao

Eric : Pluie ? pas de pluie ? Nous rangeons nos kway de pluie, car il semble que le temps se maintienne. En effet, aucune goutte d’eau pendant cette marche de 26 km. Belle côte à la sortie de Cahors, puis une marche monotone le long du canal.

Enfin, nous rentrons dans la forêt et les sous-bois jusqu'à Lascabanes. Un grand merci à Chantal de nous avoir accueillis malgré ses travaux car aucun gîte n’était ouvert à Lascabanes


Mercredi 16 novembre : Lauzerte (23km)

P : On est parti avec deux allemands et avec Julien et à Montcuq les allemands nous ont laissés. On a fait le reste avec Julien. Il faisait beau temps et le paysage était magnifique. On a fait 23 km. Humeur du jour : joyeux et heureux. Bref, la suite au prochain épisode. Ciao


Eric : Lever à 6h45 pour un départ prévu à 7h30 afin d’arriver au gîte avant 16h, car Nicole, absente ce soir, nous prête sa maison. Un grand merci pour la générosité de Nicole. Nous partons en tenue de pluie, car quelques gouttes pointent le bout de leur nez.

Nous marchons bien, car nous sommes à Montcuq (village universellement reconnu) vers 10h. Soleil et pluie le reste de la journée. Ce soir nous cuisinerons : avocat mayonnaise, escalope normande, pâtes. Et une bonne nuit nous attend.


Jeudi 17 novembre : Moissac (30 km)

P : Ce matin, j’avais mal à la tête et un peu barbouillé. On est parti. Je suis resté derrière Eric toute la journée à tailler un bout de bois. On a bien marché. On a vu des panoramas magnifiques, puis on est arrivé en ville. J’avais oublié comment ça pue la pollution et les voitures. C’est une vraie autoroute. Bref tout est horrible, sauf Ultreia en ville. Bref, la suite au prochain épisode. Ciao


Eric : Après un bon gros repas, nous nous sommes couchés à 21h30. Besoin de repos. Pourtant ce matin, P se réveille avec un mal de tête et traîne un peu au lit (ce n’est pas dans ses habitudes depuis le début de la marche). La journée se passe bien, de jolis paysages vallonnés.

Nous marchons jusqu’à Moissac sans pluie et le temps de traverser la ville, des trombes d’eau s’abattent sur nous, en 5 mn nous sommes trempés en arrivant. C’est aussi le Chemin.


Vendredi 18 novembre : Espalais (19 km)

P : On a déjeuné à 7h30 et on est parti. On a marché, on a fait quelques pauses. On a grignoté un bout, puis on est arrivé à Espalais à 12h50 précisément. On a eu le temps pour une lessive, un quartier libre. Bref, la suite au prochain épisode. Ciao la team.


Eric : Réveil 7h, puis un copieux petit déjeuner est prévu par nos hôtes à 7h30. Nous sommes sereins sur la courte marche à venir, 19 km, et en plus le long du Canal du Midi pour la plupart du temps. Nous cheminons tranquillement. Petit casse-croute juste avant d’arriver chez Fred au gîte “Le Par Chemin” qui a eu la gentillesse de nous laisser sa maison en son absence. Pascal, un pèlerin, nous rejoint et dînera avec nous ce soir. P est content et en forme.


Samedi 19 novembre : Castet-Arrouy (22 km)

P : Ce matin, on a déjeuné. Je me suis préparé. J’ai attendu Eric pendant 30 mn, puis nous sommes partis. On a marché, fait des pauses, puis on est arrivé. J’ai eu le temps de faire le blog KL (quartier libre), lire et voilà. Bref, la suite au prochain épisode. Ciao


Eric : Après un bon repas, nous nous sommes couchés tôt, mais pour autant le réveil de 7h reste difficile. Bon petit déjeuner pour appréhender les coteaux gersois.

Nous échappons aujourd’hui encore à la pluie. Ouf ! Balade à un bon rythme. Pause déjeuner à Miradoux. Nous arrivons chez Nat, toujours aussi accueillante avec l’association Seuil. Merci. Trois pèlerins sont déjà présents et partageront une soupe potimarron, potée aux choux et une tarte aux fruits.


Dimanche 20 novembre : La Romieu (30 km)

P : On est parti après avoir déjeuné. On a marché jusqu’à Lectoure où on a fait une pause de 2h. On a mangé un poulet rôti succulent, puis on est reparti sous la pluie. On a refait une pause à Marsolan dans une bibliothèque-bar (sans alcool) puis on est reparti. Et voilà. Bref, la suite au prochain épisode. Ciao


Eric : Bon petit déjeuner copieux chez Nat et nous prenons le large vers 8h15. Un petit au revoir au village qui s’illumine lentement à l’approche de Noël. Castet-Arrouy fait partie des villages qui organisent la ronde des crèches de Noêl dans le Gers.

Après quelques gouttes, quelques rayons de soleil, nous arrivons à La Romieu, magnifique village gersois avec sa surprenante abbatiale. Nous sommes accueillis par Laurent, notre hébergeur du jour.


Lundi 21 novembre : Condom (13 km)

P : Bonjour chers lecteurs, j’ai hâte d’être demain parce que c'est mon anniversaire. Bref, on est parti avec la pluie et j’ai marché seul. J’ai gambergé à tous les bons moments passés avec ma famille et Eric n°1 et n°2, puis on a fait une pause. On est reparti et on est arrivé à Condom. Bref, la suite au prochain épisode.


Eric : Une bonne nuit dans ce calme village. Nous partons tranquilles ce matin pour une petite étape d’environ 13 km.

Toujours le même temps : pluie/éclaircies. Nous arrivons vers 12h30 à Condom où Laurent, notre hébergeur de la veille, nous invite à manger. Super sympa. Nous voilà au chaud avec un bon repas. Ce n’est pas si fréquent de bien manger le midi. Nous rejoignons notre gîte situé à quelques mètres.


Mardi 22 novembre : Condom - jour de repos

P : Bon anniversaire à moi-même. Ce matin, je me réveille plus mature. Je déjeune. Je fais mon quartier libre. Je reviens. On boit un coup et là, mon père est arrivé. Aussitôt mes yeux ont brillé, mon cœur palpite et une larme est tombée. Je t’aime papa. Merci d’être venu pour moi. On est parti au restaurant. Mon père, c’est un vaillant. J’ai passé un super anniversaire. Je suis trop fier de mon père. Merci à tous ceux qui étaient là pour moi. Bref, la suite au prochain épisode. Ciao


Eric : Happy Birthday P. Hier, nous avons récupéré une quantité de lettres et de colis. Nous partons en ville vers midi. P saute dans les bras de son père venu le voir par surprise. Moment émouvant. Il amène P manger au restaurant. Le soir, dix personnes à table pour son anniversaire; Belle journée pour ses 16 ans.


Mercredi 23 novembre : Lamothe (16 km ---> total 529)

P : On est parti. J’ai marché avec mon père toute la journée. J’étais content parce qu’il a bien marché. On a bien parlé, on a aussi bien mangé.

Papa, je t’aime et encore merci ... merci 1000 fois pour tout papa.

On est arrivé au gîte du Mille Bornes. J’ai dû quitter mon père. Mille bisous papa. Je t’aime


Eric : Belle étape ce jour, car nous sommes accompagnés de F, le père de P. N’ayant pas eu de gîte au terminal prévu, nous avons dû passer un peu plus loin pour pouvoir dormir, ce qui prolonge la marche et aussi la relation P/F et aussi la fatigue. Nous sommes super bien accueillis par Florence et Bernard. Merci à vous de faire une place particulière à Seuil. F est reparti en stop.


Jeudi 24 novembre :

P : Nous sommes partis. On a marché longtemps sur une route cyclable, puis nous sommes arrivés dans un village qui s’appelle Eauze. Il y avait un marché très différent du nôtre. Dans ce marché, les affaires étaient sur des tables bien trop lourdes et inutiles et encombrantes pour les porter dans un sac à dos. Ce marché était bien plus facile que le nôtre. Il suffisait juste de vendre ce qu'il y avait sur la table. Puis, nous avons bu un coup. Nous sommes repartis. On s’est arrêté manger dans la nature. Puis on est arrivé au gîte Le Chalet du Bonheur. Bref, la suite au prochain épisode. Ciao


Eric : Départ sous la pluie pour cette étape. Un peu de mélancolie pour P ce matin, puis le chemin reprend son cours. La marche est bonne, sans difficultés. Nous marchons sur une ancienne voie ferrée réhabilitée en chemin. Nous profitons du beau marché d’Eauze pour nous ravitailler avant de repartir vers notre gîte du soir “Le Chalet du Bonheur” où un couple sympathique, Alexandra et Elie, nous accueille. Nous dormons et cuisinons dans un mobil home.


Vendredi 25 novembre : Lanne-Soubiran

P : Nous sommes partis à 9h. Il a plu toute la journée. Nous avons marché 3h avant de manger à Nogaro. On a fait une pause de 2h. On a mangé, puis nous sommes repartis. On est arrivé à Lanne-Soubiran. Bref, la suite au prochain épisode.Ciao


Eric : La journée se déroule en quasi totalité sous la pluie. Une légère éclaircie sur Nogaro nous invite au repas.

Les vallons et le chemin gersois sont vraiment superbes… même sous la pluie.

Nous arrivons en plein après-midi à Lanne-Soubiran où notre gîte situé en plein milieu du chemin nous accueille les bras ouverts.

Cuisine au gîte avant un bon sommeil réparateur.


Samedi 26 novembre : Barcelonne du Gers (total 520 km)

P : Je me suis levé à 8h. On est parti à 9h50. On a marché 1h30 avant de faire une pause dans un petit village. Puis nous sommes repartis. On aperçoit au loin la chaîne des Pyrénées. Puis on s’est arrêté manger. On a continué, puis on est arrivé à 14h30. Bref la suite au prochain épisode. Ciao


Eric : Réveil plus tardif que d’habitude 8h30. Nous nous arrêterons à Barcelonne du Gers (2h avant Aire sur Adour), faute d'hébergement pèlerins.

Nous dormions chez Bruno qui vient d’ouvrir un gîte non répertorié. La marche fut très belle avec une vue magnifique sur les Pyrénées toutes blanches. On sent la fraîcheur de la montagne, mais nous avons eu un temps splendide aujourd’hui. La fatigue se fait tout de même ressentir et de belles étapes des 27, 28, 29 km sont à venir. Heureusement, demain ce sont les landes. C’est tout plat


Dimanche 27 novembre : Miramont-Sensacq

P : Réveil à 7h. On a déjeuné et nous sommes partis à 8h. On a fait une pause café dans les landes à Aire sur l’Adour, puis nous sommes repartis. On voit de plus en plus la chaîne des Pyrénées recouverte de blanc, ça me rappelle plein de souvenirs de ma station de ski à Tignes. Puis on s’est posé sur un poteau électrique allongé sur le côté de la route et on a mangé. Il nous restait 6 km. Quoi que ça ? Qu’est-ce que le temps passe vite. Quand on est arrivé à Miramont, il y avait écrit : 950 km Compostelle. Bref, on est arrivé à 14h. Bref, la suite au prochain épisode. Ciao


Eric : Réveil et départ matinal pour déjeuner à Aire sur l’Adour devant un bon café. Le soleil s’est levé en même temps que nous et nous accompagne tout au long de la journée.

Etape superbement plate avec en point de mire, les Pyrénées toutes blanches. Nous arrivons à Miramont-Sensacq en tout début d’après-midi. Ça nous permet un lavage global homme + affaires + un peu de repos. Cette étape raccourcie nous oblige à plus de kilomètres demain.


Lundi 28 novembre : Larreule

P : On est parti à 8h. Il a plu toute la journée. On a eu une dure journée. Je suis fatigué et de mauvaise humeur pour la première fois depuis le début. Bref, ça ira mieux demain. Ciao tout le monde.

PS. Désolé, demain j’écris plus promis. Ciao


Eric : Après une nuit sans chauffage ou presque, nous nous levons vers 7h. Départ à 8h15 environ. Nous sommes contents, car nous partons sans la tenue de pluie. Cela dure environ une demie heure. Je vous passe le reste de la journée. Marche sous une pluie battante, chacun sous les imperméables, à part quelques pauses abritées. La journée est très triste et monotone. Nous arrivons péniblement à 17h dans un gîte froid, décidément. Il faut attendre l’arrivée de la propriétaire pour avoir un peu de chauffage. Bon, oublions cette journée.

Ca ira mieux demain…. avec de la pluie.


Mardi 29 novembre : Maslacq - 27 km aujourd’hui, soit au total : 672 km.

P : Réveil à 6h30 - départ à 8h. On a marché jusqu’à un petit village qui s’appelle Pomps. On a cherché un magasin d’alimentation et un monsieur dans un camion s’est arrêté qui nous a pris pour des anglais. C’était le frère de l’épicière et quand on lui a dit qu’on était français, il nous a dit que l’épicerie était à côté. Donc on y est allé et sa sœur nous a donné un yaourt, des biscottes et du raisin., puis on est parti. Le chemin était inondé par la pluie. Nous sommes arrivés dans un village. On a mangé un burger. On est resté 2h là-bas. Nous sommes repartis. On a fait une pause avant l’arrivée, puis on est arrivé. Fin. La suite au prochain épisode. Ciao


Eric : Départ à 8 h et devinez quoi, sous la pluie, du moins une bonne partie de la journée.

La marche a, malgré tout, été agréable avec ses montées et descentes. Nous atteignons aujourd’hui le Béarn, département des Pyrénées Atlantiques. Nous dormons chez Béatrice, super sympa.


Mercredi 30 novembre : Navarrenx - 22 km au total : 694 km - reste 873 km

P : Départ à 8h30. Nous avons fait 10 km avant de faire une pause. On a bu un café et on a mangé des gâteaux, puis nous sommes repartis. On a marché, on a fait une pause dans une aire de pique-nique, puis on est arrivé à Navarrenx à 15h. Bref. Fin. La suite au prochain épisode. Ciao


Eric : Bien le bonjour ! On avance, on avance ! Journée agréable avec un réveil matin à 6h45. Bon et grand petit déjeuner. Départ à 8h30. La brume laisse place au soleil, ce qui nous permet dans les côtes et les descentes de jouer à cache-cache avec les montagnes toujours blanches.

Nous arrivons vers 15h30 au gîte de Véronique. Bon repas en perspective et bonne nuit assurée.


Jeudi 1er décembre Aroue

P : Départ à 8h30. On est parti du gîte. On s’est arrêté à Navarrenx faire des courses, puis je suis allé à l’église. Elle est magnifique. Puis on est parti, on a marché une bonne heure avant de faire une pause dans un abri pèlerins et on est reparti. Au bout de 2h, on a fait la pause pour manger. L’endroit était magnifique, puis on est reparti et juste avant d’arriver, on est passé par un champ magnifique. Bref, la suite au prochain épisode. Ciao. Fin


Eric : Lever à 7h30 pour un petit déjeuner copieux à 8h. Départ à 8h30 sous un temps couvert toute la journée. Nous ne verrons pas les montagnes aujourd’hui.

Le paysage est sympa et les côtes se font de plus en plus dures.

Petit casse-croûte sous un abri pour les pèlerins. Merci. Nous arrivons tôt au gîte. Petite sieste et grand repos car demain, Surprise ???


Vendredi 2 décembre : Saint Jean Pied de Port

P : Réveil 4h15. Départ à 5h. On est parti de nuit avec la frontale et gilet jaune. En moins de 3h on a fait 15 km. De nuit c’est plus calme et après à 8h on a fait une pause. Puis on est reparti. On a fait trois pauses en tout. Je suis super fatigué. Je vais me coucher tôt. Merci papa pour le colis. Bref, la suite au prochain épisode. Ciao. Fin


Eric : Ouf !!! Saint Jean Pied de Port environ 40 km. D’un commun accord avec P et afin de pouvoir récupérer les colis à la poste, nous avons décidé de faire deux étapes en une et donc départ 5h et donc réveil 4h15. Aie ça pique. La première partie de marche s’est faite à la frontale, puis une pause rapide et c’est reparti. Le rythme est bon et P est en pleine forme et heureux de cette marche nocturne.10h se sont écoulées entre le départ et l’arrivée. La journée de pause s’impose.


Samedi 3 décembre : Saint-Jean-Pied-de-Port – Repos

P : On a rien fait de particulier. C.I./musique, resto, blog, rapport. On s’est reposés. Bref, la suite au prochain épisode. Ciao. Fin


Eric : Nous avons terminé la partie française de la voie du Puy en Velay. Ce jour de repos est salutaire. Voilà donc 760 km de faits. Demain, nous débutons la partie espagnole (912 km jusqu’à Finisterre). Nous profitons de Saint-Jean aujourd’hui pour nous promener et se reposer, faire quelques emplettes, un bon resto, et une bonne sieste pour reposer les muscles. La lecture est aussi la bienvenue en ce moment de calme, Saint-Jean paraît endormie au cette saison.


Dimanche 4 décembre : Roncesvalles:

P : Départ à 7h30. Ça y est, aujourd’hui c’est le jour J. Enfin l’Espagne. On arrive. J’ai hâte et en même temps je suis stressé. Bref, aujourd’hui, c'était la journée côtes et descentes . J’ai plus de cuisse, ni de mollet, mais j’ai l’Espagne. Donc un mal pour un bien. Donc c”est cool. Buenas noches. La suite au prochain épisode. Ciao


Eric : Ca y est, on est en Espagne. Après un réveil matinal à 5h30 dû au bruit dans le dortoir, nous sommes fin prêts à affronter le col pyrénéen. Nous traversons Saint Jean Pied de Port endormie et quelque peu illuminée. Le jour se lève sur les montagnes. On marche et sans trop comprendre, nous arrivons à Arneguy, premier village espagnol après la frontière. P s’exerce à la langue dès notre première pause. Puis, nous arrivons à Roncesvalles. P crie de joie d’être là plutôt que prévu. Il est tout de même un peu stressé et ne dort pas bien..


Lundi 5 décembre : Zubiri

P : départ 8 heures 30 ce matin, c'était blanc de partout, c'était du givre, de la neige glacée, si vous préférez le paysage était magnifico! La langue espagnole est trop top, j’ai hâte d’apprendre à parler bien l’espagnol. Même le chemin, les villages, les églises, les rivières, les forêts, les bars, les restaurants, l’humeur des gens, tout est beaucoup mieux que la France. C’est mon point de vue, bien sûr. La suite au prochain épisode, ciao

Eric : On prend un méga petit déjeuner : café, lait, pain, jambon, fromage, banane, pain de mie, confiture, sont dans nos assiettes à notre arrivée à 7h30.

On décolle vers 8h30. La première partie est toute plate, ça fait du bien aux jambes. Ensuite, c’est légèrement vallonné et on profite du soleil pour manger à l’abri du vent. Il fait froid (-2 cette nuit), mais beau. Nous traversons des paysages magnifiques et l’auberge de Zubiri nous accueille en pleine montagne avec une vue splendide. P va bien.


Mardi 6 décembre : Pampelune

P : départ 8 heures 30, je suis super content de moi parce que cela fait 3 jours que nous sommes en Espagne et j’arrive à dire déjà quelques mots et quelques phrases. Du coup voilà j’ai réussi à commander à boire au barman. Sinon le ciel était gris, on a marché 20 km, nous sommes allés vite, nous sommes arrivés à 14 heures. Bref, la suite au prochain épisode, ciao.

Eric : Nous nous sommes levés vers 7h pour une petite étape de 20 km. Départ à 8h après un petit déjeuner à l’espagnol. P essaie le gâteau chocolat/banane. Je cite “beurk !!!”. On restera classique.

Quelques petits villages sur notre route et nous arrivons à Pampelune dans un brouhaha étourdissant. Nous sommes un peu abasourdis. Vivement demain que nous retrouvions la campagne. Nous saluons Tony et Manu, deux pèlerins espagnols avec qui nous avons passé la soirée.




Mercredi 7 décembre : Puente La Reina


P : On s’est levé. Départ à 7h30. On a fait tout le tour de la ville. Cela faisait longtemps que je n'avais pas vu une aussi grande ville. Après, on a fait une belle côte, puis on a fait une pause et quand nous sommes repartis, on a fait une grosse côte et au milieu de la côte, j’ai failli me “gameler” à cause de la boue par terre. Puis, on a fait la pause pour manger, puis on est arrivé. Je vais prendre une douche. Bref, la suite au prochain épisode. Ciao


Eric : Auberge bruyante, pas de chauffage. Conclusion tout le monde est réveillé à 6h30. Nous décidons de partir illico pour un petit déjeuner dans Pampelune. 7h30, nous voilà prêts à traverser cette grande ville. Ca y est, en sortant de Pampelune, nous avons dépassé la moitié de notre marche (836 km) pour atteindre avec une magnifique marche, 853 km ce soir. Nous allons bien. Merci. Nous fêterons cela devant un bon repas pèlerin “toujours le même style”. Puis une bonne nuit de sommeil. Nous sommes 5 dans la chambre et toujours Manu que l’on a retrouvé.


Jeudi 8 décembre : Puente la Reina (25 km)

P : Il a plu toute la journée. On a marché aujourd’hui, il y avait beaucoup de dénivelés. Pluie + dénivelés = Dodo. Si vous voyez ce que je veux dire. Ah oui, depuis Roncevaux, on a fait 100 km = 4 jours qu’on est en Espagne. Quand j’ai appris ça, ça a réchauffé mon coeur pour ma journée. Bref, la suite au prochain épisode. Ciao


Eric : réveil commun dans la chambrée à 6h30, un catalan, un espagnol, une coréenne et nous deux. Petit déjeuner en ville pour un départ à 7h30 environ. La pluie est au rendez-vous et malheureusement sera avec nous toute la journée. Nous nous arrêterons à Ayegui, auberge municipale, pas chauffée, comme d’habitude. Mais l’endroit est assez symbolique car il est signalé que nous avons marché 100 km depuis Roncesvalles. Et oui déjà.


Vendredi 9 décembre : Torres del Rio (24 km)

P : On est parti et on a vu la Fontaine à vin. L’on a bien marché. Il n’y a pas eu beaucoup de côtes. Il y avait plus de plats, donc c’était cool. Ce midi, on a fait une énorme pause de 2H30. Je suis allé acheter deux gros pains et Eric m’a charrié pendant toute la fin de marche à cause de ça. Bref, la suite au prochain épisode. Ciao.


Eric : Belle étape d’environ 24 km avec une topographie assez plate. Nous avançons à un bon rythme avec un temps mitigé, mais sans pluie. C’est chouette.

La bonne avancée de la marche nous permet de faire une bonne pause repas. C’est la première fois que l’on consacre autant de temps au repas de midi. On repart avec difficultés. “trop de pause… tue la pause”.


Samedi 10 décembre : Logroño (22 km)

P : Réveil joyeux, heureux à 6h. Je fais mon sac, ça y est, nous sommes prêts. On a marché de nuit. On était seuls au monde, que c’est paisible, puis le lever du soleil, c’était magnifique. Puis on a fait une pause pour déjeuner, ça nous a fait du bien de manger. Puis on a fait 1h30 et on est arrivé. Bref la suite au prochain épisode. Ciao.


Eric : Lever 6h30 pour un départ nocturne. Tout le monde est au vert (= superforme). La quasi pleine lune nous permet de marcher lumière éteinte, ce qui donne une atmosphère particulière à cette journée de marche. Le soleil nous fait un clin d'œil à son lever et nous accompagne jusqu’à Logroño, ville magnifique que nous avons le temps de visiter. Ce soir, nous mangeons avec Manu. Dernière soirée avant son départ.


Dimanche 11 décembre : Najera (26 km)

P : Réveil à 6h - Départ à 7h30.Dès le départ, on doit mettre les capes de pluie pour sortir de Logroño. C’est une galère pas possible pour enfin sortir de cette ville énorme. Aujourd’hui, le paysage n’a pas été terrible. Cette journée a été un peu triste, sauf quand j’ai vu un écureuil à moins d’un mètre, puis on a vu quelques flocons de neige. Ça a refroidi mes mains et réchauffé mon coeur. Je garde le moral. Je suis fatigué de cette étape. Bref, la suite au prochain épisode. Ciao


Eric : Que c’est compliqué de pouvoir bien dormir en Espagne. Couchés à 21h dans un dortoir froid, le bruit n’a cessé toute la nuit. A 6h du matin encore des "fêtards". Nous nous levons donc pour un méga petit déjeuner et nous partons vers 7h pour une traversée de la ville « infinissable ». Le vent, la pluie et même quelques flocons de neige accompagnent le froid du matin. Deuxième étape plate heureusement le long de l’autoroute pour la plupart du temps… pas top. Ce sera certainement mieux demain.


Lundi 12 décembre : Grañon (28 km)

P : Réveil à 5h. Départ à 6h10. Réveillés à 5h par Chang le coréen. donc Eric et moi on s’est préparé et on est parti. On a marché sous la pluie toute la journée. On a été sous nos capuches à regarder le chemin. On n’a pas vu le temps passé. C’était un truc de dingue. Bref, je suis fatigué de ma journée. Ciao. Hasta luego.

PS : le point positif de la journée c’est qu’on va dormir dans un donativo. On dort dans la maison d’un ancien curé dans une église.


Eric : Comment qualifier cette journée : beurk, beurk. Je ne peux pas vous dire comment est la région. Nous n’avons rien vu de la journée. Réveillés à 5h par un pèlerin coréen, nous décidons de nous lever. Petit déjeuner à l’auberge et 6h10 c’est parti avec la frontale. Brouillard, pluie nous empêchent de voir le décor autour de nous. Heureusement la fin est magique. Nous dormons dans un gîte/église rebâtie après effondrement par les dons des habitants locaux et depuis par les dons des pèlerins.


Mardi 13 décembre : Villambistia (20 km)

P : Je me réveille à 8h. Qu’est-ce que ça fait du bien une grasse matinée de temps en temps. Bref. Départ plein d’émotions et très émouvant. Les hospitaliers vont me manquer. Nous partons à 9h et j’ai remarqué que depuis quatre jours, on marche à côté des nationales et des autoroutes. Qu’est-ce que j’en ai marre d’entendre le bruit des voitures toute la journée. Ça fait mal à la tête. Bref. Adios


Eric : Nous avons passé une soirée magique dans cette église/gîte et de plus, nous avons bien dormi. Réveillés à 8h, nous partons à 9h après un méga méga petit déjeuner. Le moment passé avec les hospitaliers était sublime et les “au revoir” laissent les yeux rouges à tout le monde. La marche est super difficile et paraît très longue. Nous ne ferons pourtant que 23 km. Moment important à 12h30, nous nous arrêtons manger à Belorado, nous venons de franchir 1000 km depuis le Puy en Velay.


Mercredi 14 décembre : Atapuerca (22 km)

P : Réveil à 6h50 - Départ à 7h30. Le lever du soleil est toujours aussi beau que la première fois que je l’ai vu. Le lever du soleil m’apaise et m’émerveille toujours autant que la première fois. Vous savez, je suis allé avec ma mère, mon beau-père et mon petit frère, au Mozambique à Tofo, plus précisément avant mon placement au Foyer et tous les matins quand on se réveillait, on sortait et on voyait un magnifique lever de soleil avec une magnifique vue sur la baleine qui jouait à sortir de l’eau et à replonger dans l’eau. C’était à couper le souffle. Je me rappelle quand je promenais mon chien le matin, des fois je voyais le lever du soleil caché par les montagnes à Tignes. J’ai plein de souvenirs positifs comme ça qui reviennent. Sinon aujourd'hui le paysage était magnifique. On est arrivé au gîte La Plazuela Verdé qui veut dire “la place verte”. Ce gîte est magnifique. Ce soir, je vais bien dormir. Ciao . Adios


Eric : Cette fois-ci, c’est une coréenne qui nous réveille à 6h. Donc on se lève, donc on déjeune, donc vous connaissez la suite.

L’Espagne nous dévoile ses vallons et forêts et nous réconcilie avec son soleil. Le gîte qui nous reçoit est dans la continuité de la magie de la journée. Il est construit de A à Z en bois et métal poli, le tout nous mettant dans une ambiance de chalet de montagne. Ce soir, pour la première fois, nous irons soutenir l’équipe de France.


Jeudi 15 décembre : Burgos

P : Je me réveille à 6h content et heureux. Mon sac est prêt depuis la veille au soir. J’ai décidé de discuter avec Eric de mon avenir. On est parti à 7h. J’ai compris pour la première fois ce que Eric ressentait tous les matins quand il m'attendait pendant 1h. Au début, les paysages étaient magnifiques, mais le début de Burgos ne m’a pas plu du tout. Mais on a beaucoup discuté de mon avenir, du projet que j’ai de travailler dans la cuisine. La fin de l’étape, vue panoramique sur la cathédrale. C’était majestueux.


Eric : P est réveillé avant tout le monde et est en pleine forme. Est-ce la victoire de l’équipe de France qui le booste ?

Nous partons vers 7h30 sans pluie pour une grimpette dans les bois sur un chemin rempli de cailloux glissants. Cette première partie est super belle. En revanche, l’entrée dans Burgos d’environ 7 km par la zone industrielle est triste et monotone et de plus sous la pluie. Heureusement, l’arrivée à la cathédrale est, elle, majestueuse.


Vendredi 16 décembre : Burgos – repos

P : On s’est reposé pendant mon temps libre. Je suis allé à la bibliothèque. Je suis en train de lire Tom Sawyer en manga. Et ça me plait beaucoup. Et hier, j’ai fait du patin à glace et je me suis bien amusé. Mon humeur est apaisée et je suis heureux. Allez ciao.


Eric : Journée de repos bien méritée après plus de 1000 km. Il n’en reste plus qu’environ 600. Hier, P a reçu un colis d’Ayelle, notre amie pèlerine de Belgique. Quelle chance, il a ce jeune homme. Lol

Aujourd’hui, petite visite de Burgos et repos des muscles, car hier en plus des 25 km, P a trouvé la force de faire 1h de patinage avec Raul, un pèlerin espagnol. Ayant un mauvais souvenir de ma tentative sur les patins et quelques bleus, je me suis abstenu.


Samedi 17 décembre : Hontanas (33 km)

P : C’est reparti, on reprend la marche à 7h du matin. Nous partons avec un américain. Le passage ville me désole, c’est pas confortable quand on est pèlerin, mais bon c’est le jeu. En plus après ce passage, c’était magnifique, on a vu des champs, de la nature. On a marché dans le désert espagnol. C’était vraiment à couper le souffle et là, je suis fatigué. Je vois le chemin au loin, mais aucun village et là, soudain, comme une oasis dans le Sahara, on voit apparaître le village.


Eric : Les portes de l’albergue municipale n’ouvrent qu’à 7h; Nous sommes prêts depuis 5 mn pour un départ nocturne dans la ville de Burgos. Puis après la sortie ville, commencent les grands plateaux de la meseta. On voit le chemin se dessiner à perte de vue pendant des heures et des heures, des kilomètres et des kilomètres. L’endroit est magnifique et il y a un grand soleil. Tout au bout de cette grande ligne droite, un trou avec une ville dedans. Ouf, c’est Hontanas.


Dimanche 18 décembre : Fromista (33 km)

P : C’est parti pour 33 km. C’est tout plat comme hier, sauf qu’au milieu de l'étape, il y a eu une grosse montée, comme une grosse descente, sinon, le reste c’était plat. On est arrivé à 15h, on s’est posé dans un bar, on a mangé une pizza en regardant la finale France/Argentine. Mbappé a mis deux buts en 2 mn, mais la France a perdu, mais en vrai, je m’en fiche. J’aime pas le foot et en plus je suis pèlerin.


Eric : On part à 6h30 avec le même décor que la veille. De grandes steppes espagnoles nous attendent aujourd’hui encore avec peu de villages et de ravitaillement pendant les 30 km que nous faisons. Le temps est splendide et il fait presque bon sous nos vestes. P a le pas leste sur ces grands terrains plats. Nous arrivons à Fromista à 15h30, juste avant le match de finale que nous regarderons en mangeant.


Lundi 19 décembre : Carrion de los Condes (20 km)

P : J’ai mal dormi cette nuit, on était quatre dans la chambre, dont trois ronfleurs. J’étais au bout de ma vie. On a déjeuné à 5h et on est parti à 6h30, on a vu un super lever de soleil. J’ai de plus en plus froid. Tout à l’heure, mon genou a lâché, j’ai dû mettre la genouillère juste avant la fin de l’étape. Pourtant je ne comprends pas, je fais attention, mais là je redouble de vigilance. Maintenant, allez ça va le faire. Ciao


Eric : Cette étape débutée par un bon petit déjeuner à 7h, a, en fait, été longue et pénible. De seulement 20 km, elle se passe au bord de la route et devient très vite monotone avec une ligne de fond, le bruit des voitures. Nous ne sommes plus habitués à une circulation motorisée, à une circulation tout court. Nous arrivons péniblement à notre destination, fatigués. Nous allons manger tôt et dormir de bonne heure.


Mardi 20 décembre : Moratinos (30km)

P : Je suis super content. J’ai pu rattraper mon sommeil et je me suis préparé en 15 minutes. On a fait environ 30 km sous la pluie. Toute la journée, il a plu. On a bien marché et les paysages étaient sublimes. On a peu mangé, ça sera mieux ce soir j’espère. Je suis content, mon genou va mieux, mais je reste vigilant quand même.


Eric :” Tempête du matin, n’arrête pas le pèlerin”. Je ne sais où j’ai trouvé cela sur le chemin ce matin. Une tempête de vent et de pluie nous oblige à rester cloîtrés sous nos capuches toute la journée. Faute de gîte (hé oui même en Espagne, ils sont en vacances pour la plupart), nous sommes obligés de pousser de plusieurs kilomètres pour dormir. Nous voyons des bornes nous indiquant les kilomètres restants jusqu’à Santiago.

Aujourd’hui : 375,400 km.


Mercredi 21 décembre : El Burgo Ranero (27 km)

P : Nous avons fait une belle étape. Ce soir, on va dormir dans un gîte sublime. Depuis ce matin, je cogite. Je ne suis pas bien. Je stresse, mais j’ai pas peur. Il n’y a pas de raison. Je dois rester fort pour l’appel que j’attends. Un appel qui est super important pour mon avenir. Allez, tu peux le faire. Après une heure d’appel, j’ai reçu plein de bonnes nouvelles. Je suis très fier de moi et de mes PJJ. Merci à tous.


Eric : Départ 7h. Le temps est plutôt couvert et agréable pour marcher. Pas de pluie de la journée. Nous marcherons environ 27 km pour rejoindre une auberge ouverte pour nous exclusivement. C’est assez sympa. La marche se fait à un bon rythme. Nous mangeons directement à notre arrivée à El Burgo Ranero. Les kilomètres défilent. La dernière borne indiquait 348 km : Santiago. On a parlé aujourd’hui du retour, c’est encore un peu tôt, mais on y pense.


Jeudi 22 décembre : Mansilla

P : Ce matin grasse matinée. Réveil à 8h. Nous partons à 9h. Enfin, on est à 320 km de Santiago. Je suis trop content. J’ai hâte d’être à Fisterra. Le gîte n’est pas très bien. Ciao


Eric : Départ tardif ce matin. Nous avons le temps et partons pour la cafétéria prendre un méga petit déjeuner. Départ vers 9h environ. Terrain long et plat toute la journée. Pas de pluie. Nous sommes enrhumés tous un peu. Pas grand intérêt cette étape si ce n’est qu’on se rapproche de Léon. Nous arrivons dans un gîte très moderne et peu convivial. Sept pèlerins dans une chambre d’environ 12 m2. On ne peut même pas bouger les sacs.

Pas top. Ce sera mieux demain.


Vendredi 23 décembre : Léon - arrivée 12h30

P : Nous sommes partis à 7h30. On a marché sur un chemin à côté d’une route toute la journée, puis nous sommes passés dans une zone commerciale comme avant chaque grande ville. Bref, on a fait une étape grande ville et le temps passe vite. On est déjà à Léon


Eric : P est en super forme. Moi, beaucoup moins de fièvre, le rhume m'empêche d’apprécier l’arrivée magique sur Léon, ses magasins, garages, zone commerciale. Ce doit être la fièvre qui me fait délirer. Lol. En fait très pénible Léon, à l’exception de la vieille ville. Nous passons à la poste pour récupérer le courrier de P. Heureux ! Et dans les nouveautés espagnoles, un burger king. Repas vite fait, plus sieste obligatoire. Ce soir, nous mangeons pour la dernière fois avec notre ami Russel, l’américain.


Samedi 24 décembre : Saint Martin del Real Camino

P : On s’est perdu dans Léon. On a mis 30 mn pour retrouver le camino, puis on a bu un café avec un américain, avant de lui dire au revoir, longue vie à toi companiero americano. Il va me manquer. Nous avons pris une photo ensemble, puis nous avons repris le chemin. Aujourd’hui, c’était pas top. Il y avait beaucoup de routes et beaucoup de voitures. Ce soir, on va bien manger. Joyeux réveillon à tous.


Eric : Comme d’habitude, nous nous levons de bonne heure pour traverser cette grande ville de Léon. Nous avons rendez-vous avec l’américain vers 8h45 pour prendre un café et un petit déjeuner. Nous profitons de la présence d’une pèlerine pour prendre une photo devant le grand motel de Léon (comme dans le film The Way (Le Chemin). A voir. Puis, nous partons en forme. Peu d’auberges en ce 24 décembre. Nous trouvons de quoi nous loger et cerise sur le gâteau, nous allons manger avec la famille qui nous accueille, plus sept pèlerins,un repas de Noël. Merci à Seuil pour la participation exceptionnelle en ce jour de réveillon. P est aux anges. Bon réveillon à tous !


Dimanche 25 décembre : Astorga (25 km)

P : Joyeux Noël à tous ! Hier soir, on a passé un très bon réveillon. On a mangé un tajine avec l’hébergeuse, sa famille et les autres pèlerins. On a passé un très bon moment. On a bien mangé et on s’est bien amusé. Ce noël restera gravé dans ma mémoire. Ce matin, on est parti sous la pluie. On a marché à côté de la route. Aujourd’hui, tout est fermé sauf une station essence là où on s’est arrêté boire un coup et manger, puis on est arrivé quelques heures après.


Eric : Départ à 7h30 comme d’habitude, en ce jour de Noël. Le ventre encore rempli du festin d’hier, nous déambulons dans les rues vides. Comme pour souhaiter un bon Noël, la pluie s’invite à notre marche. Pas de gîte à l'étape prévue, nous pousserons de quelques kilomètres afin de pouvoir dormir à Astorga. Bien loin du repas d’hier, ce soir, salade composée, plus pâtes pour P. Demain : repos.





Lundi 26 décembre : Astorga – repos

P : Ça fait cinq mois que je suis à Seuil. Aujourd’hui on a dû partir du gîte à 8h30. On s’est baladé en ville. Tout est fermé sauf un café bar. On ne va pas faire grand chose aujourd’hui, à part se reposer et se balader. Ciao.


Eric : Quel dommage. En guise de grasse matinée, l’hospitalier du gîte nous demande de partir pour 8h30 et revenir à 14h. Dans sa grande gentillesse, il n’oblige pas à prendre nos sacs. Ouf ! Petit déjeuner dans un bar ouvert, merci car en Espagne le 26 décembre tout est quasiment fermé. Nous ferons le tour de la ville et à 14h sieste.


Mardi 27 décembre : Rabanal del Camino (22km)

P : On est parti à 7h15. On a bu un coup au café, puis nous sommes partis d’Astorga. Les paysages d’aujourd’hui ont été très variés. Il y a eu de la route, des chemins, des forêts et des montagnes et un très joli soleil. J’ai bien aimé cette étape en pleine conscience avec moi-même et rien que moi-même. On est arrivé à 13h au gîte. Ciao.


Eric : Départ 7h après une bonne journée de repos, nos jambes sont légères et prêtes à marcher 25 km de notre étape.

Le chemin se fait tranquillement et les bornes kilométriques défilent, la dernière aperçue 250 km jusqu’à Santiago. Nous arrivons dans ce petit village de Rabanal del Camino vers 13h30, ce qui nous laisse le temps de la sieste et du repos.


Mercredi 28 décembre : Molinaceca (25 km)

P : Mon sac est prêt, on déjeune et nous partons sous les applaudissements de l’alarme Verisure du gîte. Aujourd’hui, il y a eu pas mal de dénivelés, ça m’a bien réveillé, ça faisait longtemps qu’on n’avait pas eu de dénivelé. Ça fait plaisir un peu de dénivelés de temps en temps. Il a plu vers la fin de l’étape. Les paysages étaient magnifiques. On est arrivé à 14h30. Je suis fatigué. Ciao.


Eric : Départ matinal comme d’habitude 7h. Seul un coréen, décide de partir avant nous. Conclusion, il déclenche l’alarme et tout le monde est réveillé. Nous profitons de ce brouhaha pour rejoindre le chant des oiseaux et le bruit du vent dans les arbres. Très vite, le jour se lève, cela veut dire que nous avons déjà bien marché, sans fatigue. Cette étape est super belle, ça commence à remonter vers les montagnes. Moment d’introspection intense pour nous deux à La Cruz de Ferro.


Jeudi 29 décembre : Ponferrada (8 km)

P : On s’est levé à 7h30, on a déjeuné, on a pris notre temps, puis nous sommes partis. A la sortie de la ville, on a vu une magnifique statue de Saint Jacques. Il a plu et il pleut encore. Je suis content qu’on ait pu faire une petite étape. On va pouvoir se reposer un peu, en plus on a cinq jours d’avance. On va pouvoir se “la couler douce” à Santiago et à Fisterra. J’ai hâte de terminer la marche pour voir ma famille. Elle me manque. Ciao, adios


Eric : Petite étape aujourd’hui pour nous caler sur les auberges ouvertes pour le 31. Le passage à l’année 2023 qui, habituellement se fait en “3-2-1”, risque pour nous d’être plus long. En effet, nous serons apparemment esseulés et fêterons la bonne année au réveil.

Gîte magnifique ce jour à Ponferrada. Très belle ville à visiter. Une borne à l’intérieur nous informe que Santiago est à 210 km d’ici. Ça défile.


Vendredi 30 décembre : Villafranca (25 km)

P : On est parti à 7h du gîte, on a déjeuné dans un bar café, puis nous sommes partis sous la pluie. J’ai le moral à 10 sur 10. Si je devais choisir une couleur entre rouge, orange et vert ce serait vert !!! Aujourd’hui, il nous reste moins de 200 km avant Santiago. Je suis fier de moi. J'ai fait 3100 km à pied depuis que je suis à Seuil. Si on y réfléchit bien, ce n'est pas tous les jeunes de mon âge et de mon gabarit qui feraient une chose pareille. Sinon on a vu des paysages à couper le souffle. Ciao.


Eric : Une belle étape de 25 km où nous avons re-côtoyé les vallons et les Piémonts espagnols. Belle étape, c’est vite dit, car nous n’avons presque pas sorti le nez de la cape. Partir de nuit (7h) a toujours quelque chose de magique, mais à Ponferrada cela se démultiplie tant la ville est belle.

Je suis heureux de retrouver le gîte de Villafranca et son hospitalier permanent, un homme exceptionnel qui a posé (après des milliers de kilomètres) ses chaussures ici. A découvrir vraiment.


Samedi 31 décembre : Ruitelan (22 km)

P : On a déjeuné à 8h, puis on est parti. Aujourd’hui, on a fait beaucoup de pauses. Je suis de plus en plus fatigué. J’ai mal aux genoux. Ils ont encore lâché aujourd’hui. Bref, sinon, je profite de ce dernier jour 2022 pour embêter un peu Eric parce que demain, je suis un homme nouveau. J’arrête toutes les bêtises.Ciao


Eric : Ca y est, dernier jour de marche. Oh non ! dernier jour de l’année. Nous avons trouvé une auberge dans un tout petit village avec une surprise pour P. Ce soir, nous serons une petite dizaine. On mange vers 10h et aux 12 coups de minuit, on mange 12 morceaux de raisin. Symbole de la prospérité espagnole. J’en parlerai à Paul pour voir si ça fonctionne. Lol. Bonne forme générale, car demain c’est la dernière ligne droite pour nous deux. Je vous souhaite, à vous lecteurs de la marche de P, une merveilleuse année 2023.


Dimanche 1er janvier : O’Cebreiro(12 km)

P : Salut chers lecteurs. Bonne année 2023 à tous. Je vous souhaite tout le meilleur du monde. Bref. Nous sommes partis à 9h. Il pleut et il y a des rafales de vent et pour couronner le tout, il y a pas mal de dénivelés en montée et avec le vent qui nous poussait sur le côté, c’était assez compliqué et la largeur, mais j’ai bien aimé cette étape parce qu’elle m'a montré de quoi j'étais capable et elle m’a fait sortir de mon mental. Ciao


Eric : Premier jour de l’année 2023. Aie, aie, c’est un peu dur, couchés à 1h30… Ce matin,, l’étape qui nous attend est physique. Deux cols super sympas nous amènent en Galice. Dernière région avant Saint Jacques. La Galice espagnole, c’est notre Bretagne à nous… bien verte. Nous sommes attendus comme il se doit avec des trombes d'eau et une tempête de vent. Nous ne sortirons pas le nez de notre cape jusqu’à notre arrivée à l’auberge.


Lundi 2 janvier : O’ Cebreiro

P : La routine du repos. On a pris des photos du village qui était magnifique. J’ai lu. On a bu un coup. On a mangé des hamburgers. On s’est régalés. Ciao


Eric : Nous décidons d’une journée de repos à O’Cebreiro où nous profitons apparemment du beau temps. Quelques photos au lever du soleil, rapport pour l’un, balade et quartier libre pour l’autre et demain c’est reparti.

Reposant ce village avec des photos à prendre toutes les heures en fonction de la luminosité. Magique


Mardi 3 janvier : Triacastela (20 km)

P : On a préparé le sac.On est allé déjeuner au café du coin, puis nous sommes partis. On a eu du dénivelé. On a fait une pause boisson, on a pris le pique-nique, puis on est reparti. Les paysages étaient majestueux à couper le souffle, puis on est arrivé. Ciao


Eric : Etape débutée comme nous en avons l’habitude vers 7h30 le matin. Nous quittons O’Cebreiro sous un froid glacial, mais un soleil bientôt présent pour nous réchauffer. L’étape est splendide, montagne, soleil…

Pause casse-croûte en pleine vallée et déjà on aperçoit le village de notre étape. On marche trop vite. Demain, on essaiera en marche arrière.


Mercredi 4 janvier : Sarria (20 km)

P : On est parti à 7h du gîte, on a déjeuné dans un café, puis on est parti. Les paysages étaient à couper le souffle, le chemin était magnifique. La vie est belle. J’ai hâte que ça se termine. Je fatigue et quand nous sommes arrivés, on s’est reposés. Ciao


Eric : Une bonne nuit, sans bruit, deux pèlerins dans un dortoir de 56 places, Pacôme et moi. Nous en profitons pour une grasse matinée, 7h30 pour un petit déjeuner prévu à 8h. La journée de marche se passe sans grandes difficultés. Nous arrivons tout de même fatigués à Sarria où nous dormons dans le même style d’auberge municipale.


Jeudi 5 janvier :

P : Ce matin, on est parti. A la sortie de la ville, on a bu un café et j’en avais bien besoin parce que j’ai très mal dormi. Je me suis réveillé quatre fois dans la nuit. Au bout de 15 km, je vois la borne qui annonce 100 km restants. Je ne me rendais pas compte qu’il s’est déjà passé 4 mois et demi à Seuil. C’est passé trop vite 3 200 km. Je suis heureux et mélancolique en même temps, sinon on a passé une bonne journée.


Eric : Etape sympathique, on redescend, on le sent. C’est assez facile physiquement.

On croise de plus en plus de villages, dont un majestueux panneau nous annonçant que Compostelle est seulement à 100 km.

C’est fou, nous discutons avec Pacôme de cette notion de temps du fait qu’hier, nous nous rencontrions et qu’aujourd’hui, c’est bientôt fini.


Vendredi 6 janvier : Palas de Rei

P : On est parti à 7h prendre le café. On a eu des doutes au début de l’étape pour trouver le chemin,, puis après ça allait. Aujourd’hui c’est férié, tout est fermé à 14h. Nous sommes arrivés au gîte, on a bu un coup, puis on a fait le quartier libre. On a mangé et on s’est couché. Ciao.


Eric : Les étapes se suivent et se ressemblent. Les gîtes sont tous identiques les uns aux autres. C’est plutôt impersonnel, mais ils ont l’avantage d’être toujours ouverts en Galice. Impressionnant. Nos pas sont sereins, on est certains maintenant d’aller au bout. Cependant, on garde le même rythme du lever et du coucher.


Samedi 7 janvier : Arzua

P : On est parti à 8h du village avec les capes de pluie sur nous. On a marché jusqu’à une ville, puis on a mangé. On est reparti, puis on est arrivé. Ciao.


Eric : Heureusement, aujourd’hui ce n’est plus férié, nous avons pu boire un café dès le départ. Belle étape de forêt exclusivement aujourd’hui. Nous rallierons facilement Arzua, grande ville, aux portes de Santiago. On sent Saint-Jacques d’ici. Encore quelques kilomètres. Nous sommes tout de même fatigués.


Dimanche 8 janvier : Sant'irene

P : On est parti sous la pluie, on a bu le café, puis on a marché. J’ai remarqué que les Espagnols ont pas mal de temps pour faire la fête, mais pour travailler, il n'y a plus personne en Espagne. Il y a peu de choses ouvertes. Il y a seulement des bars et tabacs, le reste est ouvert deux jours par semaine, sinon nous on a fait une belle étape. On est arrivé à 13h. Ciao.


Eric : Départ 7h30 environ en pleine forme, juste cette pluie qui n’en finit pas. On remet les capuches et c’est parti pour toute la journée sous la visière orange de notre cape. Cela fait un peu de couleur dans notre grisaille.

Nous faisons une petite étape et on se rapproche toujours de Santiago.

Demain, nous avons décidé de dormir aux portes de Santiago pour y être tôt le surlendemain.


Lundi 9 janvier : Santiago

P : On est parti à 7h, on a pris un café, on a tracé jusqu’à l’étape de base et on est arrivé à 13 h et là on a vu qu’il était trop tôt donc on est allé à Santiago, puis on s’est baladé. La cathédrale est magnifique, à couper le souffle. Ciao


Eric : Nous décidons de nous arrêter aujourd’hui aux portes de Saint Jacques pour profiter de Santiago, le matin sans personne sur place. En fait, cette petite étape nous a fait arriver à 13h. Là, une mouche nous pique, nous prenons nos sacs pour aller jusqu’à Saint Jacques et décidons de dormir là-bas. L’arrivée nous permet de prendre tout le temps pour visiter.


Mardi 10 janvier : Santiago – Repos

P : Je me suis réveillé à 8h30. On a bu un café, on a fait la Compostella. Elle est sublime. On s’est baladé le matin. Comme on est dans les dix premiers, on a mangé gratuitement. Il a plu, on a mangé le soir KFC, puis on s'est couché.


Eric : Le début de cette journée est consacré à faire les papiers officiels, compostella, justificatif kilométrique. Nous avons eu la chance de bénéficier, comme les dix premiers pèlerins de la journée, d'un repas hospitalier dans un bon restaurant de la place. (coutume des XIV et XV° siècles. Merci pour cela ! Visite de Santiago en général


Mercredi 11 janvier : Santiago – Repos

P : On se réveille à 7h, on part chercher un colis à 6 km aller et 6 km retour pour nada, comme on dit en Espagne. Puis, on s’est baladé, on a fait des achats. Ciao


Eric : Nous décidons d'aller chercher un colis de P au centre de tri de la ville. Conclusion: 2h45 de marche, 14 km. Pas mal pour un jour de repos.

Quelques emplettes, repas, repos, car demain nous repartons pour les quatre derniers jours de marche. Aujourd’hui, apparemment ce sera le seul jour de soleil de la semaine.


Jeudi 12 janvier : Negreira (23/22 km)

P : On est parti à 9h du gîte. On a traîné toute la journée. C’est dur de reprendre la marche. Je fatigue de plus en plus, mais bon ça va tenir jusqu’à Fisterra, trois jours seulement et c’est fini. Alors, s’il vous plait, mes genoux tenez jusqu’à la fin de la marche ? J’ai envie de voir le Finisterre espagnol. Sinon, ça va bien Je suis fier de moi pour tous les kilomètres parcourus depuis six mois 3 400 km à mon compteur. Ciao


Eric : C’est reparti pour quelques étapes afin de toucher l'eau du bout des terres. Nous sommes accompagnés de la pluie et elle est persévérante, comme en Bretagne ou en Belgique. Beaucoup de route pour cette première étape. Nous arrivons donc à Fisterra et comme par magie, voulant nous féliciter, le soleil nous accueille nous permettant même une magnifique baignade.

Nous avons la chance d’apercevoir deux dauphins et peut-être en regardant bien au loin de vous apercevoir tous. Nous allons jusqu’au phare, puis nous devons rentrer sur Santiago ce soir car demain, retour en France par avion. Fin de la marche.


Vendredi 13 janvier : Mazaritos


Eric : Toujours et toujours de la pluie, mais en fait, on ne la sent plus vraiment. Nous avons hâte de finir.

Les genoux de P vont bien. Il va bien et même si la fatigue est présente, la motivation l’est encore plus.


Samedi 14 janvier : Corcubion

Eric : On se lève comme d’habitude et on part sous la pluie. Ah, je vous l’ai déjà dit ? Non, c’était hier et avant-hier ou encore demain.Enfin on marche, on ne se sent pas seuls, on se sent entourés.

Magnifique petit village côtier, Corcubion où nous passerons notre dernière nuit.


Dimanche 15 janvier : Fisterra

P : Ce blog est un résumé des 3 dernières journées de marche. On a continué notre voyage jusqu’à Fisterra. On a passé des bons moments, comme courir en se déshabillant, on a sauté dans l’océan et on s’est baigné. On est arrivé. La marche s’arrête. Allez c’est fini. A moi la liberté, ici commence une nouvelle vie. Merci à tous ceux qui m’ont soutenu dans cette marche. Bien à vous et buena vida à todos. Adios


Eric : Et voilà c’est le grand jour. Nous partons rallier Fisterra, ville objectif depuis le 23 octobre 2022.

Le temps pluvieux nous accompagne, mais aujourd’hui c’est vous tous qui nous accompagnez : famille, amis, hébergeurs, pèlerins, rencontres… et un grand merci à vous tous, car ce ne sont pas que les jambes de P qui ont fait cette réussite, c’est aussi et surtout sa tête, là où vous êtes tous présents. Merci.








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