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Télégramme 19/04/22 : Avec Seuil, Bernard Ollivier vient en aide aux jeunes grâce à la marche

Dernière mise à jour : 9 avr.



Bernard Ollivier, ancien journaliste dans divers médias parisiens, est venu parler de son parcours mais aussi de son association Seuil, à l’invitation du Rotary-club, le 12 avril.

Mardi 12 avril, à l’occasion d’une conférence, le Rotary-club de Dinan a invité Bernard Ollivier. Une cinquantaine de personnes était présente.


Quinze ans dans la presse parisienne

Bernard Ollivier est né dans la Manche, en 1938, dans une famille de granitier. Il a tâté de tous les métiers manuels, avant de reprendre ses études pour sortir d’une école de journalisme. Il a travaillé pendant 15 ans dans la presse parisienne comme journaliste politique, économique et social : l’Aurore, Paris Match, Première chaîne, Combat, le Figaro, le Parisien ou le Matin.


Fondateur de l’association Seuil

Autodidacte, dévoreur de livres, il écrit des scénarios. Mais la perte de sa femme et sa retraite le font pivoter. Il crée en 2000 l’association Seuil, pour aider les jeunes en difficulté, avec comme axiome une idée : faire marcher les jeunes pour les remettre dans le chemin. Il sait de quoi il parle, car, pour sortir de la douleur, il est allé à Saint-Jacques-de-Compostelle, puis il a entrepris ce projet fou : la route de la soie, 12 000 km entre Lyon et Xian, ancienne capitale impériale chinoise en cinq ans (3 000 km par an).


Un « héros » et non plus un « blaireau »

Inspiré par un juge belge qui a donné ce choix, « la prison ou la marche », il obtient, à force d’obstination, l’accord de la justice pour prendre en charge des jeunes mineurs. Il les fait partir sur les routes d’Espagne ou d’Italie, accompagnés par un éducateur, qui marche et vit comme eux. Cela a déjà concerné 350 jeunes, à raison de 30 à 35 par an. 85 % de taux de réussite (alors qu’en institution fermée, c’est 85 % d’échec). Le coût est de 350 € par jour pour chaque, contre le double pour les institutions, pris en charge par le ministère de la Justice. Sa grande fierté, c’est d’entendre un jeune de retour, avouer : « Avant j’étais un blaireau, en revenant j’étais un héros".

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