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Marche de Tanxxx

  • pierresauge
  • 9 sept.
  • 67 min de lecture

Dernière mise à jour : il y a 19 minutes

Marche de Tanxxx accompagné par Charly

 

Vendredi 5 Septembre : Le Puy en Velay

 

T : Je suis avec Charly. On est arrivés hier au Puy en Velay pour aller jusqu’à Saint Jacques. Tout se passe bien.

On commence la marche demain pour 15 km. Première étape. Et voilà je vous raconterai demain comment ça s’est passé. Voilà. Bisous

 

Charly : Je m’appelle Charly, j’ai 35 ans dans deux jours et je repars pour une marche en tant qu’accompagnant pour Seuil. Cette fois-ci, je suis en binôme avec T, un jeune de 17 ans fort sympathique et fort hyperactif 🙂

Après quelques galères de trains pour venir au Puy en Velay et un passage chez le dentiste pour T, nous sommes enfin prêts à partir pour les chemins de Saint Jacques.

Je pense que T va être un bon marcheur. Les premiers jours nous le diront

Dans tous les cas, cela fait plaisir de revenir ici. C’est vraiment un bel endroit, en plus le temps est avec nous en ce début de parcours.

 

Samedi 6 septembre : Montbonnet

 

T : Jour 1 de marche avec mon cher ami Charly. On a pris la route de bon matin vers 8h30. Début de marche tranquillement. On a fait 15 km. A la moitié, j’avais des petites douleurs dans les pieds. Mais ça allait. On a vu de beaux paysages. On est arrivés en avance et j’avais faim, mais quand on est arrivés, comme par hasard, tout était fermé, on n’a pas pu manger. Je me suis contenté de cacahuètes, mais on va se rattraper ce soir.

 

Charly : Début de la première étape par la traditionnelle bénédiction des pèlerins à la cathédrale du Puy.

Ensuite, on a pris un café/croissant avant de prendre la route.

Les 9 premiers kilomètres se sont très bien passés. T marche bien.  Après une bonne pause, on a repris le chemin jusqu’à Montbonnet. Nous avons marché tranquillement et pourtant nous sommes arrivés à 13h, soit 2h avant l’ouverture du gîte. Manque de chance, le bar du village était fermé donc rien à manger, à part des cacahuètes.

Après deux heures d’attente, nous avons enfin pu prendre nos quartiers au gîte “L’Escale” tenu par Medhi et Fanny. Demain, 15 petits kilomètres également.

 

Dimanche 7 septembre : Monistrol d’Allier

 

T : On a bien dormi. Moi et mon ami Charly, on est partis de Montbonnet. Nous avons marché 15 km, nous avons dormi à Monistrol. La marche était rapide, beaucoup de beaux paysages. J’ai beaucoup aimé cette marche et quand on est arrivés à Monistrol, on s’est baignés dans l’Allier et j’ai trouvé un endroit pour faire des saltos et franchement, j’ai kiffé la journée vraiment. A demain

 

Charly : On est partis du gîte après que les pèlerins m’aient souhaité “bon anniversaire 🙂 Et oui, aujourd’hui, j’ai 35 ans !

On a fait une pause 7 km plus loin à Saint Privat d’Allier et on en a profité pour faire quelques courses. Un peu plus loin on s’est arrêtés à la chapelle de Rochegude pour y pique-niquer et surtout profiter d’un magnifique point de vue à 360°.

Une fois à Monistrol d’Allier, nous étions en avance pour le camping. On en a profité pour boire un verre et se caler au bord de la rivière.

Une fois installés, nous sommes allés nous baigner dans l'Allier. Elle était fraîche mais s'en était que meilleur. T en a profité pour taper ses meilleurs saltos dans l’eau. C’était vraiment une belle journée. Demain, 13 km jusqu’à Saugues.

 

Lundi 8 septembre : Saugues

 

T : Alors aujourd’hui, j’ai bien marché, on a fait 13 km mais les montées du matin étaient rudes, mais arrivés en haut, on avait une très belle vue. Après j’ai bien marché. On est arrivés à Saugues pas trop tard. J’ai discuté avec d’autres pèlerins dans le gîte et voilà. Bisous à demain.

 

Charly : Réveil à 8h14 ! On a le temps, seulement 13 km aujourd’hui. On a quitté le camping vers 9h et on a filé voir notre ami de la veille pour y prendre deux cafés et un pain au chocolat.

On a donc pris la route vers 9h30. T a souffert dans la montée juste après notre départ. Les jambes sont bonnes mais pas le cardio. Une fois en haut du plateau, ça a été tout simple. On a fait plusieurs pauses et discuté avec quelques pèlerins qu'on avait déjà croisés.

Arrivés à Saugues vers 14h, on a filé au gîte prendre une douche, puis nous sommes allés nous promener en ville, faire des courses et acheter des cigarettes pour T.

Une fois rentrés, on a fait une sieste. Mine de rien, ça fatigue pas mal ! Ce soir, c’est pâtes bolognaises au menu avec saucisson en entrée 🙂


Mardi 9 septembre : Le Rouget

 

T : Aujourd’hui c’était une grande marche. J’ai beaucoup aimé. On est partis ce matin de Saugues et on a croisé des pèlerins rencontrés lors du premier gîte. Je me suis vraiment bien entendu avec. Et aujourd’hui, ça m’a fait plaisir de marcher avec. J’ai beaucoup parlé avec. Après on s’est séparés. On s’est retrouvés avec Charly et on a bien marché. Sur la route on a rencontré d’autres pèlerins et je me suis aussi très bien entendu avec.  Après on est arrivés au gîte. C’est une ferme. J’ai rencontré les vaches de la ferme et j’ai pris une photo avec. Voilà, il est l’heure d’aller se coucher pour bien profiter de la journée de demain. Bisous.

 

Charly : Grosse étape aujourd’hui. Faute de place au domaine du Sauvage, nous sommes contraints à une étape de 29 km (car sinon c’était 13 km et “beaucoup trop ch…” selon T). On a débuté l’étape en compagnie de Florence et Laurence que T apprécie beaucoup. On a marché ensemble jusqu’à midi où nous les avons laissées après un dernier café ensemble et un dernier selfie.

La suite de la journée a été ponctuée de rencontres, discussions et de soleil, le tout dans un décor de rêve. Nous avons terminé les derniers kilomètres à deux et étions très contents d’arriver après une si longue journée.

Ce soir, nous sommes dans une ferme avec des allemands, une suisse et une autrichienne.


Mercredi 10 septembre

 

T : Aujourd’hui, moi et mon ami Charly nous sommes partis de bon matin. On a marché toute la matinée tous les deux, mais ça allait et après on a croisé des pèlerins que l’on avait croisés la veille et on a bien marché avec. Voilà aujourd’hui je n’ai pas grand-chose à raconter. Bisous

 

Charly : Aujourd’hui, petite journée de 18 km. Enfin c’est ce que l’on devait faire. Malheureusement, tous les gîtes d’Aumont-Aubrac étaient complets. Au final, on a fait 7 km de plus.

Malgré ce petit contretemps, la journée fut agréable avec un beau soleil. On a pas mal marché seuls ce matin. Tout tranquillement, on a pris une pause à 7 km d’Aumont-Aubrac chez un ancien accompagnant de Seuil qui tient un gîte maintenant.

T a goûté la tortilla qu’il a adorée ! Tant mieux, parce qu’on va en manger une fois en Espagne. Dans l’après-midi, nous avons rattrapé Christelle et Adeline avec qui nous avions marché un peu la veille. On a cheminé ensemble jusqu’à Aumont-Aubrac, là où elles s’arrêtaient pour la journée. On s’est séparés après un petit verre ensemble et nous avons continué jusqu’à notre gîte 7 km plus loin. La fin d’étape a été un peu compliquée pour T. Disons qu’il était content d’arriver. C’est normal après deux grosses étapes d’affilée.

Heureusement, demain c’est une petite étape (et là, c’est sûr) 20 km au lieu de 27 km. Et oui, ce qu’on a fait aujourd’hui ne sera pas à faire demain.

 

Jeudi 11 septembre : Nasbinals

 

T : Aujourd’hui, on a marché sous la pluie ce n'est pas cool mais j’ai quand même marché avec détermination

Aujourd’hui, j’ai rien à dire mais le bonus de ce soir, on va au resto manger de l’aligot avec les autres pèlerins qu’on a rencontrés sur la route. Voilà. Bisous la mif.

 

Charly : Tout d’abord, je voudrais revenir sur la soirée d’hier qui était fort sympathique avec un one woman show de notre hôte Myriam. On a profité de bons échanges avec les autres pèlerins et surtout on s’est régalés. Qu’est-ce que c’était bon. Merci Myriam

Ce matin, nous sommes partis vers les 9h. Aujourd’hui 20 km, donc tranquille. Je passe les détails comme quoi l'Aubrac est toujours aussi magnifique. Quel plaisir de marcher ici. Seul petit bémol à cette journée, un T un peu trop bavard ah ah ! Il n’est jamais fatigué pour parler ! Mais pour l’instant c’est vraiment la seule chose que je peux lui reprocher.

Une fois au gîte, on a retrouvé pas mal de copains de chemin. C’est toujours agréable de revoir les gens qu’on a croisés la veille ou encore mieux, quelques jours plus tôt.

Ce soir, nous avons mangé au resto avec une dizaine de pèlerins rencontrés depuis le début.

T a mangé à côté de Léa, sa grande copine. Il était ravi de cette soirée.

Demain 17 km jusqu’à Saint Chély d’Aubrac


Vendredi 12 septembre : Saint Chély d’Aubrac

 

T : Aujourd’hui, on a bien marché, mais on a fait une grande pause de 2h ce matin pour attendre les autres pèlerins qui avaient mangé avec nous hier. Le chemin aujourd’hui nous a fait passer dans un enclos de vaches et c’était pas sympathique. Après on est arrivés très tôt au gîte et voilà je n’ai plus rien à raconter. Je vous laisse sur ça. Bisous la Mif. A Demain pour de nouvelles aventures

 

Charly :  Nous sommes aux alentours de 8h. Nous voulions partir avec les copains mais comme ils tardaient à partir, nous avons pris la route devant.

Arrivés à Aubrac, on a fait une pause de près de 2h. Nous n’étions pas pressés et cela nous a permis de retrouver les copains. La suite du chemin s'est faite très facilement. On est arrivés seuls à Saint Chély et on a pris un verre en terrasse avant de filer au gîte. Une fois à “La Belle Étoile” et une fois douchés, on s'est enregistrés auprès d’Eric, un accompagnant de Seuil qui part l’hiver. Ensuite, on est partis se promener. On a retrouvé pas mal de copains du chemin, dont beaucoup terminent ici.

Le soir, nous sommes allés manger une pizza à la brasserie du village. Au final, c’était encore une belle journée aujourd’hui !

 

Samedi 13 septembre : Espalion

 

T : Aujourd’hui, je suis parti ce matin de bonne humeur, mais ça a vite changé parce qu'on s’est pris une grosse douche de pluie, ça m’a beaucoup énervé mais après être au sec, ma bonne humeur est revenue. Après ça allait. On a fini par arriver à Espalion et ça fait du bien d’arriver. Voilà. Bisous. A demain la mif.

 

Charly : On a quitté le gîte à 8h45 ce matin sous un ciel un peu menaçant. T était de très bonne humeur et quand c’est le cas, il devient un vrai moulin à paroles. Après quelques kilomètres, il s'est mis à pleuvoir un peu. T s’est équipé de sa cape et moi non. Je me disais que ça allait le faire car il pleuvait peu. Puis quelques minutes plus tard, la catastrophe ! Un véritable déluge. Je me suis retrouvé trempé jusqu'aux os. Une fois la pluie arrêtée. T a commencé à s’énerver car il était trempé et que ses affaires lavées la veille” ne sécheront jamais”. J’ai essayé de le calmer en lui disant que cela ne servait à rien de penser à ça maintenant car ça ne changeait rien au problème. Cela l’a encore plus énervé ah ah ! Il s’est grillé une clope et quelques minutes plus tard ça allait mieux.

On a fait une pause à Saint Côme d’Olt puis on a filé vers Espalion. On était tous les deux pressés d’arriver. Sur le chemin on a croisé Charles, un jeune belge bien sympathique qui nous a accompagnés jusqu’à Espalion où il s’arrêtait aussi. Une fois arrivé, T était de nouveau de très bonne humeur… et moi j’étais bien fatigué.

Pour ce soir et demain, nous avons une chambre que nous avons négociée moyennant une aide au gîte qui nous héberge.

 

Dimanche 14 septembre : Espalion -  jour de repos

 

T : Aujourd’hui journée de repos. Je me suis levé à 11h. J’ai très bien dormi et sommes allés manger au Mac’Do avec Charly. Après on s’est promenés dans Espalion. Ensuite, étant donné que l’on était dimanche, on n’a rien fait. Voilà. Bisous. A demain la Mif

 

Charly : Aujourd’hui, journée de repos. T s’est levé à 11h ce qui m’a permis de rédiger mon rapport hebdomadaire.

Nous sommes allés manger au McDo ce midi pour le plus grand plaisir de T.

Ensuite, nous sommes montés jusqu’au château de Calmont d’Olt puis nous sommes revenus à Espalion visiter la cathédrale.

Malheureusement, comme nous sommes dimanche, tout était fermé, donc T est reparti s’allonger, tandis que moi je suis allé aider les dames du gîte pour le repas du soir.

Au final, on n’a pas fait grand-chose de la journée, mais au moins on s’est reposés.


Lundi 15 septembre : Golinhac

 

T : Aujourd’hui, on a beaucoup marché, il y avait beaucoup de montées et de descentes, c'était long et ça m’a beaucoup énervé, mais j’ai pris ma colère pour une force et après j’ai laissé Charly derrière moi et je me suis mis dans ma bulle et j’ai marché vite pour faire passer ma colère. Après, je me suis mis beaucoup à penser et ça allait beaucoup mieux. Voilà pour aujourd’hui. Bisous la mif. A demain

 

Charly : Aujourd’hui c’était une étape de 26 km. On est partis d'Espalion après un petit tour à Carrefour pour acheter du gel douche pour T.

Le chemin jusqu’à Estaing s'est plutôt bien passé et nous avons fait une pause casse-croûte au pied du château d’Estaing.

L’après-midi, la route jusqu’à Golinhac fut en revanche plus compliquée. En effet, T a commencé à montrer ses premières limites de son mental. Les montées sont un supplice pour lui et il le fait bien savoir. Il a râlé tout l’après-midi, cependant, cette frustration lui a donné des ailes et je l’ai vu filer en tête à toute allure. J’ai essayé de le rattraper mais il allait bien trop vite.

Une fois au gîte du camping de Golinhac et douché, son moral est revenu et nous avons finalement passé une bonne soirée à base de discussions avec les divers pèlerins du gîte et d’un soupçon de pâtes carbo ! 


Mardi 16 septembre : Conques

 

T : Aujourd’hui on a marché et on a fait une pause. Une pèlerine nous a accompagnés sur toute la route et on est arrivés très tôt au gîte. J’ai dormi vu que j’étais fatigué. Demain une grosse journée nous attend. C’est tout ce que j’ai à dire aujourd’hui. Bisous. A demain

 

Charly : Aujourd’hui on a marché jusqu’à Conques en compagnie d’Elise, une pèlerine rencontrée hier soir. On a fait une seule pause à Espeyrac car Elise n’avait pas réservé à l’abbaye et devait “se dépêcher” pour espérer avoir une des places réservées aux premiers arrivés.

Une fois installés et douchés, nous sommes allés nous balader dans le village.

Ce soir, après le dîner, nous irons à la présentation du tympan suivi du concert d’orgue à l’abbatiale.

Aujourd’hui, on a retrouvé plein de monde que nous avions perdu de vue, à Conques. C’était une très belle journée.


Mercredi 17 septembre : Livinhac le Haut

 

T : Aujourd’hui, j’ai beaucoup marché 🙂 j’ai fait deux montées très dures grâce au mental. Après je me suis fait des amis pèlerins. J’ai beaucoup marché avec eux ces deux derniers jours et je suis très content, mais ils partent demain.  Après aussi la journée a été très longue. Voilà. Bisous. A demain.

 

Charly : On a quitté l’abbaye vers les 9h, beaucoup trop tard, mais on avait beaucoup d’au revoir à faire.

T a dû faire une grande partie du chemin sans clope. Je m’attendais au pire, mais franchement je suis fier de lui. Il a très bien supporté le manque. De plus, il a bien marché. On a marché avec Elise une fois de plus, du moins jusqu’à Decazeville. Ensuite, on a fait la fin de l’étape accompagnés de la bande de jeunes que T aime bien.

Elise nous a rejoints à la fin pour rejoindre notre gîte “L’Ecododo”, probablement le meilleur gîte que nous ayons eu depuis le début. Le repas était incroyable, la déco est géniale et nous dormons dans un dortoir insolite : sous un porche dans des lits entourés de moustiquaire. Conclusion :  l’étape était longue et pénible, mais la récompense n’en est que plus belle


Jeudi 18 septembre : Figeac

 

T : Aujourd’hui, a bien marché en compagnie d’autres pèlerins. On a eu des difficultés à trouver un gîte, mais on a réussi quand même à en trouver un et avec leur accord, j’ai monté ma tente dans le jardin du gîte et Charly a dormi dans le gîte. Après on a fait des jeux et Charly a gagné au jeu du bras de fer. Voilà pour aujourd’hui. Bisous. Demain la nif.

 

Charly : On est partis avec Elise après un bon petit déjeuner où nous avons dit au revoir à notre super gîte et notre super hôte.

Elle nous a vite abandonnés quand elle a réalisé qu’elle avait oublié de payer. On a donc commencé l’étape à deux avec T mais nous avons rapidement été rejoints par Clément, Pierre et Noé avec qui nous avons fait un bout de chemin jusqu’à Montredon. Nous nous sommes tous arrêtés ici pour prendre une pause puis nous avons repris la route avec Elise qui nous avait rejoints pendant la pause. On a continué jusqu’à une ferme avec un accueil pèlerins où nous avons fait une longue pause de 2h avec un grand nombre de pèlerins. Dans l’après-midi, on a laissé Elise sur une zone de repos et nous avons filé vers Figeac. 2 km avant d’arriver nous avons retrouvé toute la bande des “jeunes”. On est restés un moment allongés dans l’herbe avec eux puis c’est ensemble que l’on a terminé l’étape. Après quelques péripéties pour trouver un gîte (et une tente) nous avons pu enfin nous reposer “Au jardin de Lola”. T a installé une tente pour lui (ça lui tenait à cœur de dormir en tente).

Le soir, après un repas partagé avec les autres pèlerins du gîte, nous sommes allés rejoindre “les jeunes” en ville pour boire un dernier verre car tous (ou presque) s’arrêtaient à Figeac.

Pendant cette courte, mais sympathique soirée, Clément et T ont manigancé un match de bras de fer improvisé entre moi et Trévise, un jeune déménageur aux bras gros comme des cuisses. Le gagnant remportera un verre du perdant. Spoiler… J’ai gagné ah ah. C’était une journée très riche et vraiment chouette.

 

Vendredi 19 septembre : Figeac

 

T : Aujourd’hui, nous avons fait nos adieux au groupe de pèlerins qui marchaient avec nous presque toute la semaine et ils ont été trop gentils.

Cette journée de marche était très dure sous la chaleur et en plus on était partis tard. Alors on est arrivés trop tard au gîte et voilà pour aujourd’hui. Bisous la mif

 

Charly : On est partis de Figeac vers 10h30.

Rétrospective : Comme d’habitude, je réveille T à 7h et comme d’habitude il galère à se réveiller. Le temps de prendre le petit déjeuner et de plier la tente, on part du gîte à 9h. On rejoint la petite bande de la veille au Carmel pour rendre la tente et finalement on part du Carmel à 10h30. Et oui les “au revoir” sont difficiles. De plus, on a dégoté un petit carnet pour T pour que les gens puissent lui laisser un mot, du coup, c'était le défilé : Clément, Noé, Pierre, Lison, Ludo, Daphné, Trevisse et enfin Elise, arrivée plus tard.

Bilan : Un départ tardif, beaucoup trop tard et surtout beaucoup trop d'émotions.

La suite de la journée va être rapide à raconter : longue et chaude ! Peut-être même douloureuse. Heureusement nous avons croisé Romain avec qui nous avons marché quasiment jusqu’au bout.

On est arrivés à la Source Ussac à 18h30. La soirée s’est vite enchaînée et là j’ai qu’une hâte : dormir !

A noter tout de même, l’excellent repas servi ici avec des produits “maison” de grande qualité. Miam !

 

Samedi 20 septembre : Cahors

 

T : Aujourd’hui, journée de m.. Quand je me suis levé j’avais le genou bloqué, alors je ne pouvais plus marcher, donc on a demandé au monsieur du gîte s’il pouvait nous déposer à Cajarc et là on a pris le bus pour aller à Cahors et là on est allés aux urgences de l’hôpital pour me dire que je n’avais rien alors que je ne peux plus bouger le genou. Après on est rentrés au gîte et voilà je vais voir un médecin du sport lundi. Bref, journée de M. A demain.

 

Charly : Je me suis levé à 7h pour prendre le petit déjeuner avec tout le monde. T s’est levé 1h plus tard avec le genou bloqué. Impossible de marcher. On a donc demandé à Didier, l’hôte du gîte de nous déposer à Cajarc. Puis nous avons pris le bus jusqu’à Cahors dans l’espoir de trouver un médecin (un samedi…). On est arrivés à Cahors à 16h moins le quart (pas de bus plus tôt…). On a déposé les sacs au gîte “Le Cocon” et on a filé aux urgences.

3h plus tard, on en ressortait avec comme verdict : “on peut rien faire c’est le week-end, essayez un médecin du sport lundi ou revenez ici”. Super !

Le verdict n’a pas plu à T que j’ai dû le calmer avec un tacos du réconfort.

Ce soir, on est tous les deux vannés. Cette journée était bien plus fatigante qu'une journée de marche.

 

Dimanche 21 septembre : Cahors

 

T : Aujourd'hui on n’a rien fait à part que mon genou va un peu mieux et après on s’est promenés sous la pluie. Après on est allés au cinéma et sommes allés manger. Et voilà. On dort à l’hôtel Ibis pour passer deux bonnes nuits. Voilà. Bisous. A demain.

 

Charly : Deuxième jour à Cahors. On a quitté “Le Cocon” vers 10h après avoir essuyé bon nombre de refus de divers gîtes de la ville, tous complets. Nous avons donc dû nous rabattre vers l’hôtel Ibis…Après avoir pris possession de nos quartiers, nous sommes allés nous “ régaler” au McDo puis nous sommes allés nous balader en ville, sous la pluie. Nous avons fait un crochet par le cinéma voir Dalloway après un kébab pas ouf, on est rentrés à notre hôtel. Bref…. vivement demain qu’on voit enfin un médecin pour le genou de T.


Lundi 22 septembre

 

T : Aujourd’hui, on est allés chez le médecin qui m’a dit qu’il y avait un truc dans le genou mais qu’avec du repos, ça allait passer. Après on s’est promenés, après on allait voir si mon genou allait mieux pour repartir jeudi. Et pour demain c’est Spa, piscine avec les autres pèlerins pour se détendre. Voilà. Bisous. A demain la mif

 

Charly : Troisième jour à Cahors. Je me suis réveillé vers 8h et j’ai laissé dormir T. J’en ai profité pour apprécier ce temps de calme et prendre rendez-vous chez le médecin du sport. Une fois réveillé, à 11h, on est allés en ville pour manger un bout et “tourner” dans Cahors jusqu’à 15h40, heure du rendez-vous.

Verdict du médecin : grosse inflammation autour de la rotule qui paralyse les mouvements du genou. En gros : du repos, de la glace et des anti-inflammatoires. Après le médecin, on a retrouvé Pédro, Romain, Félix, Arthur et Daphné par hasard dans Cahors. On a bu un verre tous ensemble et on s’est séparés. Chacun dans son gîte.

Ce soir, je dois me “coltiner” la cérémonie du Ballon d’or parce qu’apparemment c’est non négociable 😡


Mardi 23 septembre : Cahors

 

T : Alors aujourd’hui tranquille. On est allés à la piscine Spa hammam et sauna. C’était incroyable et je peux remarcher normalement, mon genou n’est plus bloqué, on peut repartir vendredi de Cahors. Alors on va au cinéma demain ; je suis allé aussi chez le coiffeur hier. Tout est carré. Voilà. Bisous. A demain

 

Charly : Quatrième jour à Cahors. J’en peux plus. Non mais sérieusement c’est vraiment compliqué pour moi de rester à rien faire. Je veux marcher !

Sinon aujourd’hui, T va mieux. Il remarche normalement sans sac. On doit néanmoins attendre l’avis du docteur vendredi matin pour repartir. Prendre son mal en patience. Sinon la journée fut longue du moins jusqu’à 16h30 où nous sommes allés à l’espace balnéo de la piscine de Cahors. Complètement hors budget mais bon, c'était tellement agréable. Romain nous a rejoints et on a pu échanger ensemble sur le chemin. Ça fait du bien. Les échanges avec les autres pèlerins me manquent aussi.

Pour résumer : je suis content que le genou de T aille mieux mais je veux marcher.


Mercredi 24 septembre : Cahors

 

T : Encore une journée à ne rien faire à part que nous sommes quand même allés au cinéma. Après, des anciens pèlerins nous ont rejoints pour aller boire un verre et voilà.

Demain, on l’espère, c’est le dernier jour à attendre à Cahors.

C’est bon mon genou est “réparé”, je peux remarcher. Mais Anthony, le responsable de marche, veut que j’attende vendredi pour repartir parce qu’il veut qu'on voie un médecin, alors demain c’est encore un jour à ne rien faire à Cahors. Et voilà. Bisous. A demain

 

Charly : Cinquième jour à Cahors

Aujourd’hui, c’était moins pénible que les autres jours. Tout d’abord, le genou de T va beaucoup mieux. Il se porte comme un charme. Sinon, on a passé la matinée avec Romain que je soupçonne être parti tard pour ne pas repartir seul. Dans l’après-midi, on est allés voir “Une bataille après l’autre” au cinéma. Et franchement, c’était super chouette. Après le film, on a fait deux/trois courses, puis on a rejoint Trévise et Victoire qui sont arrivés à Cahors aujourd’hui. Le soir, on a mangé avec Victoire qui est dans le même gîte que nous. Elle a eu une grosse discussion avec T. et je pense sincèrement que cela lui a fait du bien de se livrer comme il l’a fait ce soir.

 

 Jeudi 25 septembre

 

T : Aujourd’hui encore une journée à ne rien faire. Demain matin on voit un médecin et voilà. Rien à dire aujourd’hui à part que ma copine d’amour me manque et mes parents aussi. Bon je pense les appeler demain ; alors c’est carré. Voilà bisous

 

Charly : Sixième (et dernier ?) jour à Cahors.

On a débuté la journée avec Victoire qui repartait ce matin pour la suite de son chemin. On l’a accompagnée jusqu’à la place de Cahors, puis ce fut une fois de plus des “au revoir”. Elle va jusqu’à Saint Jacques, alors qui sait peut-être que nous la recroiserons.

Ensuite, on a attendu que Trévise sorte de son BnB et nous avons déjeuné ensemble, ça nous a permis de discuter avec lui davantage. On n’avait pas eu beaucoup l’occasion d’échanger sur le chemin. Ensuite, nous avons fait un bout de chemin avec lui, car il devait rejoindre un blablacar aux alentours de Cahors. On a encore eu droit à de beaux “au revoir”.

La suite de la journée n’a été que de l’ennui…

Le soir on a quand même fait une grosse balade autour de Cahors et on a pu assister à un début de manifestation des agriculteurs devant la cathédrale. T était ravi de voir ses amis partout.

Demain, on voit le médecin de bonne heure pour, espérons, enfin partir de Cahors


Vendredi 26 septembre : Lascabanes

 

T : Aujourd’hui, on a repris la route. Tout est nickel jusqu’au gîte et là j’ai attrapé la crève, et j’ai trop mal dormi. Et voilà. Bisous. A demain.

 

Charly : Au réveil, on a filé à l’hôpital. La priorité absolue c’est le médecin et son avis. Après un rapide examen du genou de T, le verdict tombe. Tous les feux sont au vert. T peut repartir sans risque. C’est avec une immense joie que nous reprenons la route après un petit déjeuner et quelques courses tout de même. On prévoit une petite étape de 15 km, histoire de se remettre en jambes. Visiblement les jambes vont bien puisqu’à 12h, nous avions fait 12 km. Il nous en restait 3. Beaucoup trop peu pour T. Donc on a négocié avec Anthony d’aller plus loin, à Lascabannes. Par contre grosse galère, tous les gîtes du village sont complets. Après plein de refus, on a décidé de se rendre sur place et “on verra bien”. Et on a bien fait. A peine arrivés, on tombe sur la dame d’un gîte et un monsieur. J’avais eu la dame au téléphone et elle n’avait pas de place, mais le monsieur a appelé Chantal, notre sauveuse. Elle nous a proposé son “love room” pour nous dépanner. Petit bonus. La dame du gîte de tout à l’heure nous offre le petit déjeuner demain matin.

Bref, tout va pour le mieux pour ce retour de marche. Le genou de T va mieux, on a un “love room” pour nous et un petit déjeuner gratuit demain. Le chemin, c’est trop génial ! 🧡

 

Samedi 27 septembre

 

T : Aujourd’hui, je me suis levé avec la crève. Je n’étais vraiment pas bien ; ce matin on a fait 9 km mais dans la ville où l’on est arrivés, aucun gîte de libre, alors qu’avec ma crève je ne pouvais plus marcher, je n’étais pas bien du tout, nous avons fait du stop pour arriver dans une autre ville. Et là on a trouvé un gîte et voilà j'ai dormi tout l’après-midi. Là, je suis encore malade de ouf et je ne suis vraiment pas bien. Je vais aller me recoucher. Bonne nuit. A demain.

 

Charly : Tout d’abord, je souhaiterais revenir sur la soirée d’hier qui ne fut pas si rose, car, premièrement, T a commencé à se plaindre de gros maux de tête et de frissons dans tout le corps. Deuxièmement, il a appelé ses parents et sa copine. La nuit a été difficile car il est malade (état grippal) et ce matin, il avait des courbatures partout, mal à la tête, vision trouble… Bref la galère…

On a quand même fait 9 km jusqu’à Montcuq qui se sont tout de même bien passés, puis on s’est posés pour manger. Une fois restaurés, j’ai cherché un gîte et là encore la galère. Sur les 3 gîtes, un est complet et les 2 autres sont fermés.

Voyant T au bord de malaises et incapable de faire les 15 km jusqu’à Lauzerte, j’ai décidé de faire du stop. Ondeline, l’assistante de la mairie de Lauzerte nous a déposés chez Serge qui était complet mais qui nous a trouvé une place à “L’Abeille Lulu” chez Nicole.

Après la douche, T est parti se coucher et s’est endormi en un claquement de doigts.

Bon les galères s’enchaînent et le chemin nous refuse de marcher. Je ne sais pas quoi en penser.


Dimanche 28 septembre : Lauzerte

 

T : Aujourd’hui, je suis encore malade, donc on est restés dans la ville ; je me suis bien reposé. Ce soir, ça va mieux, donc demain, on reprend la route et pas de blabla 30 km jusqu’à Moissac. Voilà. Bises. Bonne nuit. A demain la mif.

 

Charly : Aujourd’hui T s’est réveillé avec une petite forme, toujours malade. Du coup j’ai appelé Mélanie, l’hôte du Gîte Fleuri pour savoir s’il lui restait de la place pour qu’on puisse rester un jour à Lauzerte, histoire qu’il récupère un peu.

Après un bon petit déjeuner, accompagnés de Nicole avec qui nous avons bien discuté, nous sommes allés faire ⅔ courses avant de nous rendre chez Mélanie. Là-bas, nous avons rencontré un jeune homme issu de la rue qui est parti de Paris, est allé à Saint Jacques et qui était maintenant sur le chemin du retour. Il a beaucoup discuté avec T. Ces paroles ont bien plus de poids que les miennes et c’est très bien qu’il ait échangé ensemble.

Ensuite, T a fait une grosse sieste et ce soir, il a l’air bien plus en forme, ce qui augure du bon pour demain.

Ce soir, c’est demi-pension, premièrement parce que la flemme et surtout pour se remettre dans le bain avec d’autres pèlerins.

Demain, si pas de nouvelle surprise, on repart marcher !

 

Lundi 29 septembre : Moissac

 

T : Alors aujourd’hui on a bien marché. On a fait 30 km pour aller à Moissac et je ne suis plus malade, alors c’est carré.

Voilà pour aujourd’hui. Bisous. A demain. Une grosse pensée à ma copine d’amour que j’aime trop et à mes parents aussi. Voilà. Bisous

 

Charly : Je me suis levé à 7h et j’ai dû retourner dans la chambre à plusieurs reprises pour réveiller T. et comme il met tout son temps pour se préparer le matin, nous sommes partis à 9h45 ! pour une étape de 30 km, c’est tard tout de même.

Sinon, la journée de marche se résume simplement : T a râlé toute la matinée. A midi, j’en pouvais plus, donc je lui ai dit de râler dans sa tête, ce qu’il a fait l’après-midi en marchant en tête et dans sa bulle.

Une fois à Moissac, nous nous sommes dirigés vers notre gîte “La Petite Lumière” qui est malheureusement en haut d’une montée. T déteste les montées et me le rappelle sans arrêt. Après avoir parlé une dernière fois de la journée, nous avons enfin pris nos quartiers pour un repas bien mérité.

Ce soir, nous sommes avec Alice, une pèlerine qui voulait arrêter mais qu’on a essayé de motiver à continuer.

On a partagé le repas ensemble, discuté et rigolé. Ça faisait du bien après toutes ces galères que l’on a eues.

 

Mardi 30 septembre :

 

T : Aujourd’hui, on a bien marché, mais c’était tout droit. Sur la route, juste avant la fin, on a eu une grosse montée mais ça allait. On a fait 22 km aujourd’hui et demain c’est 39 km. Et voilà. En vrai je n’ai rien à dire aujourd’hui. Voilà. Bisous. A demain.

 

Charly : Début d’étape laborieuse ! La journée a commencé avec un petit déjeuner, accompagnés d’Anne, notre hôte à “La Petite Lumière”. Une femme surprenante et pleine de joie.

Puis nous sommes partis vers 9h40. Cette fois, c’était ma faute. Une fois sorti de Moissac, je m’aperçois que j’ai oublié mon collier, de plus T a mal sous le pied. Encore une ampoule ? Du coup, on retourne en ville, je le laisse à un café et file à la pharmacie. Une fois revenu, le temps qu’il se soigne le pied. Résultat : on est partis de Moissac à 11h30 !

On voulait déjeuner à Auvillar mais finalement on n'avait pas le temps. On a pris la route au bord du canal car plate et plus rapide, mais beaucoup moins fun.

La marche s’est bien passée, T a parlé tout le temps, en long monologue mais n’a pas râlé. Donc c’était plus agréable qu’hier. Il a fait beau aujourd’hui et c’était très agréable. Demain, une grosse journée nous attend, donc au lit !


Mercredi 1er octobre : Lectoure

 

T : Aujourd'hui, une très belle journée en compagnie de mon cher duo. Charly et moi on est partis ce matin à 8h pour faire 33 km et en vrai ça s'est passé grave vite. On est arrivés à 16h30, ce qui veut dire, on va très bien. Et voilà. Bisous la mif.

 

Charly : Un mois déjà que l’aventure a commencé et pour fêter ça, rien de tel qu’une belle journée comme celle d’aujourd’hui. Il a fait un temps superbe pour cette étape de 33 km jusqu’à Lectoure.

Nous sommes partis vers 8h30 et la marche s’est très bien passée. T a énormément marché seul, en silence ou devant moi. Il a pu réfléchir de “fou” comme il me l’a dit. Je lui ai dit que c’était justement ça l’intérêt de la marche. Qu’il était sur la bonne voie.

On est arrivés à 16h30 à Lectoure et il faut avouer qu’il était temps, les pieds commençaient sérieusement “à prendre feu”.

Ce soir, nous sommes au presbytère où nous avons réellement passé un bon moment. Cependant, je vous laisse car je suis Ko.


Jeudi 2 octobre : Condom

 

T : Aujourd’hui, première marche tout seul. Ça s’est très bien passé. Je suis parti à 8h20 et j’ai très bien marché pour arriver à 15h15 à Condom. Après je ne sais pas quoi raconter. Voilà. Bisous. A demain pour de nouvelles aventures. Bisous 🧡

 

Charly :  Aujourd’hui, on est partis à 8h25, notre départ le plus matinal depuis longtemps. La matinée à été belle et ensoleillée, malheureusement un peu gâchée par T qui n’a fait que de parler, avec ses longs monologues dont il a le secret. On est arrivés à La Romieu un peu tard le midi, donc la boulangerie et l’épicerie étaient fermées. Frustré, T a décidé de filer jusqu’à Condom. Je lui ai dit que non, je voulais faire une pause, mais il n’en a fait qu’à sa tête et a continué sa route. J’ai donc pris mon temps pour me prendre à manger et j’ai repris le chemin seul. J’ai vite été rejoint par Charlotte avec qui j’ai marche 9 km. T nous a attendus au loin, puis est reparti seul.

Je suis arrivé à Condom à 15h45. T attendait sur un banc depuis 30 mn. En tous cas, il était content de l’expérience et m’a dit que c’était trop bien de marcher seul.

Ensuite, on est allés chercher son colis à la poste, puis on est allés au gîte où on a retrouvé Charlotte. Ce soir, on a fait un repas en commun.

C’était un peu bizarre comme journée entre tension et moments sympas.


Vendredi 3 octobre : Le Mille Bornes

 

T : Allez, aujourd’hui, on a bien marché. J’ai encore marché en autonomie et voilà j’ai rien à vous dire. Voilà. Bisous

 

Charly : La journée a débuté, une fois n’est pas coutume, par un petit tour à la pharmacie. T a encore bobo au pied. Puis on a marché les 4 premiers kilomètres ensemble avant qu’il ne parte marcher seul en autonomie, ça va faire du bien à tout le monde de marcher seul.

Je l’ai retrouvé à Montréal du Gers où l’on a mangé avec d’autres pèlerins. Il fait beau. Tout le monde est apaisé. C’est un bon moment. On a repris la route ensemble jusqu'au Mille Bornes, un gîte que j’aime beaucoup. Le chemin s’est super bien passé.

Ce soir, on a repris la demi-pension, histoire de passer un bon moment. Les Lasagnes étaient excellentes. C’est toujours un plaisir de venir ici.

 

Samedi 4 octobre : Nogaro

 

T : Aujourd’hui, on a bien marché juste qu’à Nogaro où il y a uncircuit automobiles et ça a tourné toute la journée, mais on n’a pas pu rentrer dans le circuit, mais c’est pas grave, j’ai vu que des belles voitures ; j’ai acheté un cadeau pour mon papa et maintenant il faut que je trouve pour ma maman et mon petit frère et bien sûr pour ma copine d’amour aussi. Voilà Bisous.

 

Charly : On est partis du Mille Bornes à 8h45. On a marché ensemble avec T jusqu’à Eauze où l’on a fait quelques courses. Puis T a marché seul en tête jusqu’à Manciet à environ 10 km, on a fait notre pause déjeuner. Sur la dernière portion du chemin jusqu’à Nogaro, nous avons rattrapé Charlotte avec qui on a marché jusqu’au gîte. Une fois à destination, T a voulu aller voir les voitures qui tournaient sur le circuit de Nogaro. Malheureusement, la billetterie était fermée, donc impossible de rentrer pour voir les voitures tourner. On a fait le tour du circuit pour trouver un endroit d’où l’on aurait pu les voir, sans succès… Une fois de retour au gîte, à 18h, on a enfin pu prendre une douche et installer les tentes fournies par le gîte car plus de place. Ce soir, on est allés manger un tacos en ville et une fois rentrés, on a filé dans nos tentes respectives.

 

Dimanche 5 octobre : Aire sur l’Adour

 

T : Aujourd’hui, on a bien marché, on a fait 27 km. Petite étape pour aller à Aire sur l’Adour. On a fait une pause ici. Voilà. Ce soir, on est allés au restaurant. Bien voilà. Bisous. A demain.

 

Charly : Réveil humide ce matin. On s'est levés sous quelques gouttes. Après un petit déjeuner et avoir replié nos tentes, on a enfin pris le chemin sous les coups de 9h.

Pas grand-chose de spécial à raconter sur la marche. L’étape s’est bien passée avec un temps très agréable. Une fois à Aire Sur l’Adour, on est allés au gîte ”A la Maison” tenu par Stéphane. J’étais déjà venu l'hiver dernier et j'avais beaucoup aimé.

Ce soir, on est allés au restaurant, un vrai pour une fois ! C’était excellent.


Lundi 6 octobre : 

 

T : Alors aujourd’hui, journée taichi. On a fait une pause à Aire sur l’Adour. J’ai bien dormi le matin. Après on a fait du vélo et aussi fait de la mécanique. J’ai trouvé la panne sur un vespa, mais il n’avait pas de quoi repartir, sinon, je l’aurai fait et voilà demain, on reprend la route. Voilà. Bisous. A demain

 

Charly : Je me suis levé à 7h15. J’ai bien dormi pour changer. J’ai pris le petit déjeuner avec Stéphane et on a pas mal discuté. Ensuite, je suis allé m’allonger sur un transat dans le jardin, histoire de prendre l’air et le soleil.

T s’est réveillé à 11h20. Le midi, Stéphane nous a prêté des vélos et nous sommes allés au Burger King. T était ravi de pouvoir “lever”. Depuis le temps qu’il m’en parle. On en a profité pour faire les courses pour ce soir.

Une fois de retour au gîte, T s’est attelé à la réparation du scooter de Stéphane. Il a trouvé la panne très rapidement : une durite foutue.

Après cela, nous sommes allés faire une balade. T toujours à vélo et moi à pied. J’ai besoin de marcher ah ah !

Le soir, on s’est fait des pâtes carbos et on a mangé en commun avec Stéphane et les autres pèlerins. On a beaucoup discuté, c’était vraiment chouette.

Demain, on repart avec une grosse étape jusqu’à un donativo qui a l’air sympathique


Mardi 7 octobre

 

T : Aujourd’hui, on a fait une étape de 31 km pour aller dormir dans une tente. Aussi j’ai eu la douche froide au jet d’arrosage et on a une superbe vue sur la chaîne de montagne des Pyrénées. Et voilà. Je vais bien dormir dans ma tente et je pense beaucoup à ma copine d’amour et à mes parents. Voilà. Bisous. A demain

 

Charly : On est partis d’Aire sur l’Adour peu avant 9h. Un peu tard sachant que l’étape du jour fait 35 km (qui deviendront 31 après le passage par un chemin alternatif). Il a fait très beau, par contre, le chemin n’était pas des plus agréables. J’ai pas grand-chose à raconter sur la journée. Par contre, notre “gîte” de ce soir est vraiment chouette. Au programme, donativo, douche froide, toilettes sèches et nuit en tente. Tout pour me plaire !


Mercredi 8 octobre : Arthez de Béarn

 

T : Alors dure journée aujourd’hui. On n’a pas beaucoup marcher, mais la journée était très fatigante. Déjà on est partis du gîte en oubliant de payer, alors Charly a fait demi-tour pour payer et je me suis rendu compte que j’avais aussi oublié de récupérer le linge que j’avais laissé sur le séchoir le matin. Après on a bien marché, mais j’ai une douleur au genou, mais ça va aller. On est partis à 8h45 pour arriver à 17h, alors qu’il n’y avait que 27 km. Voilà pour aujourd’hui. Bisous. A demain.

 

Charly : Dure journée aujourd’hui.

Pour commencer, j’ai très mal dormi. Trop de choses tournent dans ma tête. “J’cogite, j’gamberge, j’en deviens barge !” comme dirait Nicolas Seguy. Et puis il y a aussi côté drôle d’histoire où après être partis du Camp Hotel vers 8h45 et avoir fait presque 2 km, j’ai dû faire l’aller-retour jusqu’au donativo car j’avais oublié de laisser de l’argent. Finalement, c’était pas plus mal vu que T avait oublié une paire de chaussettes et un caleçon…Suite à ce contretemps qui m’a mis 4 km supplémentaires dans les jambes, nous avons marché jusqu’à Fichous-Riumayou (à vos souhaits) où nous avons fait une pause d’une heure pour manger et se reposer. La reprise était déjà dure alors qu’il nous restait 19 km. De plus, la route tout du long et le soleil qui nous chauffe la tête n’ont rien arrangé. Mon sac m’a semblé peser une tonne et les kilomètres ressemblaient plus à des miles aujourd’hui. D’ailleurs ni T, ni moi n’avons parlé de la journée (ou très peu). C’est très péniblement que nous avons atteint le gîte à Arthez vers 17h15. Pour se réconforter, on s’est commandé deux pizzas pour le dîner. Normalement, l’étape de demain c’est Navarrenx à 31 km, mais T avait mal au genou en arrivant. Donc Wait and See ! 


Vendredi 10 octobre : Landaco

 

T : Alors aujourd’hui, une petite étape. On a bien marché et ce soir, on dort dans un gîte et voilà ; en vrai, j’ai rien à dire aujourd’hui à part que j’ai mal partout, c’est tout. Voilà. Bisous. A demain

 

Charly : On est partis de Navarrenx un peu avant 9h. Aujourd’hui, c’est une “petite” étape de 23 km. La journée fut bonne, un peu dans la continuité d’hier. Du moins jusqu’à midi car l’après-midi, T s’est plaint d’avoir mal aux pieds, aux genoux, à l’adducteur et au bas du dos… Rien que ça ! Mais quand je lui propose de raccourcir les étapes, il refuse tout le temps. “Demain, ça ira mieux”, me dit-il !

Bref, on est arrivés au gîte de bonne heure, de quoi se reposer pour une fois.

En tout cas, c’était une belle journée pour moi, seule ombre au tableau, on est en zone blanche, donc impossible de passer mes coups de fil.

 

Samedi 11 octobre : Larceveau

 

T : Alors aujourd’hui, une belle journée avec de magnifiques paysages du Pays basque et demain on aura déjà fait la moitié de la marche sur le chemin de Compostelle. Ce soir, on dort dans un gîte. On a retrouvé une pèlerine qui faisait partie du groupe de pèlerins qui nous a quittés. Il ne reste plus qu’elle sur le chemin. Et voilà encore une journée passée de marche. Bonne nuit. A demain. Bisous

 

Charly : On a quitté la principauté de Landaco vers 8h45. On a été accueillis par le soleil après avoir quitté l’humidité de la vallée et ce fut fort agréable. On a déroulé sans difficultés quasiment toute la journée. T a été une pipelette par contre. J’ai essayé plusieurs fois de le motiver à marcher en silence, mais rien n‘y a fait.

En début d’après-midi, on est arrivés à la Chapelle de Soyarza, perchée en haut d’une colline avec une vue imprenable à 360°. On est restés un moment là-bas avec bon nombre d’autres pèlerins. Évidemment tout n’est pas toujours rose dans une marche Seuil et à 3 km de l’arrivée T fut contrarié par une de mes réponses et vexé s’est mis à accélérer. Environ 1,5 km après, patrata ! sa douleur au genou est revenue de plus belle, rendant les derniers kilomètres bien pénibles pour lui.

Ce soir, nous sommes chez Guillaume à Hego Alde et nous avons eu la joie d’y retrouver Victoire qui nous avait laissés à Cahors.

La soirée s’est super bien passée. On a beaucoup ri avec Victoire et le repas était très bon 🙂

 

Dimanche 12 octobre : Saint Jean Pied de Port

 

T : Aujourd’hui, on n’a pas beaucoup marché. On a fait 18 km entre le gîte et Saint Jean Pied de Port. On est partis à 8h45 pour arriver à 14h15. Et voilà. On s'est promenés dans Saint Jean Pied de Port. Et voilà, demain on fait une pause là où l’on est et on repart mardi. Direction l’Espagne. Voilà pour aujourd’hui. Bisous.  A demain

 

Charly : On a quitté Hego Alde un peu avant 9h. On voulait partir plus tôt mais une fois de plus le réveil fut compliqué pour T. On a cheminé la majorité du temps avec Victoire. Ça nous a fait plaisir de marcher de nouveau avec quelqu'un.

Tout se passait bien jusqu’à ce que T s’imagine des trucs pour la venue d’Anthony, notre responsable de marche demain. Il a fait une crise de paranoïa ou je ne sais pas quoi et est parti tout seul devant. Heureusement, je l’ai rattrapé un peu plus loin après qu'il se soit calmé. Après ce petit “incident”, on est arrivés à Saint Jean Pied de Port avec Victoire qui était toute contente d’arriver.

De mon côté, je dois dire que j’accuse le coup. La fatigue accumulée, les prises de tête et les humeurs de T commencent à me peser. Ce soir, je suis épuisé. Heureusement, nous restons une journée ici pour nous reposer et la venue d’Anthony devrait me permettre de souffler un peu.

Ce soir, on va au restaurant avec Victoire et demain nous lui dirons “au revoir” puisqu’elle repart demain, direction Roncevaux.


Lundi 13 octobre : Saint Jean Pied de Port

 

T : Aujourd’hui, journée repos à Saint Jean Pied de Port. On s’est ennuyés toute la journée, on a attendu Anthony, le responsable de marche, qui nous a rejoints le soir. Après c’était resto et cinéma, puis on est partis se coucher.

 

Charly : Nuit et réveil compliqués. Nos amis coréens sont bien gentils mais entre le “tracteur” de cette nuit et toute la bande debout à 5h, le tout en fanfare, c’est compliqué de se reposer.

Après avoir comblé le temps comme j’ai pu jusqu’à 9h30, Laurence est passée au gîte et était ravie de me revoir. T s’est levé en même temps et nous avons traîné jusqu’à midi dans les rues de la ville. Puis nous sommes allés manger une pizza au restaurant. Malheureusement, l’ambiance n’était pas au rendez-vous car T m’a encore pris pour un c.. juste avant et je commence à en avoir assez de son manque de respect. Bref. Anthony, le responsable de marche, arrive à 18h, donc zen.

L’après-midi, on a fait une grosse sieste et on est allés boire un verre avec Stéphane. On en a profité pour recroiser bon nombre de pèlerins vus sur le chemin.

Ce soir, on est allés chercher Anthony à la gare et je dois dire que je suis content qu’il soit là avec nous pendant trois jours.

Nous sommes allés au resto et après T et Anthony sont allés au cinéma, moi j’ai préféré aller me coucher tôt !

 

Mardi 14 octobre : Bidarray

 

T : Alors aujourd’hui belle journée au pied des Pyrénées. Dans deux jours enfin l’Espagne. Aujourd’hui ça a été dur, à monter et à descendre, mais en vrai ça va. Demain, on fait 28 km, beaucoup de montées et de descentes. Aussi voilà. Je vais aller dormir dans un gîte qui a vue sur les Pyrénées. Voilà. Bisous à demain.

 

Charly : On a commencé la journée en constatant que Anthony était malade… De quoi compliquer la marche. Bref, on part après 9h car il fallait qu’il passe à la pharmacie et on attaque enfin la marche. T a marché principalement seul devant nous, cela nous a permis de débriefer avec Anthony sur les tenants et aboutissants de cette marche. On a fait deux grosses pauses durant la journée bien plus longues que ce qu’on a l’habitude de faire.

C’est donc un peu tard et péniblement que nous sommes arrivés à Bidarray. Le décor est magnifique, au milieu des Pyrénées !

T nous a tout de même fait une crise car il n’avait plus de tabac. C’est vite revenu en ordre et ça a donné lieu à une belle discussion que l’on peut malheureusement avoir que très rarement avec lui. Le soir, on a mangé des pâtes bolo… et puis tout le monde au lit.


 

Mercredi 15 octobre : Saint Pée sur Nivelle

 

T : Alors aujourd’hui, journée compliquée parce que Anthony, responsable de marche, était très malade. Il voulait qu’on prenne le bus pour aller à Saint Pée sur Nivelle mais il s’est décidé à marcher avec nous, mais il en a bien ch…., alors on a décidé de quitter le chemin pour aller à Coimbra prendre un bus pour aller à Saint Pée sur Nivelle et on l’a accompagné, moi et Charly. On est arrivés au gîte et Anthony, en attendant son taxi, s’est allongé par terre dans le gîte pour dormir. Voilà et demain on va passer la frontière. Voilà pour aujourd’hui. A demain

 

Charly : Deuxième jour avec Anthony et malheureusement… il est visiblement encore plus malade que la veille. Du coup, après réflexion, on décide de ne pas marcher et de prendre le train, puis le bus jusqu’à Saint Pée sur Nivelle, histoire de passer du temps tous les trois. Seulement, une fois devant la gare, il a changé d’avis et a décidé de marcher avec nous. Grave erreur ! Il s’est vite rendu compte qu’il était incapable de marcher dans de bonnes conditions. On a passé la journée à l’attendre avec T. On a finalement dévié de notre trajectoire et de le raccourcir pour nous permettre de prendre le bus jusqu’à Saint Pée sur Nivelle. Une fois sur place, on a pris possession de notre super gîte de ce soir puis, plus tard, nous avons accompagné Anthony à son taxi. Il  avait  l’air au bout du rouleau. Le soir, on est allés commander des burgers qui étaient fort sympathiques. Demain, nous repartons donc à deux. Direction Irun, l’océan et surtout l’Espagne


Jeudi 16 octobre : Irun

 

T : Aujourd’hui journée assez dure en vrai, parce que ça montait et descendait beaucoup, mais en vrai ça va. Après, lorsque nous sommes arrivés à Hendaye, on a vu la mer. Après on a passé la frontière pour aller à Irun, mais au passage de la frontière, il n’y avait pas de panneau, j’ai trouvé ça bizarre, mais on est enfin arrivés en Espagne et voilà je suis ko de la journée d’aujourd’hui et voilà. Bisous. A demain

 

Charly : Enfin en Espagne ! On a fini la 1ère partie de notre périple. C’était cependant une longue étape sur du bitume. T a passé sa journée à me parler. Par contre, c’était majoritairement plus intéressant que d’habitude.

Demain, on va commencer les longues étapes en autonomie, histoire de forcer T à marcher seul et pour que moi je puisse enfin souffler un peu. Désolé, aujourd’hui, je ne suis pas inspiré.


Vendredi 17  octobre : San Sébastian

 

T : Alors aujourd’hui, journée fatigante mais avec des paysages et ce matin, on a eu une vue incroyable en haut sur le sommet de la montagne avec des grosses descentes qui font mal aux genoux, mais ça va.  Voilà et aussi aujourd’hui, on a fait un tour en bateau pour traverser d’un côté du port à l’autre côté et aussi j’ai goûté meilleur café con leche, incroyable !  Et voilà. A demain.

 

Charly : Une journée avec des étoiles dans les yeux.

On s’est levés tôt et nous sommes partis tôt à 7h30. Record battu. On est partis dans la nuit.

On a grimpé et on a rapidement eu une vue magnifique au-dessus d’une mer de nuages. A partir de là, le paysage n’a été que magnifique. De plus, nous avons quasiment fait toute l’étape en silence avec T. Une première aussi. Il cogite beaucoup, ça se voit et c’est très bien.

Malgré toutes les difficultés qu’on a eues depuis le début, je reste toujours optimiste concernant T. Je pense qu’il a matière à réfléchir et c’est très bien pour lui. Une fois à San Sébastian et après avoir traversé toute la ville, on est allés à l’auberge de jeunesse, bien trop chère selon moi mais pas trop de choix malheureusement.

En tout cas, ce début du camino del norte commence vraiment très bien. Pourvu que ça dure !

 

Samedi 18 octobre : Getaria

 

T : Aujourd’hui, une journée dure avec toutes les douleurs de la veille, mais ça va. On voulait allés dans un gîte, mais il était fermé, alors on a dû continuer à marcher et aussi il faisait un temps magnifique, mais ça va changer la semaine prochaine. Voilà pour aujourd'hui. A demain. Bisous

 

Charly : Aujourd’hui, on s’est levés à 6h30. On était tous les deux un peu courbaturés de la veille. Bien que jolie, la journée d’hier a laissé des traces.

Après un petit déjeuner un peu trop cher à mon goût, on a pris la route, direction Zarautz. L’étape était moins belle que celle d’hier. Avec plus de bitume mais c’était tout de même sympa. On a fait une pause à Orio avec un autre pèlerin. On se suit depuis plusieurs jours et je ne connais toujours pas son prénom 🙂

Après un bon café con leche, on est repartis et sommes arrivés de bonne heure à Zarautz. Malheureusement pas de gîte abordable là-bas. Donc a continué jusqu’à Gétaria à 4 km. Les derniers kilomètres furent pénibles car pas mal de dénivelés positifs en plein soleil.

On a retrouvé notre compagnon en ville et nous sommes allés ensemble au gîte.

Le soir, nous sommes allés chercher à manger et au moment où j’écris en ligne, moi j’ai mangé et T dort sans avoir mangé... J'espère qu'il n’attend pas que je le réveille. Il est grand après tout !

Demain, toute petite étape de 17 km. Pas trop le choix car Le Norte n’est pas très fourni en gîtes.

 

Dimanche 19 octobre : Deba

 

T : Aujourd’hui, petite étape mais qui monte beaucoup en plus mais ça va, et demain grosse et dure étape mais ça va le faire. Aujourd’hui, on est allés à la plage se balader et on a fait une sieste sur un banc devant le gîte en attendant l’ouverture. Voilà pour aujourd’hui. Bisous. A demain

 

Charly : On s’est réveillés avec un vent du tonnerre ce matin. Un vent qui nous a suivi toute la journée. On est partis du gîte vers les 8h accompagnés du pèlerin toujours anonyme. Aujourd’hui, c’était une petite étape de 17 km. Pas trop le choix car les hébergements se font rares sur Le Norte. Du coup, nous sommes arrivés très tôt à Deba. Vers 13h, on a dû attendre l’ouverture du gîte à 15h30. On en a profité pour manger et faire une sieste sur les bancs de l’albergue.

Ne sachant pas s’occuper, T a préféré dormir pendant que moi j’explorais la ville, notamment à la recherche de nourriture car dimanche oblige, c’était un peu compliqué.

Le soir, j’ai trouvé de quoi manger pour pas cher tandis que T s’est rabattu sur un kébab pour changer.

Ce soir, nous sommes une bonne trentaine à l’albergue. En même temps, c’est le seul du coin.


Mardi 21 octobre : Paz Vega

 

T : Aujourd’hui, c’était compliqué pour plusieurs raisons, mais sinon la fin de marche s’est bien passée. Voilà. Bisous. A demain

 

Charly : Que dire aujourd’hui ? Tellement de choses à dire et pourtant, doivent-elle être dites ? Je dirais simplement que c'était une journée longue et compliquée mais qui s’est très bien terminée. Merci Maria

 

Mercredi 22 octobre :

 

T : Alors aujourd’hui on a bien marché. On est arrivés au niveau de la ville et on a marché au bord d’une grande route pendant 7 km. Je ne suis vraiment pas fou quoi. Et après pour nous “tuer” on va sur une p… de montée, mais on avait une super vue de la ville et son aéroport. On a vu des avions atterrir et après on est arrivés à Bilbao pour faire une pause. Voilà pour aujourd’hui. Bisous. A demain

 

Charly : On a pris la route après un petit déjeuner royal. T était prêt avant moi, c’est la première fois depuis le début de la marche.

Le chemin jusqu’à Bilbao n’a pas été compliqué. Par contre, il n’était pas très sympathique. On a eu le droit à 6-7 km de bord de route en pleine ville.

L’arrivée à Bilbao m’a un peu angoissé. La ville est immense et ce n'est vraiment pas mon truc. Comme il n’y a pas d’albergue de pèlerins ici, on a dû se rabattre sur une auberge de jeunesse une fois de plus. Cependant, on en a trouvé une pas trop mal, pas trop chère et avec un petit déjeuner offert.

Dans l’après-midi, après une petite sieste, on est allés se promener un peu dans Bilbao. On en a profité pour racheter des clopes pour T et faire des courses pour ce soir.

On a vu qu’un petit bout de la ville, mais pour l’instant je ne vois pas trop ce qu’elle a de si bien pour le commun des mortels… On verra demain. On aura le temps d’en voir plus.

Ce soir, on a trop mangé ! ah ah ! Dans l’ensemble, la journée s'est bien passée, ça change d’hier.


Jeudi 23 octobre : Bilbao - jour de repos

 

T : Aujourd’hui, journée touristique, on s’est bien baladés dans Bilbao. Ce matin, on est allés au Musée d’Arts Moderne, ça va, ça m’a plu, mais j’ai pas trop compris mais aklm et après on est allés manger au McDo, puis on s’est promenés pour aller voir le stade énorme de l’équipe de Bilbao. Il est un peu plus petit que celui du Barça, mais il est quand même bien grand. Après on a fini la visite de la ville. Et voilà, demain on reprend la marche pour une petite étape de 19 km. Voilà. A demain. Bisous.

 

Charly : Journée de repos à Bilbao. Je me suis levé à 7h45 et j'ai pris un bon petit déj’. Il était offert et en plus il était plutôt copieux. J’ai dû réveiller T vers 9h15 car nous avions prévu d’aller au musée Guggenheim en fin de matinée. C ‘est un musée d’art moderne, très connu paraît-il. C’était ma foi fort sympathique.

Ensuite, on est allés manger au McDo. On a poursuivi notre visite jusqu’au stade de l'Atlético Club de Bilbao. On est ensuite rentrés à l’auberge en zigzaguant dans la ville, histoire de voir si elle avait autre chose à offrir. Verdict : c’est pas fou fou comme ville.

De retour à l’auberge, on a fait une bonne sieste.

En fin de journée, on n’a rien fait de spécial. On a hâte d’être à demain, histoire de re-marcher. En tout cas, ne rien faire est visiblement moins pénible pour moi que T. Il est incapable de se trouver une occupation seul à part fumer : 🙂


Vendredi 24 octobre : Portugalete

 

T : Alors aujourd’hui petite étape de 15 km de Bilbao pour aller à Portugalete. Ce qui était bien parce qu’on a traversé Bilbao mais après on s’est pris une bonne montée. Ensuite on a bien descendu pour arriver à Portugalete. On a fait beaucoup de la ville aujourd’hui. Arrivés à Portugalete, on s’est baladés sur le port et voilà pour aujourd’hui. Bisous. A demain.

 

Charly :  On s’est levés vers 8h pour prendre un petit déjeuner de roi que nous offre l’auberge de jeunesse.

On a pris la route à 9h. L’étape n’a pas été passionnante, globalement que de la ville et du bitume. On a marché quasiment toute la journée avec Frédéric, le fameux pèlerin anonyme à qui j’ai enfin demandé le prénom. Ce soir, on est à Portugalete. On est revenus près de l’océan et demain on va re-marcher le long de la côte. Désolé, j’ai pas grand chose à raconter. La journée s’est bien passée mais sans plus et sinon le chemin n’était pas terrible.

 

Samedi 25 octobre : Urdiales

 

T : Aujourd’hui belle journée. On a longé la mer. On est passés en haut des falaises et de la côte juste à un moment on a longé l’autoroute et marché sur la grande route mais ça va. Sinon trop belle journée. J’ai pris plein de belles photos et là on va au camping. Et voilà. Bon à demain pour de nouvelles aventures. Bisous.

 

Charly : Etape de 28 km aujourd’hui. On est partis à 8h et on a cheminé tout le long accompagnés de Frédéric. C’était plutôt une belle étape. On a enfin retrouvé l’océan. Comme si cela faisait une éternité que nous ne l’avions pas vu. Le temps était plutôt maussade, mais ne nous a pas gâché le paysage pour autant.

Cela dit, bien qu’arrivés à 16h, la marche nous a semblé interminable aujourd’hui.

Ce soir, nous sommes dans un camping à 2 km de Castres. Et depuis que nous sommes arrivés, il pleut, mais surtout il ne fait pas très chaud….

Nous ne sommes que trois avec Frédéric dans l’albergue, plus Léa, une cycliste qui vient tout juste d’arriver à l’heure où j’écris ces lignes.

 

Dimanche 26 octobre : Loredo

 

T : Aujourd’hui, je crois, c’était la journée la plus kitsch parce que déjà le matin s’est mal passé, il pleuvait mais après passé midi, il a fait beau et là après mangé il fallait qu’on marche mais il fallait monter à la moitié de la montagne et on a commencé à monter et du côté droit, la mer et la falaise de la montagne de l’autre côté les montagnes. A un moment on a même dû faire de l’escalade avec les sacs pour arriver à la moitié de la montagne. La vue était incroyable. Après il fallait descendre, le plus dangereux. Je suis tombé deux fois en glissant parce que sur la terre humide, avec de la boue. Mais je ne me suis pas fait mal, c’est le principal et même Charly est tombé en disant mais c’est pas grave. Sinon la journée était incroyable. Voilà. A demain. Bisous.

 

Charly : Aujourd'hui, c’était une de nos plus belles étapes. Dans le top 3 aisément. On est partis vers 8h peu avant Frédéric. En bas du camping, on a retrouvé Marc qu’on avait vu l'avant-veille. On a marché un petit moment ensemble, puis on s’est fait rattraper par Frédéric. C’était le début de l’étape et c’était déjà très beau. On a marché à 4 un bon moment puis Frédéric est parti devant lorsqu’on a fait une pause avec Marc.

On a ensuite pris le sentier du littoral. Un autre chemin que celui du Norte. Et on n'a vraiment pas regretté. C’était physique mais qu’est-ce que c’est beau ! Après on s’en est mis plein les mirettes, on a fini l’étape avec Marc jusqu’à Loredo.

Ce soir, on est allés boire un verre avec Frédéric et on a fait deux/trois courses pour compléter notre repas du soir.


Lundi 27 octobre : Guemes

 

T : Aujourd’hui belle journée. On a fait du bateau. On a bien marché sur la plage. J’ai bien marché les pieds dans l’eau. C’est trop kitsch. Après on est arrivés dans un gîte incroyable au milieu de nulle part et voilà pour aujourd’hui. Bisous. A demain

 

Charly : On est partis du gîte, accompagnés par Marc et Frédéric avec qui on s’est tapés les 5 km de ville pas sympathiques jusqu’au bateau qui nous a déposés à Santana. Là-bas on a pris un café tous ensemble. Une fois sortis de la ville, on a pris un petit sentier avec une très jolie vue, en bord de côte. Il nous a amenés sur une grande plage où nous en avons profité pour enlever nos chaussures et se tremper les pieds dans l'eau sur près de 3 km.

On a retrouvé Marc et Frédéric dans un bar où nous avons nous aussi déjeuné. L’après-midi fut un peu laborieux avec des kilomètres de route interminables.

On a quand même réussi à atteindre notre albergue ; et quelle albergue ! C’est une auberge mythique du Norte, en donativo, tenue par Ernesto, 88 ans et une armée de bénévoles. Le lieu est riche en histoire et riche des nombreux pèlerins passés ici. D’ailleurs, Ernesto le dit lui-même “c’est comme un musée ici. Chaque objet a une histoire”.

Bref, on a passé une super soirée, bien contents d’être passés par ici 🙂

 

Mardi 28 octobre : Boo de Pielagos

 

T : n’a pas écrit

 

Charly : Aujourd’hui, étape en deux parties. La première nous a amenés jusqu’à Santander. Le chemin était vraiment chouette. Un mélange de plage et de falaises. On a fini en beauté par un petit tour en bateau qui nous a déposés à Santander. En ville, on a visité la cathédrale, puis on est allés manger avec Frédéric. Après le repas on lui a dit “au revoir” car son chemin s’arrêtait à Santander.

Et c’est là que commence la deuxième partie. Moins fun. On a dû quitter la ville et c’est long. En plus on a fait un détour à Décathlon pour acheter un manteau à T car il commence à faire froid le soir. Et puis ça n’a été que de la route tout le long. Le problème du bitume c’est que ça finit par brûler sous les pieds rendant les fins d’étape pénibles.

On a quand même atteint notre auberge où on y a retrouvé Marc et Sylvain. 30 km quand même !


Mercredi 29 octobre  : Santillana del Mar

 

T : Alors aujourd’hui, journée pas trop passionnante. On s’est levés et le café qui appartient au gîte qui devait arriver à 7h n’était pas ouvert donc on a dû faire 1h de marche pour arriver au premier bar sur la route et là Charly se rend compte qu’il a oublié sa banane où il y a tous ses papiers dedans, donc il a demandé à la dame du bar si personne ne pouvait le déposer pour aller chercher sa banane et un monsieur a bien voulu. Après le reste de la journée n’était pas très intéressante à part qu’on a fait que du bitume et voilà ce soir petit gîte très sympathique et voilà demain grosse étape de 31 km et voilà pour aujourd’hui. Bisous. A demain

 

Charly : On a commencé la journée par une petite désillusion. Levé à 7h pour aller boire un café au bar à côté de l’albergue qui devait ouvrir à 7h et qui n’a finalement pas ouvert. On a donc marché 1h pour avoir un café. Et là, au moment de payer, je m’aperçois que j’ai oublié ma banane à l’auberge. Bon tout va bien, grâce à Marc qui parle couramment l’espagnol, un monsieur a fait l’aller-retour en voiture pour que je puisse la récupérer.

D’ailleurs heureusement qu’on a eu cette péripétie car le reste de la journée a été bien ennuyeuse. Toujours de la route mais avec un beau temps jusqu’à notre arrivée à Santillana del Mar, parce que depuis, il pleut comme pas possible ! On est allés visiter le musée de la torture où y est exposée toute l’ingéniosité malsaine et morbide de l’être humain. T a dit que “c’était une dinguerie à l’époque” et je ne peux que valider ses propos.

Ce soir, c’est repos et kébab pour T. Moi, je vais finir la bolognaise et le fromage que je transporte depuis trois jours.

 

Jeudi 30 octobre : Hotel Hospedaje Granada

 

T : Aujourd’hui journée pas très intéressante à part qu’on a marché 31 km sur de la route encore quand la revue la mer et que ce soir vu qu’il n’y a pas de gîte on est à l’hôtel et demain petite étape. On pourra se reposer un peu le matin et voilà pour aujourd’hui. Les derniers jours étaient quand même plus intéressants. Voilà pour aujourd’hui. Bisous. A demain pour de nouvelles aventures.

 

Charly :   C’était une belle journée aujourd’hui. Je n’ai pas grand-chose à raconter parce qu’il ne s’est rien passé d’intéressant mais il a fait beau et malgré les 31 km de l’étape du jour, la journée fut fort agréable. Notamment avec le retour des paysages grandioses comme le Norte sait si bien les proposer.

La fin d’étape a été pénible pour T mais fut vite oubliée par la présence de la TV avec accès à Youtube qui trône dans la chambre de l’hôtel où nous dormons ce soir. Demain, petite étape de 20 km. On en profitera d’être à l’hôtel pour que T puisse dormir demain matin.


Vendredi 31 octobre :

 

T : Aujourd’hui journée petite. Etape assez bien, mais on s’est trompés de route, sinon que de beaux paysages. Demain, encore une petite étape de 20 km. Ça se trouve une journée sans pluie, mais on verra bien demain. Voilà pour aujourd’hui. Bisous. A demain

 

Charly : Je me suis levé à 7h et je suis parti faire un tour au bord de la plage, histoire de laisser dormir T. J’avais espoir de trouver un café. Malheureusement rien d’ouvert. Du coup, je me suis assis sur un banc pour regarder les surfeurs matinaux

Je suis retourné à l’hôtel à 8h45. T était réveillé et on a finalement pris le petit déjeuner à l’hôtel. On a pris la route vers 9h45.

Aujourd’hui, c’était très nuageux mais les paysages étaient plutôt chouettes. Avec les montagnes en fond. Mis à part le fait qu’on s’est trompés de chemin pendant plus d’1 km, la journée s'est très bien passée. La Franca où on a retrouvé Sylvain et les deux polonais Pavo et César, deux golgoths fort sympathiques.

Ce soir, on s’est fait un petit resto, histoire de manger autre chose que de la nourriture en barquette ou similaire. Et on a réalisé aujourd’hui qu’on était à moins de trois semaines de Santiago.

 

Samedi 1er novembre :

 

T : Allez aujourd’hui, la journée commence bien au bord de la côte. On a bien marché et le soir on a dormi dans une chambre d’hôtel et là toc-toc à la porte, c’est la guardia civil, ils m’ont embarqué et on a passé 3h au commissariat et ils m’ont transporté dans un Foyer espagnol pour la nuit et ce matin, j’ai retrouvé Charly et tout va bien. Voilà. Bisous. A demain

 

Charly : Superbe journée aujourd’hui, du moins jusqu’au soir…

On a fait le début d’étape accompagnés par Sylvain. Cette première partie était tout particulièrement magnifique, sur un chemin qui longe l'océan. Le temps n’était pas forcément au rendez-vous mais ça ne nous a pas empêché d’en prendre plein les yeux.

On a ensuite cheminé tout tranquillement jusqu’à Llanes où l’on a pris possession de notre chambre d’hôtel, faute d’auberge. On s’est baladés dans la ville et fait des courses pour le soir.

Le soir, on a mangé tranquillement devant “le tour du monde en 80 jours” en espagnol quand nous avons été dérangés par la guardia civil. Ils sont venus chercher T pour l’emmener au commissariat. Après 3h à “poireauter”, ils l’ont emmené dans un centre pour la nuit, le temps d’y voir plus clair. Il semblerait que ce soit dû à un problème administratif en France. On en saura plus demain.

 

Dimanche 2 novembre : Ribadesella

 

T : Alors aujourd’hui, pas grand-chose à raconter à part que je suis sorti de tout ça du Foyer et qu’on a pris le bus pour aller à l’étape d’après, c’est ce que Anthony nous a dit de faire et voilà, j’espère que demain on aura une belle journée et voilà. Bisous. A demain.

 

Charly : Je me suis donc réveillé seul ce matin. J’ai préparé les deux sacs et j’ai pris mon mal en patience jusqu’à 11h. La guardia m’avait dit depuis à partir de cette heure-là pour avoir des infos. Je me suis donc pointé à 11h “Nada” Revenez dans 2h”. J’ai donc patienté jusqu’à 13h et là, comme si de rien n’était, j’ai récupéré un T tout souriant. Visiblement très heureux de ce passage en Foyer espagnol 🙂 Comme il était tard, Anthony, le responsable de marche, nous a dit de faire l’étape en bus pour ne pas perdre de temps sur le planning. On a donc pris le bus jusqu’à Ribadesella où nous avons filé au camping qui s’est avéré fermé. On a donc rebroussé chemin vers une auberge de jeunesse ouverte, mais avec aucun employé à l’intérieur… Deux Allemands nous ont dit que visiblement on pouvait prendre des lits et qu’on paierait demain matin. On verra bien après tout. 

 

Lundi 3 novembre : Sebrayu

 

T : Aujourd’hui, journée très sympathique mais grosse étape mais qui s’est très bien passée. On est partis ce matin, on a bien marché, on a mangé au resto à 14h et fini l’étape avec de beaux paysages. Bonne nouvelle dans 11 jours, on sera à Santiago de Compostelle et voilà pour aujourd’hui. Je suis ko aujourd’hui, c’est pour ça que je n’ai pas écrit beaucoup, excusez-moi. Bref. Bisous. A demain

 

Charly : Encore une étape fort sympathique aujourd’hui. Accompagnés d’un grand ciel bleu et de Sylvain, on a cheminé au travers de beaux paysages. C’était une étape un peu longue de 30 km et comme on est partis à 9h on est arrivés tard, vers 18h. On avait dû attendre que le monsieur vienne nous encaisser et il n’arrivait qu’à 9h.

Comme je le disais, c'était une très belle étape aujourd’hui, avec pas mal de sentiers pour changer.

Au fait, je viens de regarder l’itinéraire et on est à 14 jours de Santiago. Ça arrive à grands pas 🧡


Mardi 4 novembre : Pola del Sierra

 

T : Aujourd’hui, très belle journée. On devait faire une petite étape de 20 km mais arrivés aux 20 km le gîte ne répondait pas et on s’est dit, on continue à avancer et donc on a fait 10 km de plus et comme ça on aura une petite étape demain de 17 km pour arriver à Oviedo et comme ça on n’arrivera pas trop tard et on pourra aller visiter la ville. Voilà pour aujourd’hui. Bon. Gros bisous. A demain

 

Charly : Bon ça fait environ 30 mn que je suis sur ce carnet et je ne trouve pas l’inspiration. Donc on va faire simple. C’était une belle étape où l’on retrouve les sentiers et le calme. Les montagnes au loin nous promettent de beaux paysages aussi.

Aujourd’hui, on devait faire 23 km et finalement on en a fait 10 de plus, comme ça demain, on arrivera de bonne heure à Oviedo et on pourra visiter la ville.

Désolé pour ce blog un peu léger, mais ce soir, je suis fatigué.


Mercredi 5 novembre : Oviedo

 

T : Aujourd’hui, belle journée. On a fait une petite étape et on est arrivés à Oviedo.  On s’est bien promenés. Oviedo est beaucoup plus beau que Bilbao et Santander Demain on commence enfin le primitivo et on va faire une bonne étape de 28 km et là on reprend enfin les montagnes. Je pense que ça va être très joli et voilà pour aujourd’hui. A demain. Bisous

 

Charly ; Aujourd’hui petite étape de 17 km, histoire d’arriver de bonne heure, de se reposer et de visiter un peu la ville d’Oviedo.

On a pris notre temps ce matin. On est partis à 9h et on est arrivés à Oviedo un peu avant 13h. On a mangé au Burger King et on s’est bien fait arnaquer sur les prix, mais bon.

Ensuite, on est allés au gîte, mais comme il n’ouvrait qu’à 16h30 on a caché nos sacs derrière des poubelles, histoire de se balader avec plus de légèreté. Une fois à l’albergue, on a rencontré Max, un français parti du Puy le 10 septembre et qui arrive du camino de Salvador. Il est dans notre chambre et on a beaucoup échangé ensemble cet après-midi et ce soir. Il fait le primitivo aussi, donc on le reverra sûrement.

Ah oui, du coup demain on commence le Primitivo et si tout va bien on est à Santiago dans 12 jours

 

Jeudi 6 novembre : San Juan de Villapaña

 

T : Aujourd'hui c'était une très belle journée. Pour la première étape du primitivo on s’est pris la pluie toute la matinée et on a bien monté aussi mais, c’est vrai, les montagnes sont très belles.

Demain, il pleut toute la journée mais ce n’est pas grave, je m’en fous tant qu’on a de beaux paysages c’est le principal. Voilà, je vous fais des bisous. A demain

 

Charly : On a quitté Oviedo un peu après 8h et je dois avouer que la première partie de l’étape a été difficile pour moi. En même temps, j’ai très mal dormi. J’ai été dévoré par les moustiques cette nuit et ce matin j’accusais le coup. De plus, la pluie qu’on s’est prise ce matin n’a pas aidé.

Toutefois, une fois avoir fait une pause pour manger et le soleil revenu, l’entrain est revenu. En plus, ce n’est que la première étape du primitivo, mais les paysages font plaisir à voir. Ça promet 🙂

Dans l’ensemble, l’étape s’est bien passée et ce soir on est dans une albergue avec beaucoup de monde à mon goût. Moi qui voulais me reposer c’est raté. En tout cas, le monde est bien représenté ce soir. La France, l’Angleterre, l’Espagne, le Portugal, l'Amérique, la République Tchèque et même le Chili


Vendredi 7 novembre : Porciles

 

T : Alors aujourd’hui, encore une matinée et un début d’après-midi sous la pluie mais sinon la journée s’est bien passée. Demain grosse étape et voilà juste pour aujourd’hui. On s’est tapés une montée sur 6 km et voilà pour aujourd’hui. Bonne nuit. A demain.

 

Charly : On a pris la route vers 8h après avoir été réveillés par le groupe d’espagnols à 6h. Ils ont fait un boucan du tonnerre.

On est partis sous la pluie mais finalement on a eu de la chance car on est relativement bien passés entre les gouttes. Il a surtout plu une fois arrivés à l’albergue. Sinon la journée s’est bien passée. Je commence à être fatigué en plus la primitivo c’est pas de tout repos, mais c’est vraiment joli.

Ce soir, on est dans un donativo à Porciles. On n’est que tous les deux. On a discuté avec le gars du gîte qui a raconté à quel point le primitivo était un chemin dangereux, notamment en hiver car soumis à de rudes conditions climatiques. Un peu comme l’Aubrac en fait. Il nous a mis en garde pour l’étape d’après-demain qu’il ne fallait pas faire si le temps n’était pas bon. A priori, le temps devrait être ok pour nous. On croise les doigts car c’est la plus difficile mais surtout la plus belle du camino.

Demain petit déjeuner à 8h30. Pas plus tôt, car ils ne veulent pas qu’on parte dans la nuit.

Sur ce, bonne nuit. Je suis épuisé !

 

Samedi 8 novembre : Tineo

 

T : Alors aujourd'hui une très très belle journée avec des paysages incroyables. J’ai fait mon kif et c’est pas fini. Demain la journée sera encore plus belle mais juste on monte pendant 8 km mais en vrai je m’en fous parce qu’après on sera récompensés avec les paysages et la nature, c’est le principal. Voilà. Et aussi je suis en train de trouver un bon bâton en bois pour en faire mon bâton de marche. Je l’ai personnalisé en lui mettant une poignée que j’ai fait avec du bandage qui me restait et j’ai mis aussi sur le dessus du bâton pour qu’il ne s'abîme pas et j’ai accroché ma coquille saint jacques dessus sur le haut du bâton. Voilà. J’espère pouvoir le ramener chez moi pour le garder en souvenir mais je ne sais pas comment faire pour prendre l’avion avec parce qu'il est assez grand, voire même trop grand, alors je vais voir.

Voilà pour aujourd’hui. Bisous. A demain

 

Charly : Ce matin, petit déjeuner à 8h30. Du coup on est partis vers 9h30. Bien trop tard car aujourd’hui une étape de 30 km. Pas grave, on arrivera tard. Voilà j’en ai fini avec le négatif. Passons au positif. Qu’est-ce que c’était beau ! Je me suis régalé. Si la suite est aussi belle que l’étape d’aujourd’hui, ça promet une belle fin de marche. Sinon rien de spécial. On est arrivés à l’albergue après 18h mais la journée s’est bien passée. On a retrouvé notre rythme avec T

On a fait une pause à Tineo pour manger et surtout faire les provisions pour demain car demain même si ça risque d’être la plus belle du primitivo, c'est aussi une étape de 24 km sans aucun point de ravitaillement. Donc on s’est préparés. Hâte d’être à demain


Dimanche 9 novembre :Berducedo

 

T : Aujourd’hui journée agréable dans la montagne. On a bien monté les 8 kilomètres avec une récompense en haut, le paysage était incroyable et j’ai vraiment kiffé. Aujourd’hui, on a marché toute la journée sur le sommet de la montagne, par contre on a eu froid et il y avait beaucoup de vent. Sinon, la journée était agréable, voilà je suis ko de ouf par contre moi ça va. Voilà pour aujourd’hui. Bisous à demain.

 

Charly : Aujourd’hui, c’était magnifique ! Par contre, je suis épuisé. Pas tellement à cause du dénivelé mais plus par le froid. L’étape nous a amené en haut des montagnes. C’était super beau, mais on a subi un vent glacial pendant quasiment toute l’étape. 24 km de rien ! Seulement nous, arpentant la montagne aux éléments. Je suis vraiment content que l’on soit passé par le Camino Primitivo.

Sinon T s’est fait un bâton de pèlerin avec un bout de bois qu’il a trouvé et a customisé. Je ne sais pas trop ce qu’il lui trouve à ce bâton mais bon, s’il est content c’est l’essentiel. Moi de mon côté, ça fait deux jours que je me sèche avec un “timbre-poste” en guise de serviette car quelqu’un a embarqué la mienne il y a deux jours. Ce soir, on est à Berducedo dans une albergue chauffée. C’est rare et fort agréable.

 

Lundi 10 novembre : Castro

 

T : Aujourd’hui une très belle journée, on a un paysage à couper le souffle. Ce matin, pendant que l’on descendait la montagne, on voyait un grand fleuve qui était vraiment incroyable. Et, on a traversé un grand barrage, on a passé dessus, c’était vraiment un paysage que j’ai kiffé. Après on a tout remonté, et ce soir, on est dans un gîte pas mal, on a bien mangé et voilà. On va aller faire dodo, bon bah à demain bisous.

 

Charly : On est partis du gîte vers 7h45 pour aller directement au bar juste derrière pour y prendre le petit déjeuner. On y a retrouvé le couple rencontré la veille, Sébastien et Mélirandra. Ils ont dormi sous le porche de l’église du village. On a pris la route 1h plus tard, pour une étape de 25 kms avec les 20 premiers km vides de tout commerce, voire toute civilisation. Par contre, encore une étape magnifique. On n’a pas fait beaucoup de km, si on regarde une carte par contre, on a fait le tour d’un lac avec des points de vue à couper le souffle. Une fois à Grandas de Sallime, on s’est arrêtés manger un bout dans un bar. Pizza pour T et arepa pour moi. Je ne connaissais pas, mais c’est vraiment pas mal. Et visiblement facile à faire. Une fois restaurés, on a repris la route et fini les 5 km qui restaient sans problème. Dans l’ensemble, la journée s’est bien passée. On ne l’a pas vu passer.

Ce soir, on est dans un gîte vraiment sympathique avec Sylvain et deux espagnoles qui étaient dans la même albergue que nous hier. De plus, on est dans une chambre chauffée ! Le luxe.

 

Mardi 11 novembre: O’ Piñeiral

 

T : Aujourd’hui, encore une belle journée avec de beaux paysages. On a bien marché et on est rentrés en Galice et, ce soir, on devait dormir dans le gîte de l’hôtel, mais vu qu’il était fermé, la dame de l’hôtel nous a laissé une chambre dans l’hôtel pour 20€ par personne à la place de 30 €, elle est très gentille cette dame. Et aussi, je sais que la fatigue se fait beaucoup sentir mais ça va, on garde la pêche, dans 6 ou 8 jours, on est enfin à Compostelle. C’est passé tellement vite, c’est fou.  Voilà pour aujourd’hui, bisous à demain.

 

Charly : Ça a été difficile pour moi aujourd’hui. J’étais épuisé toute la journée, les jambes mollet…Mais bon, c’est que ça fait un moment qu’on marche aussi 🙂. En tout cas, l’étape était encore super belle aujourd’hui. Très venteuse ! On a fait la première partie tous les deux avec T, puis, Sylvain nous a rattrapés et on a fait le reste de l’étape ensemble. Je ne sais pas quoi raconter. Les étapes se ressemblent ces derniers jours. C’est beau, on avance bien et le temps passe vite. Je suis content que la fin de marche se passe dans ces conditions. Ah oui ! On est arrivés en Galice, synonyme aussi de l’arrivée imminente à Santiago.

 

Mercredi 12 novembre : Castroverde

 

T : Alors aujourd’hui, une grosse étape. On est partis avec un beau soleil et beaucoup de vent mais après ça allait. Et, arrive la pause du midi, on a bien mangé dans un bar et là, en sortant du bar, le déluge de pluie et il nous restait 7 km. On a fini sous la pluie, trempés mais vraiment, mais voilà. Et, demain, petite étape pour aller à Lugo, mais je pense que ça sera comme ça. Après, il prévoit de la grosse pluie mais ça va le faire, voilà pour aujourd’hui bisous à demain.

 

Charly : On a quitté l’hôtel vers 8h et entamé notre étape de 29 km accompagnés d’un super lever de soleil. Les 14 premiers kilomètres sont vite passés car il n’y avait rien d’ouvert sur le chemin. On a donc « tracé » jusqu’au 1er bar ouvert. Ensuite, on a fait une pause à Cadava pour manger un bout et une fois sortis du restaurant, on s’est aperçus qu’il s’était mis à pleuvoir. Et pas une petite pluie ! On a fini le reste de l’étape, trempés mais bon, on ne va pas se plaindre. La dernière fois qu’on a été trempés comme ça, c’était à St Chély d’Aubrac. Donc oui, ça fait un bail. Ce soir, on est à Castroverde et demain on se rend à Lugo, où l’on dépassera la borne symbolique des 100 km avant Santiago !


Jeudi 13 novembre : Lugo

 

T : Aujourd’hui, journée sous la pluie et pas une petite pluie, mais vu que je suis trempé autant en profiter, je me suis amusé à marcher dans les flaques d'eau et les petites rivières, bien sûr je ne voulais pas passer sur les ponts. J’ai fini dans un sale état mais c'était très drôle. Après, arrivés à Lugo, on a vu la borne des 100 km. Alors il nous reste maintenant moins de 100 km pour arriver à Santiago et dans trois jours on y est enfin. Voilà pour aujourd’hui. Bisous. A demain. 

 

Charly : Aujourd’hui journée sous la pluie. Seulement 22 km mais sans bar, ni magasin sur le chemin. Bien qu’on fut vite trempés, l’étape s’est bien passée. En plus, vers la moitié du chemin, il y avait un petit aménagement avec des tables et des distributeurs, le tout à l’abri. On a pu y faire notre pause. On a pas mal marché avec Sylvain aussi. Faut dire qu’on se suit depuis un petit moment maintenant.

Une fois à Lugo, on s’est dépêchés de poser nos sacs à l’auberge, puis on est allés dans un bar manger un big burger à un prix dérisoire. Ensuite, on est allés faire des courses pour ce soir et on est enfin rentrés pour se reposer et se doucher.

En fin d’après-midi, on a fait le tour des tabacs de la ville pour trouver une puff à T. Il a décidé d’arrêter la clope et de passer à la cigarette électronique, mais en attendant son retour, il va se contenter des puffs.

En tout cas, tout va bien. On se rapproche vraiment de Santiago. Aujourd’hui, on a passé la barre des 100 km.

 

Vendredi 14 novembre : Ferreira

 

T : Aujourd’hui une assez belle journée. On a marché presque sans faire de pause juste pour manger. Je ressens de plus en plus la fatigue, mais là ça va. Après je n’ai rien à raconter aujourd'hui. Voilà. Bisous. A demain

 

Charly : On est partis du gîte pour filer aussitôt dans un café pour prendre le petit déjeuner. On a été rejoints par Sylvain qui a fait toute l'étape avec nous.

Le temps était un peu meilleur aujourd’hui. On a pas mal discuté avec Sylvain. Le midi, on s’est arrêtés manger un bocadillo à l’omelette au fromage (c’est l’Espagne 🙂) Et on a fini tous les trois jusqu’au gîte. C’est un donativo chez l’habitant, chez un artiste. C’est atypique mais la première impression passée, c’est assez sympa, ça n’a malheureusement pas plu à Sylvain qui a préféré aller manger ailleurs. Chacun ses choix après tout.

Demain, direction Melide où l’on rejoindra le camino francès.

 

Samedi 15 novembre : Melide

 

T : Aujourd’hui, petite étape de 20 km, toujours avec de beaux paysages et je n’en reviens toujours pas que dans deux jours, nous serons déjà à Santiago. Après pour aujourd’hui, je n’ai pas grand-chose à dire. Je suis pressé d’être à  lundi. Voilà. Bisous. A demain.

 

Charly : Aujourd’hui, petite étape de 20 km. On s’est levés un peu plus tard pour le coup. 7h30 passées. 🙂. On a déjeuné avec Peter Pan (oui oui il veut qu’on l ’appelle comme ça), notre hôte. Un monsieur fort sympathique qui abuse un peu trop de la fumette, selon moi ah ah !  Ensuite, rien de bien passionnant. On a déroulé jusqu’à un bar environ 6 km avant d’arriver où l’on a retrouvé Sylvain et où l’on s’est fait arnaquer avec des parts de tortilla à 4 €. Bref on a fini à trois jusqu’à Melide.

Une fois les sacs posés, on est partis manger un kébab et faire les courses pour ce soir.

De retour au gîte, T m’a fait un scandale car les douches n'ont pas de porte. Heureusement qu’il n’y a pas grand monde, sinon il n’aurait pas pris la douche.

Puis il a fait une sieste de 2h. Tant mieux. Demain on a une longue journée.

 

Dimanche 16 novembre : O’Pedrouzo

 

T : Aujourd’hui, journée sous la pluie. J’ai beaucoup marché seul ça m’a fait beaucoup de bien. Et ce soir, on est dans un gîte dans un énorme dortoir et demain, on a 19 km pour arriver à Santiago. Je suis tellement pressé. Voilà pour aujourd’hui. Bisous. A demain

 

Charly : L’étape d’aujourd’hui n’était pas vraiment passionnante. 33 km jusqu’à O’Pedrouzo sous la pluie, de quoi tester le mental.

T a fait l’étape tout seul devant, en s’arrêtant de temps à autre pour nous attendre et faire une pause. De mon côté, j’ai quasiment fait toute l’étape avec Sylvain. Rien de passionnant à raconter du coup. On a été trempés bien comme il faut et ce soir on est dans une auberge avec une bonne cinquantaine de pèlerins. Ambiance camino francès donc. Je suis content que T vive ça au moins une fois.  Après tout, c’est une drôle d’expérience à vivre ah ah !  Ce soir, on va aller manger une pizza et demain c’est l’arrivée à Santiago. Pas fini pour nous mais ça reste Santiago 🧡

 

Lundi 17 novembre : Santiago

 

T : Aujourd’hui, une très belle journée. On est partis ce matin avec un grand soleil et j’ai marché seul aujourd’hui et suis arrivé à Santiago et je suis rentré dans la vieille ville et j’aperçois le toit de la cathédrale de Santiago et là je descends le fameux escalier et là j’arrive sur cette place énorme et je pose mon sac et je m’assois sur cette place et j’ai un mélange d’émotions et je suis resté 1h devant cette  cathédrale ; on a fait une pause pour repartir après. Voilà. Bisous. A demain

 

Charly : On est partis de O'Pedrouzo vers 8h pour notre ultime étape jusqu’à Santiago. T a fait l'étape seul devant et m’a attendu deux fois pour faire une pause. Ensuite, il a fait les 9 derniers kilomètres seul et est arrivé au pied de la cathédrale seul. Je suis arrivé 30 mn après. On est restés là, sur cette place, tous les deux, une bonne trentaine de minutes avant de décider d'aller manger. Une fois rassasiés, on est allés chercher notre compostella et notre crédentiale pour Muxia/Festerra au bureau des pèlerins.

Après toutes ces formalités effectuées, on a pris nos quartiers à l’auberge “Km 0” et nous avons pris une bonne douche et nous sommes allongés un peu.

Le soir on est allés manger un kébab et nous avons fait un tour dans la ville. Demain, repos ! Mine de rien, on n'a pas pris de pause depuis Bilbao.


Mardi 18 novembre : Santiago – Repos

 

T : Aujourd’hui journée repos. On est restés à Santiago. Je me suis bien reposé ce matin et à 12h on a assisté à la messe des pèlerins à la cathédrale et à la fin de la messe, ils ont joué de l’orgue et il faisait que balancer le grand fumoir, c’était trop beau. Après on a bien visité, j’ai acheté des cadeaux pour tout le monde, ainsi que des cartes postales. Voilà pour aujourd’hui demain on reprend la marche. Ben bas ! bisous. A demain

 

Charly : Jour de repos aujourd’hui. Très appréciable si vous voulez mon avis. Je me suis levé un peu avant 8h. Je suis allé me balader en ville et prendre un petit déjeuner. T s’est réveillé quant à lui un peu avant 11h. On est allés à la messe des pèlerins à 12h et on a eu la chance de pouvoir voir la botafumeiro en action, mais surtout entendre l’orgue jouer. J’adore les orgues des cathédrales et c’était un peu un rêve d’entendre celui-là. J’ai versé une petite larme. Ensuite, on a fait les courses et on a acheté des cartes postales et des cadeaux pour les proches (surtout T). On a passé le reste du temps à écrire nos cartes et à se reposer. Mine de rien, il nous reste environ 190 km à faire en 7 jours.

 

  Mercredi 19 novembre

 

T : Aujourd’hui, j’ai marché seul et me suis perdu, mais j’ai réussi à retrouver Charly en parlant avec des pèlerins et en leur demandant si on pouvait appeler Charly parce que j’ai son numéro sur un petit papier et donc j’ai fini par le retrouver. Ce soir, on est dans un gîte municipal. On dort sur des matelas de gym sur le sol, mais c’est le chemin. Ben Voilà. A demain

 

Charly : On a quitté Santiago vers 8h ce matin. Après un dernier au revoir à la cathédrale, on a pris notre petit déjeuner dans le premier bar ouvert qu’on a trouvé avant de quitter la ville.

Une fois sur le chemin, T est parti devant et je n’ai eu des nouvelles de lui qu’à 16h quand il m’a appelé avec le téléphone d’un autre pèlerin, pour me dire qu’il s’était trompé de chemin et qu’il était finalement 8 km derrière. Je l’ai donc attendu environ 1h30. Une fois de nouveau ensemble, on a fini l’étape jusqu’à Vilaserio. Nous sommes dans une albergue municipale à moitié à l’abandon en donativo. Ça ressemble à un taudis. Il n’y a personne pour nous accueillir. Par contre, il y a de l’électricité, de l’eau chaude et des matelas de gym en guise de lit. Que demandez de plus !

Le soir, on est allés au restaurant à côté et malheureusement, ils n’ont bien voulu nous faire que des sandwichs car nous ne sommes pas à l’hôtel. Bref, le bon côté, c’est qu’on a fait des économies.


Jeudi 20 novembre : Hospital

 

T : Aujourd’hui, j’ai encore marché seul, ça me fait du bien. Demain on est déjà à Muxia et en vrai aujourd'hui, j’ai pas grand-chose à dire. Bon ben à demain.

 

Charly : Réveil humide et très froid, mais j’ai néanmoins très bien dormi. On s’est réveillés après 8h, ce qui est rare, et on a filé au restaurant de la veille pour prendre le petit déjeuner. La suite n’est pas passionnante. T a marché devant la majorité du temps et de mon côté, ça a été un jour sans. Je suis vraiment fatigué aujourd’hui.  Je pense que j’ai juste hâte que ça se termine. Plus de 2 mois et demi à marcher, c’est pas rien quand même.

Niveau temps, bah, c’était pas ouf enfin si ou plutôt ch. Ça n’a pas arrêté d’alterner entre pluie et soleil.

Ce soir, on est à Hospital, pas loin de la séparation du chemin en deux, soit vers Fisterra, soit Muxia. Le truc c’est que comme il n’y a rien autour, ils en profitent. Du coup tout se paie ! C’est pas bon pour notre budget, mais bon, pas le choix.

Et histoire de faire des économies, j’ai pris un repas pour T ce soir. Moi, je suis à la diète. En vrai, on a bien mangé ce midi et j’ai même fini ce qu’il y avait dans mon sac. Donc ça ira pour aujourd’hui.

 

Vendredi 21 novembre : Muxia

 

T : Aujourd’hui journée tranquille. On a revu la mer et demain Fisterra enfin ! et en vrai j’ai pas grand chose à dire aujourd’hui à part que si la fatigue se fait beaucoup sentir, moi ça va. Voilà bon bah bisous. A demain

 

Charly : A peine partis ce matin qu’on a passé les deux bornes qui indiquent la bifurcation Fisterrra- Muxia. Nous avons pris à droite direction Muxia. Encore une fois T a fait l’étape seul devant s’arrêtant aux divers bancs pour faire des pauses.

On est arrivés assez tôt à Muxia. On est allés faire le tour, voir l’église et la borne du kilomètre 0 avant de se rendre à l’auberge.

Ensuite, on est allés faire des courses et sommes allés chercher la Muxiana le diplôme comme la compostela de Santiago, mais malheureusement c’était fermé. Le gars de l’auberge m’a donné un email pour qu’il puisse nous l’envoyer par mail. Hâte d’être à demain. Fisterra c’est un peu la maison pour moi 🙂

 

Samedi 22 novembre : Fisterra

 

T : Aujourd’hui, encore une journée sous la pluie et on est enfin à Fisterra, on est allés à la borne des km 0 et j’ai marché jusqu’au bout du bout où je ne pouvais plus avancer et en vrai j’ai rien à dire d’autre. Bon Bah voilà la dernière étape de ce magnifique chemin de Compostelle. Bon bah à demain. Bisous.

 

Charly : Aujourd’hui est une étape importante. Direction Fisterra, le bout du monde. T a marché seul jusqu’à Lires qui se trouve à mi-chemin où nous avons profité du seul bar/restaurant ouvert de la journée pour manger. On a fait la fin d’étape sous la pluie et avec un vent de face bien pénible. On est arrivés trempés à Fisterra. Heureusement, l’auberge est très sympathique avec poêle à bois et demain petit-déjeuner en donativo.

Cependant, exceptionnellement aujourd’hui, il était impossible de récupérer la Fisterra. Du coup, on va rester ici demain jusqu’au début d’après-midi pour pouvoir récupérer le fameux sésame. Ensuite on ira jusqu’à Cée.

 

Dimanche 23 novembre : Cée

 

T : Aujourd’hui, c’était finalement le dernier jour de marche. Ce chemin qui  était vraiment incroyable m’a fait un bien fou et demain on prend le bus à Cée pour Santiago parce que ce matin on devait attendre la Fisterra mais c’était dans le gîte municipal qui n’ouvrait ce matin qu’à 13h et vu qu’on n’avait pas le temps de faire les 31 km, on a pris le bus et on a fait 15 km et en plus Charly a grave mal aux pieds, il a une “fracture” de fatigue. Bon bah voilà pour aujourd'hui. Bisous. A demain.

 

Charly : Ce matin, on a avant tout bien profité du petit déjeuner en donativo.

Ensuite, on a patienté jusqu’à 12h en allant se poser au bord de l’océan.

Le midi, on est allé manger un kébab avant d’aller à l’auberge récupérer la fameuse Fisterra.

Une fois notre diplôme en poche, on a pris la route pour rejoindre Cée à 13h.

L’étape s'est bien passée mis à part qu’on s’est perdus vers la fin de l’étape. Mais tout va bien, on s’est retrouvés et on a pu rejoindre notre auberge.

Aujourd’hui, c’était notre dernier jour de marche, car demain on prend le bus pour Santiago où on y restera un jour avant de rentrer à Rennes. L’arrivée à Fisterra hier a sonné la fin de cette longue marche. On est arrivés au bout et ça c’est une sacrée victoire.


Lundi 24 novembre : Santiago

 

T : ça y est c’est la fin de cette marche. On est revenus à Santiago aujourd’hui. Ce que j’en tire de ce chemin, ce sont toutes ces rencontres incroyables que j’ai faites. La marche sur ce chemin est incroyable. J’ai vraiment kiffé ce chemin et si j’ai la chance de repartir ce serait tellement incroyable et ben voilà. Bon bah à demain. Bisous à tous 🧡

 

Charly : Réveil vers les 8h ce matin. Le programme : prendre le bus jusqu’à Santiago car il y a trop de distance à faire en deux jours pour rentrer à Santiago en deux jours. De plus, je commence sérieusement à avoir mal au pied droit. Donc, on est retournés à la même auberge que la dernière fois. On la connaît bien et elle n’est pas mal.

Une fois à l’auberge, on a fait la sieste. On est au bout du rouleau ! De savoir que c’est fini, ça a dû faire retomber toutes les tensions. Bref ! En fin d’après-midi, on a fait le tour des boutiques. Et ce soir, ça ne va pas faire long feu à mon avis.

Demain journée off avant de prendre l’avion après demain pour rentrer en France.

 

Mardi 25 novembre : Santiago – Fin

 

T : Bon bah c’est le dernier jour ici à Santiago. On rentre demain déjà ça va faire bizarre mais tranquille. Aujourd’hui on a visité la cathédrale de Santiago, on a même été sur le toit c’était incroyable. On a aussi fait les musées de la cathédrale et voilà, bon bah cette marche se termine ici à Santiago. Ce chemin de Compostelle était vraiment incroyable tout ce que j’ai vécu et voilà bon bah. Bisous à tous 🧡

 

Charly : Aujourd’hui, dernier jour avant de rentrer à Rennes demain. Je me suis levé à 7h30 et déjeuné avec les autres pèlerins avant qu’ils ne repartent.

T s’est réveillé vers 10h et on est allés visiter les toits et la tour de la cathédrale en fin de matinée. Ensuite, on est allés manger un kébab avec un rapport/qualité/prix imbattable. Ensuite, on a passé l’après-midi à visiter les divers musées de Santiago qui, pour le coup, valent vraiment le détour.

Ce soir, on a passé une bonne soirée à discuter avec des Français.

Comme je le disais, demain, on rentre. C’est la fin de l’aventure. On va rentrer à Rennes quelques jours avant de rentrer chez nous. Je ne vous cache pas que je suis content que ce soit fini. Je suis épuisé. Cette marche n’a pas été de tout repos avec T. J’espère que ce qu’il a vécu sur le chemin lui servira plus tard, dans sa vie. Je lui souhaite bon courage. Et bon courage aussi à sa famille qui est toujours présente derrière lui.

Je remercie toutes les personnes qui nous ont aidés, soutenus. Et un grand Merci à toute l’équipe de Seuil. Bisous et bon vent !



 



                 L'Etat finance cette marche à hauteur de 80 %.

                              Le reste est financé par vos dons


                                   (Ces dons ne constituent pas de l'argent de poche supplémentaire pour le binôme

                                                        mais permettent réellement de financer leur marche)



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5 commentaires


Pascale Picard
Pascale Picard
il y a 6 jours

Depuis notre rencontre au Cocon de Cahors, j'ai suivi jour après jour votre parcours avec beaucoup de plaisir et d'admiration. Une sorte de voyage par procuration. T. je suis très admirative du chemin parcouru autant en km que dans ta tête et je t'envoie tous mes encouragements pour la suite de ton aventure.

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Frany T.
Frany T.
19 nov.

Salut les garçons ! C’est Charlotte ! Quel plaisir de voir que vous êtes arrivés à Saint Jacques, bravo à vous ! Profitez bien des derniers jours de marche vers l’océan.

Sachez qu’on a failli se croiser sur le Camino del Norte, vers Santillana del Mar. J’étais dans les parages, et j’ai essayé de vous croiser, pour vous faire la surprise, mais en vain. Cependant, j’ai rencontré des pèlerins qui avaient passé une nuit avec vous à Santillana.

Bref, bravo à vous ! Et bon retour 🙂 Charlotte

Modifié
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jm.perreaut
15 nov.

Encore deux jours si votre plan de marche est respecté. Si proche et si loin à la fois. Plein de courage à vous deux dans les conditions météos qui paraissent difficiles actuellement.

Le fil rouge JMarc et Catherine dont les pensées ne vous ont pas quitté depuis Le Puy…

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pascaledefermassat
14 nov.

Croisés sur le chemin entre Nasbinals et Figeac, c'est un plaisir de vous lire tous les deux et de voir votre chemin parcouru dans cet automne, avec une météo pas évidente, j'imagine. Bravo pour votre duo qui avance chacun de son côté et ensemble. T, ton bâton de marche a l'air très bien, conserve le précieusement. Bon chemin jusqu'à Compostelle.

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Célestin  Aubry
Célestin Aubry
17 oct.

Grosse pensé et soutient a mon Charly !!!


T!! Garde en en tête le respect de toi même et surtout des autres !! Le chemin va t'apporter si tu y crois ! Tu as déjà fait de grande chose !!!

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