Marche de Yasxxx

Marche de Yasxxx accompagné par Pierre

Vendredi 19 septembre : Boins

Y : Journée très ensoleillée. On a bien marché. Les paysages étaient jolis. La “maison jaune” est très belle.

Pierre : Grand départ de la marche de Y. Ce matin, réveil à 5h45 à l’auberge de jeunesse de Saint Etienne. On se fait le plus discret possible et on file à l’anglaise pour prendre le train jusqu’au Puy en Velay. Des fêtes médiévales s’y préparent pour tout le week-end et on prend le temps de se promener. On grimpe à la cathédrale récupérer nos passeports du pèlerin et c’est parti pour une chasse aux tampons de 1700 km jusqu’à la Galice, on est super motivés. Au programme du jour : 15 km sous un soleil estival jusqu’à Boins, une première journée très agréable.

Samedi 20 septembre : Monistrol

Y : Journée très chaude. On a mangé dans un “donjon” chapelle de Rochegude. Une fois arrivé, je me suis baigné près du gîte du pont Eiffel où l’on va dodo ; avec Pierre on a fait des mots fléchés.

Pierre : Encore une belle journée sur les chemins de la Haute-Loire. 18 km parcourus sans difficultés malgré un peu de dénivelé. Une pause-café à Saint Privat d’Allier et un magnifique pique-nique depuis la chapelle de Rochegude et son large panorama. On s’aventure même à escalader quelques rochers pour atteindre les ruines d'une tour médiévale. Ensuite, on est descendus jusqu’à Monistrol où l’on a trempé les pieds dans l’Allier.

Dimanche 21 septembre

Y : Il a plu de la m…. On est arrivés à 10H30 à Saugues. Des éclairs sur le chemin. On a croisé une statue de la bête du Gévaudan. On a une très belle vue sur les montagnes.

Pierre : Après deux premières journées d’été, l’automne nous a vite rattrapés. Aujourd’hui, l’étape était courte jusqu’à Saugues, 12 km seulement pendant lesquels nous nous sommes fait laver par la pluie et l’orage. Nous étions très heureux d’arriver et de nous réfugier dans un café.

Lundi 22 septembre :

Y : Il a re-plu, mais moins qu’hier, c’est déjà bien. Pierre s’est fait racketter son repas du midi par un chat. Ce soir on dort au Sauvage. C’est très beau. On va bien dormir.

Pierre : Deuxième journée pluvieuse sur les chemins et cette fois, à mesure que nous gagnons de l’altitude, la pluie devient glacée. Chaque abri est une occasion rêvée de se mettre au sec et de tenter de se réchauffer. Pas facile quand il fait 5°C et que nous sommes trempés. On garde malgré tout le moral jusqu’à notre arrivée au domaine du Sauvage où l’on passera la nuit.

Mardi 23 septembre

Y : J’ai fait mes 13 km. Petite marche aujourd’hui. J’ai découvert les chips beurre salé, un délice. On a descendu 400m de dénivelé. On est à Saint Alban, très pentu, mais ça va ; c’était une belle journée.

Pierre : courte étape de 13 km jusqu’à Saint Alban sur Limagnole. Ce matin on prend le temps avant de quitter la ferme du Sauvage, le temps des premiers au-revoir avec des compagnons de route (ou plutôt de chemin !) rencontrés le premier jour à Bains.

On s’élance ensuite dans la forêt et la brume où l’on franchit notre première frontière départementale : nous voici en Lozère ! L’arrivée à Saint Alban se fait en milieu de journée, ce qui nous laisse le temps de nous rendre à la scénovision, spectacle interactif qui nous éclaire sur l’histoire de la Bête du Gévaudan et de la commune.

Mercredi 24 septembre

Y : Petite étape. Il a plu, mais ça va. J’ai mangé un sandwich. J’ai ramassé des pierres rose saumon. Magnifique dans ma collection de trois cailloux. On est au gîte de Aumont Aubrac. On est bien avec Pierre.

Pierre : Cap sur l’Aubrac ! Nous quittons Saint Alban pour rejoindre Aumont-Aubrac. Une bonne quinzaine de kilomètres où l’on croise peu de marcheurs. On profite de la tranquillité du chemin pour marcher en silence pendant une heure, c’était très agréable et dorénavant, nous nous prêterons à cet exercice chaque jour.

Jeudi 25 septembre : Nasbinals

Y : Belle journée, les paysages étaient jolis. On a rencontré un écrivain qui s'appelle : 1 Love : On l’a vu dans un four et il m'a appris à déplacer du feu.  Il m’a donné des champignons. On est repartis. On est arrivés à Nasbinals. On a fait les courses. Ils ont augmenté les “Napolitains”, c’est honteux. 1Love a fait un livre qui si tu l’aimes bien tu donnes la somme du livre à un enfant qui meurt de faim. Très belle journée.

Pierre : Encore une journée presque hivernale. Pluie, vent et même de la grêle ! Heureusement les paysages de l’Aubrac sont superbes et on passe de bons moments sur les sentiers. On a rencontré un écrivain qui nous offre des champignons et apprend à Y comment maîtriser le feu, le tout dans un magnifique four au détour d’un village. On boucle les 26 km sans trop de difficultés pour enfin arriver à Nasbinals où nous faisons escale ce soir.

Vendredi 26 septembre : Saint Chély

Y : Très belle journée sans la cape, ça fait plaisir. On a mangé des frites avec Pierre. On a fait une montée et on est arrivés dans le gîte. On a allumé le feu dans la cheminée. J’étais obnubilé par le feu.

Pierre : Ce matin, nous quittons Nasbinals pour terminer notre traversée de l’Aubrac. On passe dans l’estive où nous partageons le chemin avec les troupeaux. Y est impressionné mais se montre courageux lorsque nous devons marcher au milieu de dizaines de vaches ! On poursuit par une longue descente jusqu’à Saint Chély où l’on déguste une assiette de frites. On termine la journée posés devant un joli feu de cheminée.

Samedi 27 septembre : Espalion

Y : Le soleil est revenu. Je suis trop content. On a mangé des burgers avec Pierre et des napolitains. On a fait du thé avec des feuilles de menthe. Très bon. On a vu des poissons et un écureuil. Très belle journée.

Pierre : Bye, Bye, l’Aubrac, bonjour la vallée du Lot ! Aujourd’hui, on s’est régalés : de beaux chemins, peu de montées et une météo superbe. Après une semaine de pluie c’est très appréciable. On traverse le joli village de Saint Côme d’Olt où l’on déjeune d’une tartine bien fromagère dans une boulangerie. La suite consiste à suivre le Lot jusqu’à Espalion, notre fin d’étape du jour. Pour conclure, on se régale ce soir : burger maison.

Dimanche 28 septembre: Campuac

Y : J’ai mal aux jambes, 27 km, ça pique. On a bien mangé : pain/fromage. Trop bon. Le gîte est très bien. J’ai adoré le dîner : entrée, plat, fromage, dessert. J’ai mis le baume du tigre.

Pierre : Dixième journée de marche consécutive pour notre binôme. Départ matinal d'Espalion pour 27 km jusqu’à Campuac. L’étape est difficile avec plus de 800m de dénivelé positif. On fait une bonne pause dans le joli village d'Estaing avant de bifurquer sur le GR6, plus sauvage et plus sinueux, mais les paysages valent les efforts fournis ! On arrive fatigués mais on peut profiter de la cheminée pour se réchauffer et se détendre. Demain : direction Conques !

Lundi 29 septembre : Conques

Y : Journée très ensoleillée. Le gîte est grand. J’aime bien. Grande terrasse, jardin. Super. J’ai acheté du nougat, le mec m’a fait une offre 26 € réduction 10 € super la journée parfaite. Je quiffe la marche.

Pierre : Magnifique journée passée dehors. Départ matinal de Campuac sur le GR6, quelques kilomètres paisibles pour retrouver le GR65. On traverse les beaux villages d’Espeyrac, puis de Sénergues où l’on déjeune. Après le repas quelques portions forestières, puis une route de crêtes qui surplombe la vallée. Une descente vertigineuse et nous voilà à Conques, superbe citée d’un autre temps où nous prenons nos quartiers à côté de l'abbaye Sainte Foy.

Mardi 30 septembre : Livinhac-le-Haut

Y : J’ai pris en photo une mante religieuse. Magnifique.

J’ai vanné Pierre avec sa calvitie. Très drôle. Ha ha !

Très belle journée ensoleillée.  Parfait.

Petit village. Parfait.

On a mangé un burger. Parfait.

Je suis le seul dans le dortoir pour trois personnes et avec un lit de 2 places. Parfait.

On a vu des jeunes filles de mon âge. Parfait.

Je vais bien dormir.

Pierre : Départ de Conques par une montée sèche. A mi-chemin, on a sonné les cloches d’une petite chapelle pour encourager les autres marcheurs. On se retrouve ensuite sur une crête d’où l’on admire une magnifique mer de nuages sur les deux versants, quelle veine ! Ensuite beaucoup de bitume jusqu’à Livinhac-le-Haut, une assiette pèlerin copieuse au restaurant du village et direction le lit.

Mercredi 1er octobre : Figeac

Y : On a bien marché. Le gîte est super pour notre journée de repos. On a mangé au restaurant. Super. On a mangé un burger, en dessert une glace, plus un goûter. Parfait

Pierre : Dernière étape avant notre première journée de pause, le tout sous un beau soleil. On quitte Livinhac avec un camarade belge et on passe la journée à trois. On discute, on rigole et on ne voit pas les kilomètres défiler. Arrivés à Figeac, Y nous offre une glace, sympa ! On prend nos quartiers au gîte et ce soir on dîne encore au restaurant, on s’embourgeoise depuis quelques jours.

Jeudi 2 octobre

Y : Réveil à 7h35 ; grasse matinée devant les dessins animés, petit déjeuner : petit pain et chocolat chaud.

Marche dans la ville

Pierre : Première journée de pause à Figeac, jolie ville au bord du Célé. Ce matin, on prend le petit déjeuner à la boulangerie avant une virée essentielle à la laverie avant le retour sur le chemin demain. On va ensemble se promener avant de déjeuner au fast-food. Long temps calme pour bien se reposer avant une énième balade dans les magnifiques ruelles pittoresques de la ville. Ce soir, on se cuisine un petit plat, on regarde un peu la télé avant d’aller se coucher.

Vendredi 3 octobre

Y : Je me suis créé une sarbacane. Ce soir, c’est pâtes bolos. J’ai pris une photo de la ferme gîte Libellule. Super. Un chien est venu nous voir. On va bien dormir.

Pierre : Et c’est reparti sur les chemins ! Départ de Figeac avant de s’engager dans la pente raide qui nous attend, on prend des forces à la boulangerie. Ensuite, une montée courte, mais difficile pour remonter sur la crête, là-haut la vue est superbe. On refait une pause au bistrot de Faycelles avant de s’enfoncer dans une portion sauvage de presque 10 km : pas d’eau, pas d’abri, heureusement, nous avions fait des réserves et où on pouvait pique-niquer tranquillement au bord du chemin. On termine l’étape en passant par Gréalou où l’on prend un soda pour se redonner un peu d’énergie. Enfin, on arrive à la ferme où nous longeons ce soir pour profiter de la fin d’après-midi en terrasse, entourés d‘animaux.

Samedi 4 octobre :

Y : Petite journée demain 19 km, aujourd’hui 27 km, ça pique aux jambes. Arrivée à 15h. Pas mal le camping, ensuite on a fait les courses, on est rentrés, on a regardé un film ”The Truman Show”. C’était super. On a mangé du risotto chorizo. Super. Là, on va dormir.

Pierre : Une journée sous la grisaille du Quercy où nous avions pour objectif : éviter les grosses pluies de la fin d’après-midi. On marche à bonne allure jusqu’à une première pause à Cajarc où Y admire une magnifique caverne sous la falaise. Ensuite, on évolue dans de beaux sentiers rocailleux.  On s’installe au gîte 5 mn avant le déluge : mission accomplie !

Dimanche 5 octobre

Y : J’ai joué à la pétanque avec Pierre. Il est trop fort. Le gîte est super, un genre de château. Trop beau. On a bu un coup en terrasse et on est rentré. La literie est super, on va bien dormir.

Pierre : Ce matin, on traîne un peu volontairement au moment du départ. Notre étape est courte, pas besoin de s’activer trop tôt.  On s’achète un pique-nique et on part pour une heure de silence dans les jolis chemins du Quercy.  Une halte café à Varaire, puis pause déjeuner à Back, sous le soleil, on est pas mal. On conclut ces 17 km en début d’après-midi à notre arrivée au couvent de Vaylats, un peu de pétanque et un verre au bar du village en attendant l’heure du dîner et une nuit de repos bien venue.

Lundi 6 octobre : Cahors

Y : On a bien marché (25 km). On a fait les courses, j’ai lu et nous sommes bien arrivés à 15h à Cahors. C’est super grand. On va bien dormir. Demain, journée de pause à l’hôtel, c’est super.

Pierre : Une journée qui démarre dans la fraîcheur, on se hâte un peu pour se réchauffer. Le soleil arrive ensuite et ne nous lâchera pas de toute l’étape. On profite de quelques pauses et on prend le temps de discuter avec quelques marcheurs rencontrés la veille et recroisés aujourd’hui. On arrive finalement à Cahors où nous logeons dans un hôtel pour les deux prochaines nuits. Place à une journée de repos, particulièrement pour nos pieds et nos dos qui abandonneront chaussures et sac de rando pour quelque temps.

Mardi 7 octobre : Cahors

Y : Réveil à 2h du matin, car un mec n'arrêtait pas de crier. Pas grave.

Le petit déjeuner de l’hôtel est très bien.

Mon nouveau pantalon est trop bien.

On a mangé un sandwich, ça passe.

Et on a été voir Avatar La Voie de l’Eau (3h12) c’est long, mais c’est pas grave. On va bien dormir

Pierre : Journée off à Cahors. Ce matin, l'hôtel nous offre le petit déjeuner après l’intrusion nocturne d’un individu dans notre couloir. On file faire une virée shopping, puis on se promène au bord du Lot jusqu’à déjeuner aux abords du Pont Valentré. En fin d’après-midi, on va voir Avatar en 3D, sympa mais (trop) long. Place à une bonne nuit avant de reprendre notre avancée dès demain matin

Mercredi 8 octobre : Lascabanes

Y : Journée très bizarre. On était en train de marcher et on voit un serpent écrasé et plus loin vers 11h, une tête de chevreuil coupée. Mystère - Mystère. Le gîte est bien. J’ai lu un livre. Dehors on va bien manger et bien dormir

Pierre : Ce matin, nous quittons Cahors sous un grand soleil pour retrouver la campagne lotoise. Quelques montées en début d’étape jusqu’à La bastide Marnhac où nous marquons un premier arrêt. La suite est plutôt facile et les sentiers toujours aussi agréables. Quand il fait beau, tout paraît forcément plus simple. On s'arrête sur une table de pique-nique pour déjeuner sur la crête avant de redescendre à Lascabanes où nous séjournerons ce soir au Nid des Anges. Notre hôte nous y offre le dîner, nous sommes chanceux et reconnaissants.

Jeudi 9 octobre : Lauzerte

Y : Belle journée, couverte à l’heure de midi. Pierre et moi on a fait des paniers avec des marrons. Il triche…. Il est très fort. Le gîte est super. La dame est gentille. On va bien dormir et bien manger

Pierre : Ce matin, tout le monde s’affole dans le dortoir dès 6h45. On se demande pourquoi. On s’active donc et on prend le petit-déjeuner tous ensemble. A 7h45, nous sommes sur le chemin pour parcourir 24 km jusqu’à Lauzerte. Les “énervés” du réveil ont fini par traîner sur les corn flakes et on ne les reverra pas, on se demande bien pourquoi toute cette agitation matinale !

On prend donc le temps, on marque pas mal de pauses pour éviter d’arriver trop tôt à destination. On improvise même une partie de basket avec des marrons et un arrosoir ! Accueillis par Nicole dans son gîte, on profite de délicieuses crêpes pour le goûter.

Vendredi 10 octobre : Moissac

Y : Bien la journée à cause d’un caillou on a monté l’insurmontable. Le gîte est super : petite glace au goûter. Ce soir c’est pizza. On a bien mangé et on va bien dormir.

Pierre : Longue étape de 29 km jusqu’à Moissac, quelques côtes bien raides, mais l’idée de manger une pizza ce soir a motivé Y à avancer. Ça grimace un peu en fin de journée mais la journée de demain est plus plate le long du canal et on compte prendre notre temps pour se “refaire la cerise” !

Samedi 11 octobre : Auvillar

Y : Journée très plate, c'est nul, mais sinon bonne journée. Le gîte est super grand ; chambre super. Ce soir, c'est pâtes et maquereaux. Ce soir, on va bien dormir et bien manger, belle vue sur les champs.

Pierre : Départ dans la brume après un joli lever de soleil sur les hauteurs de Moissac. L’étape d’aujourd’hui est de loin la plus facile depuis le début de notre marche, 20 km de plat et une dernière ascension jusqu’à Auvillar. On marche ce matin le long du Canal des Deux Mers, à l’abri des gigantesques platanes. Un long break sur la terrasse d’une maison éclusière avant une longue portion de route départementale. A l’arrivée, on passe un moment sur les bords de la Garonne, puis direction notre gîte pour un repos bien mérité.

Dimanche 12 octobre : Castet-Arrouy

Y : Belle journée ensoleillée. 27km. Le gîte est super. Ce soir :  apéro avec des jeunes du chemin. Super. J’ai bronzé. Super. On va bien manger et bien dormir dans le réfectoire dans un lit bien douillet.

Pierre : Encore une magnifique journée, on avoisine les 25°c dans l’après-midi. Au bout de quelques kilomètres, on quitte le Tarn et Garonne, nous voilà dans le Gers ! On profite de notre gîte qui se trouve dans l’ancienne école du joli village de Castet-Arrouy, on dort dans une ancienne salle de classe où sont affichées des photos d’écoliers des années 50 à 70.

Lundi 13 octobre : La Romieu

Y : Départ à 7h30 à l’aube. C’était très beau. - 30 km - notre record. J’ai chassé des lézards. Le gîte est super : jardin super, grande table de ping-pong, panier de basket, petit apéro

Pierre : Départ à l’aube ce matin où nous profitons du lever du soleil sur les collines gersoises. A 9h30, on a déjà parcouru 10 km sur les 30 prévus aujourd’hui. Heureusement que le thermomètre monte en flèche à partir de midi, environ 26°c, ça tape ! De colline en colline, on atteint facilement La Romieu où nous attend notre hébergement du soir. Au programme un peu de détente et de tennis de table avant de dîner.

Mardi 14 octobre : Condom

Y : Journée très petite, seulement 13 km. Arrivés à Condom, on a bu un coup. J’ai goûté le saucisson de canard. Trop bon. Ce soir c’est kébab. Super. On va bien manger et dormir.

Pierre : Après un petit déjeuner de rois, nous quittons La Romieu pour une courte étape en direction de Condom. Sur le chemin, on prend le temps de discuter et de partager quelques kilomètres avec d’autres marcheurs. Demain, nous prendrons une journée de pause et ne sommes pas sûrs de tous nous recroiser, on prend donc le temps de se saluer, peut-être pour la dernière fois. A 15h, on rencontre Pierre, le “dernier troll du Gers”, selon ses propos, qui nous hébergera pour les deux prochaines nuits. On flâne ensuite dans le village avant d’aller dîner au kébab.

Mercredi 15 octobre : Condom

Y : Je suis allé pour la première fois au sauna à 90°c. Il faisait chaud. Je me suis bien relaxé. J’ai dormi 2h, ça m’a fait du bien. Premier quartier libre. Très bien. Je me suis promené dans Condom, petite ville. Ca va, je me suis acheté du saucisson aux cèpes. Trop bon.

Pierre : Journée de repos à Condom. Contrairement à nos précédentes journées de pause aujourd’hui, nous avons fait le choix de vraiment prendre le temps de nous reposer. Ce matin, à la suite d’un copieux petit-déjeuner en compagnie de trois autres pèlerins, nous filons pour 1h30 dans un espace bien-être d’un bel hôtel : piscine, jets massants, transat et sauna, de quoi bien se relaxer ! Après, le repas m’écrase totalement, 1h30 de sieste pour moi, plus de 2h pour Y. On part ensuite se promener et Y profite de son premier quartier libre avant de me rejoindre en terrasse pour un verre au soleil. Ce soir, Pierre, notre hôte, nous invite à dîner.

Jeudi 16 octobre

Y : Aujourd’hui, on a vu des chevreuils, trop cool. Il nous reste 1000 km avant Saint Jacques. On visite l’un des villages les plus beaux de France. J’écris mon blog sous un ciel étoilé. Le gîte est super.

Pierre : Aujourd’hui, on repart pour 27 km jusqu’à Lamothe. Les 18 premiers kilomètres sont terribles, que du bitume, on a connu plus agréable. Heureusement, on aperçoit de très près trois chevreuils et on découvre le magnifique village médiéval de Larressingle. Un passage à Montréal du Gers et on termine la journée au soleil dans notre gîte. Pas la meilleure journée de marche mais une fin de journée agréable.

Vendredi 17 octobre

Y : Petite journée de 16 km, ça s’est bien passée. Le gîte est super. Il y a un lac, des poissons et des chats et des sortes de cocotiers. Trop cool cette journée avec Pierre.

Pierre : Journée très tranquille. Une étape courte, principalement plate avec une longue partie de voie verte à l’abri du soleil. A mi-journée, on découvre la ville d’Eauze où l’on déjeunera à côté de la cathédrale. La suite est une formalité et nous arrivons vers 14h30 à destination. Cet après-midi, on joue aux cartes et on se repose au soleil dans le magnifique jardin bien arboré de notre hébergement du jour. Bonus du soir : une chambre chacun ce soir, royal !

Samedi 18 octobre : Nogaro

Y : Une journée comme les autres (14 km). J’ai fait un vol ”d’avion”. J’ai piloté pendant 30mn. On a survolé Aire sur l’Adour avec mon copilote Alain.  sans Pierre.

Ce soir c’est : pâtes sauce basilic et mozzarella. On a bien mangé, il y a l'apéro et on va bien dormir  

Pierre : 14 km jusqu’à Nogaro, une formalité à ce stade de la marche. Il fait encore beau mais la semaine à venir s’annonce couverte et pluvieuse, alors faut en profiter. Ce gîte du jour se situant à 500 m d’un aérodrome, je décide d’y emmener Y et d’amadouer personnel et pilotes pour le faire voler. Résultat un baptême de vol de 30mn qui laissera probablement un super souvenir à Y, en tout cas j’espère !

Dimanche 19 octobre

Y : Une journée très longue. On a fait 8 km de ligne droite. On a “pété” un câble. Pierre a mis un masque de clown bien drôle. Arrivés à Aire sur l’Adour, on a été au cinéma. On a vu “Chien 51”. Super

Pierre : Un long dimanche de marche. 29 km et loin d'être le plus beau de notre séjour. Beaucoup de bitumes et d’interminables lignes droites pour quitter le Gers et pénétrer dans les Landes. On marche plutôt rapidement et on arrive tôt dans notre gîte du jour ce qui nous permet de conclure cette journée par une séance au cinéma d’Aire sur l’Adour

Lundi 20 octobre : Aire sur l’Adour - jour de repos

Y : Journée cool. Arrivée d’Antoine. On a lavé nos vêtements pour bien l’accueillir pour qu’il ait le sourire. On va bien manger et bien dormir.

Pierre : Journée de repos à Aire sur l’Adour. Au programme quelques courses pour les prochains jours, une lessive pour repartir tout propres et un peu de calme. Y profite d’un quartier libre pendant que je bouquine au bar, ça fait du bien de souffler un peu. Ce midi, on se fait un petit resto. Dans l’après-midi, promenade, on joue aux cartes, on s’ennuie presque ! Hâte de repartir vers l’Espagne demain.

Mardi 21 octobre : Pimbo

Y : Belle journée. Il pleut avec le retour de la cape de pluie, trop cool. Le gîte est bien, les lieux sont trop beaux. Il y a des canapés. On va bien manger et bien dormir.

Pierre : Première étape de cette semaine en trio avec Antoine avec nous jusqu’au pied des Montagnes (27 km) jusqu’à Pimbo, encore beaucoup de bitumes et quelques copieuses pluies ce matin. Le résultat est sans appel, Y et Antoine terminent la journée avec de belles ampoules. Les premières du voyage. On aperçoit de mieux en mieux les Pyrénées dont on se rapproche chaque jour et qu’on a déjà hâte d’escalader la semaine prochaine. Ce soir, une bonne plâtrée et du repos au gîte communal avant une nouvelle journée annoncée pluvieuse en direction du Béarn !

Antoine : 27 km d’Aire sur l’Adour à Pimbo pour la première journée de marche ! Les muscles se chauffent parallèlement aux premières ampoules qui apparaissent déjà ; peut-être que les averses récurrentes, l’humidité et les nombreux chemins en bitume ont eu raison de nous. Malgré ces éléments, je suis enjoué de découvrir Pierre et Y, les chemins entre les arbres rouges qui perdent leurs feuilles, puis les vues sur les Pyrénées. Nous avons découvert ce midi un boulanger qui fait cuire son pain et viennoiseries dans de vieux fours ; ses croissants et ses chocolatines sont excellents ! Nous sommes enfin arrivés à Pimbo. Nous redevenons propres et soignons nos ampoules. On se repose dans un bar / glacier magnifique ; un gîte en pierre et en bois, chaleureux et convivial. Hâte de découvrir la suite ! Comme dirait Y, on va bien manger et bien dormir !"

Mercredi 22 octobre : Pimbo ---> Pomps (28 km)

Y : 29 km de bitume, ça pique. Le gîte est super. Il y a un petit stade, des balançoires, des dortoirs. Normal. “Je me mange” les pieds de Pierre, ça va puer. On va bien manger et bien dormir.

Pierre : Deuxième grosse étape consécutive, 29 km jusqu’à Pomps et pour changer le bitume est au rendez-vous. Quelques gouttes dans la matinée, mais de belles éclaircies dans l’après-midi. Les deux collègues traînent leurs ampoules et souffrent en silence, les prochains jours de marche sont plus courts, espérons qu’ils se refassent une santé. Ce soir, petit apéro avec d’autres pèlerins au gîte communal avant une grosse nuit. Demain, une tempête approche… !

Antoine : Matinée tranquille avant midi. Quelques pluies et des rayons de soleil nous ont offert deux arcs en ciel juxtaposés. La pause du midi s’est imposée plus tôt que prévu. Les ampoules et montées m’ont achevé. Je suis ensuite reparti avec Y. Pierre était plus en forme et a avancé seul. Très dur.

Y a parlé pendant 2h, essentiellement de sa passion pour les serpents ou d’autres sujets pour combler le silence qu’il semble ne pas supporter.

Arrivée à 16h30, douleurs aux pieds, genoux et épaules difficiles à tolérer. Je marche comme un canard. 3 ampoules à chaque pied.

Jeudi 23 octobre : Malzac (19 km)

Y : 19 km. Parfait. Grande pause à 12 h pendant 2h à la boulangerie ; je me suis “reconverti en moine”. Il a plu comme je ne sais pas quoi. Le gîte est super

Pierre : Aujourd’hui, nous entrons dans le Béarn, magnifique territoire verdoyant où il pleut beaucoup. Vous l’aurez compris, on a fini trempés ! Heureusement, aujourd’hui l’étape fait 19 km, ça passe vite. On fait une longue pause à la boulangerie d’Arthez de Béarn et j’ai la joie de croiser deux marcheurs rencontrés près du Puy en Velay en avril 2024, très joyeux hasard et super moment. Cet après-midi on se fait “rincer” abondamment mais on arrive facilement à destination Total des ampoules : Y 1, Antoine 7 et toujours aucune pour moi, pourvu que ça dure.

Antoine : Matinée tranquille. La nuit fut bien réparatrice. Nous avons marché jusqu’à Arthez où nous avons fait une longue pause dans une boulangerie et j’ai pu reprendre de quoi me soigner dans une pharmacie. Quelque temps après la reprise, nous avons subi la pluie pendant une bonne heure. Nous sommes arrivés au gîte à 15h.

Au cours de la marche, nous avons interrogé Y sur ses définitions d’être un homme et d’être adulte de sorte à favoriser son introspection. Nous avons également parlé de ses projets professionnels. Il souhaiterait devenir agent de sécurité dans un musée. Au regard de sa passion pour les reptiles, je lui ai conseillé de travailler dans une animalerie spécialisée en vue de vivre sa passion et de la transmettre aux autres.

Étant au bar pour se reposer après notre arrivée, je l’ai interrogé sur le déroulé du stage de préparation. Il a pu y répondre, mais il cherche toujours une distraction pour fuir une discussion sérieuse.

Un grand merci à lui pour sa bienveillance ; il m’a prêté un de ses bâtons de marche qui m’ont été d’une grande aide.

Nous avons retrouvé deux marcheuses au gîte. Nous avons fait les courses pour déguster un chili con carne tous ensemble. A priori, Y cuisinera avec elles pendant que j'interroge Pierre pour mon mémoire.

Vendredi 24 octobre : Navarrenx

Y : 22 km. Normal. A la pause de 10h, il y a plein de pèlerins. Le gîte je le trouve un peu glauque mais sinon, ça va. On va bien manger et bien dormir et l’apéroooo !!!

Pierre : Belle journée de soleil avec des vues superbes sur les montagnes. On fait une pause avec une petite dizaine de pèlerins au café de Sauvelade où l’on fête un anniversaire. Ensuite quelques jolies montées difficiles mais que l’on franchit tranquillement.

Arrivés à Navarrenx la même dizaine se réunit pour ce moment convivial très sympa. Ce soir, nous séjournons au gîte l’Alchimiste dont on a entendu parler depuis plusieurs centaines de kilomètres grâce à ses ardoises placardées sur le chemin depuis le Puy en Velay.

Antoine : Marche très agréable aujourd’hui et une magnifique journée, ensoleillée. Nous avons fait une pause à Sauvelade ce matin où nous avons bu un café et fêté l’anniversaire de Laurine avec Zoé (les marcheuses que nous avons rencontrées de nouveau hier soir), Eric, Séb, Angela, Céline, Izore et sa sœur. Au fil de la matinée, nous avons découvert le magnifique donativo de l’Alchimiste et avons été rattrapés par Eric et Seb, puis avons mangé ensemble. Nous avons marché en groupe avec eux l'après-midi. Nous sommes tombés sur une ardoise de l’Alchimiste sur laquelle était écrit “Aimer, c’est oser s’abandonner”. Cette ardoise a servi d’un support pour amener une discussion philosophique avec passion. Je lui ai expliqué que lorsqu'on aime une personne, on lui cède une partie de soi au travers du temps, de l’énergie, du soin, de l’affection qu’on lui donne. Dans ce cas, nous avons expliqué en quoi Pierre, Y et moi nous nous aimions réciproquement. Eric est intervenu pour confirmer ce discours. Je lui ai expliqué ensuite qu’il fallait néanmoins ne pas s’oublier soi en se donnant à l’autre.

Je lui ai demandé s’il avait peur de ne pas être aimé, il a verbalisé qu’il craignait de ne pas être aimé par ses parents de la même manière que sa fratrie dans le sens où il se situe entre deux frères et sœurs en bas âge, puis l’aîné.

Je l’ai rassuré en supposant qu’il était aimé au même point que les autres mais que le mode de communication était peut-être différent. Il a également d'autres personnes ressources telles que ses meilleurs amis Y et L.

A notre arrivée vers 15h, nous nous sommes rejoints à un café avec le même groupe de ce matin, en plus de Maria et un invité surprise pour l'anniversaire de Laurine. Après la douche, nous avons dégusté un apéritif avec Maria et Philippe, puis j’ai réalisé mon entretien avec Pierre pour mon mémoire.

Samedi 25 octobre : Aroue (19 km)

Y : Journée normale. On m’a offert du foie gras. Le gîte est super. On est arrivés au café j’ai fait un foot avec les jeunes

Pierre : Aujourd’hui marque notre entrée dans le Pays Basque. Nous quittons Navarrenx pour une jolie portion forestière, les montagnes en toile de fond. On marque une bonne pause à mi-journée puis nous nous séparons. Je termine l’étape seul et profite d’un peu de calme, super plaisant. A l’arrivée à Aroue, je cuisine un risotto pour mes troupes, un bon dîner et une bonne soirée s’annonce.

Antoine : Journée top ! Nous étions essentiellement en forêt ce matin et avons marché avec Seb. Ce midi, nous avons dégusté du pain avec des pâtés locaux. Y et moi avons fait l’entretien (il était très à l’aise à s’exprimer dans cet exercice !) et avons marché en duo sur les 10 derniers kilomètres. Nous avons ensuite rejoint Pierre qui a pu prendre quelques produits dans une épicerie en stop avant notre arrivée. Après la douche, j’ai pu profiter de l’aide adorable de Isaure qui m'a soigné les ampoules. Nous avons enfin dégusté l’apéritif tous ensemble, puis le repas bien préparé par Pierre.

Dimanche 26 octobre : Ostabat (12 km) Saint Palais

Y : Première messe, j’ai pas trop aimé. Demain, dernière étape française. Antoine va me manquer. Ce soir, on est à Ostabat, je vais dormir en tente.

J’ai marché tout seul avec Antoine. J’ai découvert le monopoly deal, super jeu. Le matelas est confortable. Demain on part à la frontale.

Pierre : Une journée en solitaire, quel luxe ! Aujourd’hui, Y et Antoine font l’étape ensemble et je parcours seul cette magnifique étape classée à l’Unesco. Les paysages sont à couper le souffle, collines, montagnes et de belles lumières quand le soleil traverse les nuages. Au final, 23 km et 650m de dénivelé, le tout presque sans m’en rendre compte. Ce soir, nous nous retrouvons à Ostabat, on dîne tôt et demain départ de nuit à la frontale jusqu’à Saint Jean Pied de Port.

Antoine : Y a dormi cette nuit. Il a pu se réveiller à l’aube et observer les toiles cette nuit.

Ce matin, il a voulu participer à sa première messe. Pierre est parti plus tôt puis Y et moi avons été déposés à l’église avec d’autres marcheurs avant d'être conduits ensuite à Saint Palais où nous avons repris le trajet jusqu’à Ostabat. Il nous restait 12 km. Nous avons eu deux belles montées pour observer une vue panoramique sur les Pyrénées. A notre arrivée à Ostabat, nous avons rejoint Pierre pour fêter l’anniversaire de Maria. Ce soir, nous mangerons et dormirons à trois et nous partirons demain matin avant l’aube avec nos lampes frontales.

Lundi 27 octobre : Saint Jean Pied de Port

Y : Départ d’Antoine. Je suis triste. Saint Jean Pied de Port. Super. Ce soir, pizza, apéro. Demain l’Espagne, on va bien manger et bien dormir

Pierre : Dernière étape française et dernière en trio. Départ à 6h à la lampe frontale, malheureusement, le lever de soleil est complètement bouché…Malgré tout, c’était une belle expérience pour Y et Antoine. On arrive à midi à Saint Jean Pied de Port et on déjeune au restaurant pour fêter la fin de séjour d’Antoine. Cet après-midi, on fait du tourisme, on accompagne notre camarade à la gare et on dîne à la pizzeria.

Demain : à l’attaque de la montagne ! Vamos !

Antoine : Départ à 6h aux lampes frontales pour l’expérience et assister au lever du soleil ! Malheureusement le ciel était trop nuageux…tant pis c’était quand même chouette. On s’est arrêtés à Magareth pour déguster de la charcuterie exceptionnelle avec un p’tit jus de pomme, puis ensuite à St Jean le Vieux pour boire un café. Nous sommes arrivés à 12h à destination. On a pu manger au restaurant pour fêter la fin du chemin français ! On s’est baladés l'après-midi dans les rues de St Jean Pied de Port et ses boutiques, puis enfin nous avons bu un café avec les autres marcheurs.

L’aventure s’arrête malheureusement aujourd’hui pour moi ; je tiens sincèrement à remercier Y, Pierre, Célestin, Yvon Rontard et Seuil pour m’avoir permis de vivre cette formidable expérience enrichissante aussi bien sur le plan personnel que professionnel. Merci également aux autres marcheurs d’avoir embelli cette expérience et pour tout ce qu’ils peuvent apporter à Y.  À bientôt j’espère !

Mardi 28 octobre : Roncevaux

Y : L’Espagne c’est joli. Le gîte est super. On a traversé les Pyrénées. Dure la montée bien méritée on a vu un crâne de bête et une carcasse. On va bien manger et dormir. 

Pierre : La traversée des Pyrénées. Une météo exceptionnelle pour la saison, on a eu énormément de chance. 20 km de montée avant une descente technique jusqu’à Roncevaux. Dans la grimpette du jour, on se régale, on voit des sommets et même l’océan au loin. Avec les semaines d’entraînement, on ne souffre pas du tout, alors que l’effort est certain. Cet après-midi : verre en terrasse au soleil. Super journée.

 Jeudi 30 octobre : Pampelune

Y : C’est mon anniversaire, demain j’ai 15 ans. On m’a offert 110 € mais le plus important ce sont les lettres, ça m’a touché. Merci : Maria, Erick, Angela, Hubert et Pierre pour m’accompagner dans ce voyage. Merci. L’hôtel est style, salle TV, de sport. Pampelune c’est joli. J’aime bien.

Pierre : Étape ensoleillée jusqu’à Pampelune. Cette journée est surtout l’occasion de fêter l'anniversaire de Y dans un bar à tapas du centre-ville. Il fêtera ses 15 ans demain, mais nous prenons un peu d’avance pour le célébrer, avant que notre wagon français ne se sépare. Angela nous quitte demain, Maria est partie il y a quelques jours. Eric et Hubert reprennent le chemin dès demain matin, alors que nous marquerons une journée de pause. Nous retrouverons Bruno et Marie dans deux jours à Puente la Reina. Merci à tous pour ces kilomètres partagés et ce super moment de partage.

Vendredi 31 octobre

Y : Mon anniversaire. Belle journée : 2h de quartier libre. Réveil. Salle de sport. J’ai mangé au KFC, trop bon. Je me suis offert un doudou. Avec Pierre on a fait un apéro devant la télévision.

Pierre : Joyeux anniversaire Y. Aujourd’hui, mon camarade de route fête ses 15 ans. Ce matin à 7h30, nous sommes déjà dans la salle de sport de notre hôtel pour faire un peu d’exercice avant d’aller profiter d’un merveilleux petit déjeuner. Ensuite, on va se promener en centre-ville et Y profite d’un quartier libre pour faire du shopping. En milieu d’après-midi, on déjeune dans un fast-food qui faisait de l'œil à Y. Ce soir, on la joue calme à l’hôtel en regardant un film au fond de nos lits. Demain, retour au boulot

Samedi 1er novembre : Puente la Reina

Y : 23 km. Facile. Arrivée à Puente la Reina.  Kebab. On a bien mangé. Petit tour dans la ville. Je me suis acheté des “cochonneries”. La chambre est petite et mon lit grince.

Pierre : Nous quittons Pampelune après deux nuits très réparatrices. Aujourd’hui, on évite les gouttes de justesse mais on subit les vents violents dans la montée de l’Alto del Perdon. On ne traîne donc pas au sommet malgré la jolie vue sur les montagnes de Navarre. On file ensuite à Puente la Reina dans une auberge vraiment pas chère, mais au confort très sommaire, le contraste avec notre chambre de la veille est saisissant et le retour sur le chemin brutal. On se satisfait malgré tout d’avoir une douche et un lit, ça fera le job !

Dimanche 2 novembre : Estella

Y : Réveil matinal. Le dortoir ressemble à une “prison”. Départ matinal. Arrivée à Estella, quartier libre de 1h45. On a fait l’apéro avec Céline et mon petit loup.  Pierre et moi, on n’est plus à la “prison”.

Pierre : Départ assez matinal ce matin, la nuit n’a pas été top dans notre auberge au style franchement carcéral. Sur la route beaucoup de bars sont fermés, dimanche oblige ! Alors, on marche et on marche encore. On arrive à trouver une machine à café à Cirauqui, ça fait l’affaire. On arrive les premiers à Estella juste à l’ouverture de l’auberge municipale. Elle est bien mieux qu'hier et encore moins chère, parfait. Cet après-midi, on goûte des croquetas et Y profite d’un quartier libre. Ce soir, on dîne dans la cuisine mise à disposition en compagnie d’autres pèlerins dont certains sont francophones, pratique pour Y.

 Lundi 3 novembre

Y : Première marche tout seul. Les paysages sont magnifiques en Espagne. Los Arcos ça veut dire : Les Arches. C’est petit mais ça fait le travail. On a mangé des raviolis. J’ai du temps libre sur une colline où il y a du soleil. On a fait l’apéro. Record de 9 km en 1h12.

J’ai bu à la source. On a un ronfleur, un “tracteur” allemand, heureusement il n’est pas dans notre chambre. Ce soir peut-être pas de ronfleur

Pierre : Journée 100 % soleil entre Estella et Los Arcos. On monte progressivement jusqu’au village de Villamayor. A partir de là, Y se lance dans sa première marche en autonomie et part 20 mn avant moi. Le rendez-vous est donné au gîte. On marche donc chacun 12 km en solo au milieu des belles collines de Navarre avant de se retrouver à destination. Bravo à lui pour cette première ! Ce soir, on se fait un dîner avec la petite colonie française à l’auberge.

Mardi 4 novembre

Y : 27 km, ça pique. Arrivés à Logrono, un fast-food mexicain. Pas mal. On dort dans un hôtel pas cher. On a mangé au bar. Pierre a pris une bière avec ma tête dessus. Trop drôle. Les matelas sont confortables.

Pierre : Départ de Los Arcos à 7h30 pour 18 km jusqu’à Viana. On vit un superbe lever de soleil sur le chemin. On traverse les villages de Sansol et Torres del Rio et on arrive à Viana à 11h30… Trop tôt à notre goût. La décision est donc vite prise d’allonger l’étape de 10 km jusqu’à Logrono.

Ce soir, dîner dans un pub irlandais avant une nuit de pachas, en chambre privée. Demain, l’étape est courte donc on prévoit une grasse matinée et un peu de tourisme

Mercredi 5 novembre : Navarrete

Y : 9 km, ça pique. J’ai nourri des écureuils. J’ai joué aux échecs et j’ai perdu. Le gîte est bien. On a retrouvé le ronfleur, mais il n’est pas dans notre chambre. Demain, peut-être pas de ronfleur.

Pierre :  Petite journée très très tranquille,  ayant allongé l’étape de la veille pour profiter  de Logroño. Aujourd’hui nous partons pour 12 km jusqu’à Navarrete. On se fait une grasse matinée avant d’aller prendre le petit déjeuner dans un bar. Les kilomètres défilent facilement et on arrive à destination en début d’après-midi, juste avant les pluies prévues aujourd’hui, le timing est bon ! Cet après-midi, petit tour du village, quelques courses, des parties d'échecs et de la lecture avant le dîner.

Jeudi 6 novembre : Najera

Y : 16 km, deux marches tout seul. Il y a des maisons dans des rochers. 45 mn de temps libre. On est dans la région de Rioja. En marchant, j’ai vu des arcs-en-ciel.

Pierre : Encore une petite étape facile aujourd’hui. Nous marchons 6 km jusqu’à Ventosa avant que Y ne parte seul pour les 10 derniers kilomètres de l’étape. On se retrouve à Najera où l’auberge municipale fait le plein ce soir. On retrouve des visages connus perdus de vue depuis Navarrenx et on se fait une tablée française au kébab de la ville.

Vendredi 7 novembre : Grañon

Y : 28 km, ça pique un peu. On est arrivés à l’hôtel avec chambre privée, télé, salle de bains, restaurant La Tortilla. On regarde Zoro avec Pierre. On va bien dormir et on a bien mangé

Pierre : Nous devions parcourir 21 km jusqu’à Santo Domingo, mais compte tenu des bruyants, fêtards, ronfleurs de la veille, nous décidons de pousser un peu plus loin pour retrouver le calme. Au final 29 km jusqu’à Grañon. Ce soir, restaurant au village avec un camarade et homonyme français. Une bonne soirée et une super nuit en prévision, nous sommes seuls dans la chambre, le plan s’est donc bien déroulé

 Samedi 8 novembre :Espinosa del camino

Y : Petite journée de 25 km. Le gîte est petit. On a regardé Rush Hour 2,3. Trop cool. On a mangé du poulet, soupe en entrée, glace en dessert

Pierre : Journée tranquille sur le chemin. On quitte Grañon à 7h30 pour parcourir 25 km jusqu’au minuscule village d’Espinosa del Camino. On fait étape à Belorado pour le déjeuner avant de reprendre la route. L’étape est loin d’être belle, en plus il fait gris. On longe principalement une grande route assez passante, sans fin. Heureusement, ce soir l’accueil est génial, en petit comité et on dîne extrêmement bien.

Dimanche 9 novembre

Y : On part avec un ciel rose magnifique. Il fait froid mais ça va. Trois marches seul, on regarde un match avec Pierre. Il tient pour Liverpool pour ne pas dormir dehors.

Ce soir, le gîte est super, les lits, on est au calme. Trop cool. On va bien dormir et bien manger. 

Pierre : Nous y étions presque hier mais aujourd’hui, nous pouvons l’annoncer officiellement : nous avons parcouru 1000 km depuis notre départ du Puy en Velay le 19 septembre dernier. Sacré cap et toujours la même motivation pour notre binôme et ça fait plaisir. La forme, elle était déjà là dès le début mais n’a fait que se renforcer. On croise les doigts pour que tout se passe bien jusqu'au bout mais on se sait sur de bons rails. 700 km restent à parcourir, c’est encore beaucoup mais Y commence à prendre la mesure de ce qu’il va réaliser. Chapeau à lui !

  Lundi 10 novembre : Burgos

Y : Belle journée. Lever de soleil en marchant, parfait. J’ai retrouvé Pierre, le deuxième et Zoé, Corinne et Hubert qui m’ont donné une veste polaire. Merci. On est à l’hôtel avec Pierre le premier. Super. On a longé l'aéroport et on a marché 13 km à jeun, après on a mangé. Je me suis acheté une pièce avec la cathédrale dessus. On va bien dormir, les lits sont confortables, on a bien mangé.

Pierre : Direction Burgos où nous attend une nouvelle journée de repos demain. Cette portion depuis Pampelune est passée plutôt rapidement, bon signe après 50 journées de marche. Pour éviter l’entrée peu ragoûtante dans l’agglomération, on prend une variante en plein centre-ville par les bords du fleuve. Aucune difficulté à noter, encore une belle journée au bureau ! A l’arrivée quelques tapas pour le déjeuner avant de rejoindre notre hôtel pour les deux prochaines nuitées.

Mardi 11 novembre : Burgos - jour de repos

Y : Réveil devant les dessins animés. Petit déjeuner, on lave notre linge, on mange des tapas, je visite la cathédrale de Burgos, je mange des churros au chocolat pour le goûter, je mange “ un BK Burger King”

Demain on repart marcher. Belle journée avec Pierre, Hubert, Zoé, Lorrin et Y

Pierre : Journée de repos à Burgos. Petit déjeuner à l’espagnol ce matin avant d’aller arpenter le centre-ville. Ce midi, on retrouve des collègues pour manger des pintxos dans un troquet. La petite sieste ensuite pour rester dans le thème et se la jouer comme les locaux ! Cet après-midi, visite de la cathédrale, puis dégustation de chocolate con churros. Seule ombre au tableau, le fast food du dîner…. Vous l’aurez compris, on a bien mangé, et on va bien dormir.

Mercredi 12 novembre : Hornillos del camino

Y : On est sortis de l’hôtel, nous avons pris le petit déjeuner, on part pour arriver à Hornillos. On a fait la première étape de la meseta, on a traversé deux petits villages, une sœur m’a béni et m’a offert une médaille de la Sainte Vierge. J’ai mal à la hanche mais ce n'est pas grave. On a traversé un champ d’éoliennes, des centaines d’éoliennes. L’étape était courte. Je suis dans le gîte avec Hubert, Zoé, Lorine, Thibault, Aristide. Le gîte est nul, la dame est méchante, le repas je n’ai pas trop aimé. Je fais mon blog avec Hubert, Zoé et Thibault

Pierre : Petit déjeuner de champions pour débuter la journée : tortilla, pan con tomate et café au lait. On s'élance ensuite pour quitter Burgos et rejoindre la légendaire meseta, plaine désertique qui nous conduira à Léon dans quelques jours. La journée est facile et ensoleillée, c’est idéal pour une reprise. On arrive tôt au gîte communal à Hornillos del Camino, l’accueil est glacial, pour l’hospitalité on repassera et pour cette fois on se contentera simplement d'avoir un lit et quelque chose dans l'assiette.

Jeudi 13 novembre : Castrojeriz

Y : Petite journée de 19 km. On a marché avec les 7 amis : Pierre, moi, Laurine, Zoé, Aristide, Thibault. Pause à 16h45 au bar. Le gîte est super. On a joué aux échecs. J’ai perdu deux fois, au président, j’ai perdu. Je suis nul. On va bien dormir et bien manger avec Zoé et Laurine et mon petit crumble Hubert et mon p'tit loup Pierre.

Pierre : Journée de pluie dans la meseta. Un vent du sud nous fouette toute la matinée sur le flanc gauche, la pluie est glaciale, on a connu plus agréable. Néanmoins l’étape est assez plane et facile et l’on retrouve quelques portions de sentier plus agréables que les larges pistes des jours précédents. Pour le déjeuner et le dîner, on se fait deux belles tablées avec nos camarades Français. Ce soir, nous sommes à l’auberge municipale de Castrojeriz, un grand dortoir de 30 personnes où les ronfleurs seront peut-être au rendez-vous.

Vendredi 14 novembre : Poblacion del Campo

Y : Belle journée avec nos amies. J’ai oublié ma cape de pluie. Le village est petit. J'a fait mon sport devant le gîte. Zoé m’a coupé les cheveux. Heureusement que Laurine et Thibault m’ont rassuré et m’ont dit que j’étais beau petit crumble et Laurine, la fée   

Pierre : Longue étape de 29 km jusqu’à Poblacion del Campo. Une belle montée pour quitter Castrojeriz et découvrir une vue magnifique sur la meseta. Le soleil se pointe et les kilomètres défilent. On déjeune à Fromista avec nos futurs compagnons de chambrée. La petite troupe de français se retrouve seule dans un gîte et ça fait du bien. Rougail saucisse pour le dîner, quelques parties de  cartes, le groupe vit bien, le binôme aussi.

Samedi 15 novembre

Y : 15 km de ligne droite, c’était long mais on a fait une pause à 10h au café. On a repris la route vers le gîte. Les Soeurs nous accueillent trop bien. Le gîte est super cool et mon petit loup, Pierre et mon ami Thibault. On fait à manger, on cuisine un délicieux repas avec Zoé, Le gîte est trop bien. On a bien mangé et on va bien dormir avec nos amies. Je suis à côté du radiateur.

Pierre : De très loin l’étape la plus monotone depuis le début du voyage. Heureusement nous la parcourons en bonne compagnie. 15 km de ligne quasi parfaitement droite le long d'une route nationale, le tout sous la pluie, quel bonheur ! L’hébergement du soir est très agréable et la tablée quotidienne de pèlerins français se réunit pour une pasta party

Dimanche 16 novembre : Terradillos

Y : Mauvaise journée que des lignes droites, c’était long, petite pause à 11h au bar. On repart, on a fait un jeu de klaxons, on a fait 30 km. Le gîte est super. Avec Pierre on a fait un basket. Il a gagné. On va bien manger et bien dormir

Pierre : Encore une longue journée dans la meseta. Les lignes droites sont interminables et le vent, souvent de face n’est pas très agréable. L’ambiance est quand même bonne avec notre joyeuse bande de français. Lors des derniers kilomètres le long d’une route nationale on fait la chasse aux klaxons pour faire passer le temps, très efficace !

Ce soir, merveilleux dîner à l’auberge de Terradillos avant un départ très matinal demain matin.

Lundi 17 novembre : Burgo Ranero

Y : Départ à 6h20 ; 29 km que des lignes droites, c’était nul. Le gîte est un donativo. Il n’y a pas de chauffage, Demain c’est Airbnb. Trop bien

Pierre : Encore une bonne journée de marche. Départ à la frontale le long de la route nationale. Les premiers kilomètres sont avalés facilement avant le lever du jour.  Une pause-café à Sahagun avant de repartir vers Bercianos où l’on grignote un peu avant le dernier tronçon. On termine la journée dans un donativo à Burgo Ranero, riz tikka masala au menu et une tablée de 10 très agréable. Demain grosse étape jusqu’à Léon.

Mardi 18 novembre : Léón

Y : Belle journée. 7 km. J’ai pris le bus. Léón est super. Le AirBnB est bien

Pierre : Grosse étape jusqu’à Léón, fatigue au max mais content d’y être. Place à une journée de repos. A demain pour plus d’inspiration !

Mercredi 19 novembre : Léon – Repos

Y : SPA à 13h puis restaurant. J’ai pris des nouilles.  La journée était super. Ce soir, on regarde “Dîner de con”. Demain, on repart marcher.

Pierre : Super journée de pause à Léon. Ce matin, petit déjeuner au bar avant 1h30 de SPA en compagnie d’Aristide. On déjeune ensuite dans un restaurant menu asiatique, délicieux pad thaï au menu. Cet après-midi, petite balade en ville, sieste et planification des étapes qui nous conduisent jusqu’à Saint Jacques de Compostelle dans environ deux semaines. La fin se rapproche et on a hâte d’arriver en Galice. La motivation est toujours présente et le sera jusqu’au bout.

Jeudi 20 novembre: Villar de Mazarife

Y : 21 km, c’était long, On part du AirBnB à 9h. Le gîte est super, il y a une piscine mais il fait trop froid pour se baigner. C’est un petit village. Le gîte a un bar intégré. Les matelas sont bien. On va bien dormir avec nos amis. On a fêté les 1000 km de Zoé et de Corinne

Pierre : Nous reprenons notre route vers Santiago après une agréable journée de repos à Léon. 21 km nous attendent sur une variante campagnarde jusqu’à Villar de Mazarife. J’avoue que cela fait plaisir de quitter les longues lignes droites en bord de nationale. Ce n’était toujours pas magnifique, ni trop sauvage, mais les jours à venir seront les meilleurs avec l’arrivée imminente en Galice et le retour du relief. Ce soir, gros suspens sur le fonctionnement ou non du chauffage dans notre dortoir, en attendant encore une plâtrée de spaghettis pour reprendre des forces.

Vendredi 21 novembre : Astorga

Y : 31 km. On part du gîte où il n'y avait pas de chauffage. Il fait -2 degrés, ça pique. Le gîte est bien, il y a des balles de ping-pong. On va bien dormir chez les moines

Pierre : Premier départ par des températures négatives. Le lever de soleil est magnifique et réchauffe nos corps transis de froid. Au programme 31 km jusqu’à Astorga. Quelques bosses faciles et de jolies vues, ça change des derniers jours. Ce soir, dernier dîner avec notre groupe de copains, demain tout le monde prend le large alors que nous faisons une petite étape.

Samedi 22 novembre : Rabanal del Camino

Y : Belle journée ensoleillée. Il n’y a pas de chauffage. Il fait froid mais ça va, les filles Zoé et Laurinne m’ont offert des ballons pour fêter les deux mois de marche. J’ai mangé un burger ce midi avec Laurinne, Pierre et moi. On est arrivés dans un petit village où je me suis promené, deux chats sont venus me demander des caresses. La pluie est venue. J’ai couru au gîte. Ce soir, nouilles industrielles.

Pierre : Direction les montagnes ! Nous quittons Astorga par un froid polaire (mais toujours en short) en direction de l'ouest. -5C ressentis ce matin mais avec un beau soleil. A gauche et à droite, des sommets enneigés, voilà ce qui nous attend prochainement. Cet après-midi, on prend nos quartiers à l’auberge municipale de Rabanal del Camino avec le luxe de choisir deux lits face à un poêle à bois, ça ne nous fera pas de mal après deux nuits sans chauffage. Pas facile la vie de pèlerins hors saison !

Dimanche 23 novembre : Ponferrada

Y : Belle journée avec des paysages rocheux, froid et un lever de soleil parfait. L’hôtel est super pour 35 €. On est bien, on va bien dormir et manger. Bonne nuit.

Pierre : Départ à l’aube à 7h30 pour nous rendre à Molinaseca. Les couleurs ce matin sont magiques et au bout de quelques kilomètres, nous arrivons à la croix de fer, point culminant de notre marche à environ 1500 m d’altitude. A Molinaseca, l’auberge accueille un groupe alors nous devons poursuivre jusqu’à Ponferrada. Au total 33 km et 1200m de dénivelé négatif, on mérite bien une chambre d’hôtel pour se reposer dignement.

Lundi 24 novembre : Ponferrada

Y : Réveil à l’hôtel. On prend le petit déjeuner à la cafétéria à l'hôtel. On mange au burger king. On a acheté des chaussures. On est partis à l’hôtel de Zoé et Laurine pour regarder OSS 117. Super. Demain, un nouveau réveil à l’hôtel. L’étape sera dure

Pierre : Journée de pluie à Ponferrada. Heureusement que nous sommes en repos, les choses sont parfois bien faites. Ce matin, on fait notre lessive en jouant aux cartes avec Hubert et Aristide. On file ensuite au centre commercial pour déjeuner au fast-food et pour changer les chaussures de marche de Y, pneus neufs pour lui jusqu’à Saint Jacques.   Cet après-midi, on retrouve Zoé et Laurine dans leur palace pour visionner OSS 117 avec un chocolat chaud et des pop-corn.

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