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Marche de Axexxx

Dernière mise à jour : 13 juin 2023

Marche de Axexxx accompagné par Diane


Diane : Bonjour, et bienvenue sur ce blog de notre marche, Axexxx et moi, vers Santiago de Compostela qui a commencé le 26 mars.

Lundi 27 mars : Saint Privât d'Allier

A : Aujourd'hui, on a 14 km à faire, il va faire jusqu’à -2 mais on est bien équipé. On part du gîte. Il est 10 heures, le temps est plutôt ensoleillé mais ça va vite se gâter. La neige, la pluie, et même la grêle arrivent sur nous. aujourd’hui, la plupart de la route se fait à monter, les jambes en prenne un coup mais je me rappelle des quatre jours d’entraînement. On tombe sur un petit village très sympa. Avec de la chance nous apercevons un camion de fromage et nous achetons un bout de fromage.


Diane : Après une nuit dans un gîte chaleureux, nous commençons cette petite étape de 14 km sous la pluie. La grêle et la neige s’en mêlent et nous improvisons même une bataille de boules de neige. Nous sommes contents d’arriver au gîte car il fait très froid et nous prenons un goûter constitué de riz et de lentilles. Le soir, la pizzeria promise n’a pas ouvert et nous sommes obligés de manger la même chose. Ah oui, A. m’a battu 5 fois de suite au Uno, je dois prendre ma revanche…

Mardi 28 mars : Saugues

A : on part de Saint Privat d’Allier, une grosse montée de 500 de dénivelé sur 3 km. On aperçoit une chapelle incrustée dans la pierre, la montée me paraît infinie. On tombe sur une maison. Un homme voulait nous offrir un chien.


Diane :-2 °C ce matin, au départ, mais une première montée nous réchauffe vite. Ce n’est que le début, car après quelques kilomètres, la première montée sérieuse nous attend. Après une heure d’effort, nous débouchons enfin sur le plateau. Encore 8 km jusqu’à Saugues, la journée n’est pas finie. Arrivés, nous aurons une frayeur car le gîte est clos. On se voit déjà dormir dehors… L’hôtesse finit par nous avoir, mais on aurait peut-être mieux fait de dormir dehors car nous repartons avec un hôte indésirable…

Mercredi 29 mars : Le Sauvage

A : on quitte Saugues un peu fatigué mais ça va, Aujourd'hui, on a 19 km à faire. On voit un cheval, on décide de le nourrir. On aurait dû faire 14 km, mais l’accès au gîte nous est refusé. Arrivés à Le Sauvage, très bonne ambiance, allemand et français réunis. Une bonne ambiance et des discussions, on commence à jouer aux cartes. Il est déjà temps de dormir, je dors avec un mec que je connais pas. 23 heures, L’alarme incendie se déclenche, un mouvement de panique s’installe , la grange prend feu. Pour nous rassurer, la dame nous dit que c’est une fausse. On regagne nos chambres l’esprit libre. Malheureusement, je ne pourrai pas fermer l’œil de la nuit car le mec ronfle .


Diane : deuxième journée de 19 km à la suite. On s’attend à une étape facile mais pas du tout. Heureusement, les paysages sont magnifiques. Dans un village se trouve un stand de coquilles Saint-Jacques, nous en choisissons chacun, une à accrocher sur nos sacs. Nous disons au revoir au couple de Suédois que nous croisons depuis le premier jour. Ils s’arrêtent avant nous au gîte et on ne sait pas s’ils nous rattraperons. Le gîte où nous dormons est perdu sur un plateau. Et à part la frayeur de la nuit quand l’alarme incendie se déclenche, l’endroit est très paisible.


Jeudi 30 mars : Saint Alban sur Limagnole

A : n’a pas écrit


Diane : Ce matin, nous sommes contents, nous n’avons que 13 km à faire. Heureusement car A a passé la nuit à écouter un ronfleur. J’aimerais partir tôt mais le réveil est toujours un moment difficile. Nous faisons la pause déjeuner dans un jardin privé où un écriteau nous invite à rentrer. Comme à chaque fois, A prend beaucoup de plaisir à jouer avec le chien. Nous arrivons tôt à Saint Alban sur Limagnole mais à 19 h, la gastro apportée de Saugues terrasse A.


Vendredi 31 mars : Saint Alban sur Limagnole

A : Je me réveille après avoir vomi toute la nuit. J’ai dormi. J’ai bu du coca toute la journée


Diane : Journée stand-by à Saint Alban sur Limagnole. Heureusement qu’A n’est pas tombé malade à Le Sauvage au milieu de nulle part. Ici, il y a des commerces et un médecin. Après une nuit difficile, A passe la journée à dormir et j’en profite pour lire un peu et travailler tranquillement. J’espère que ce jour de repos fera du bien à ma tendinite.


Samedi 1er avril : Aumont-Aubrac

A : On part de Saint Alban direction Aumont-Aubrac. Une grosse montée pour commencer. On rencontre un duo de belges, Marc et Thomas On arrive vers 15h chez Romain. Très cosy mais l'accueil n’est pas bon. On rencontre d’autres belges, Baudouin et Guiseppe, à qui on propose de faire le périple. A suivre …


Diane : Nous partons de Saint Alban sur Limagnole sous la pluie mais ça fait du bien de reprendre la route après 36h statiques. J’ai une légère nausée, mais je décide de l’ignorer. ça monte et ça descend, les chemins sont très érodés par la pluie, partout les racines affleurent. Nous trouvons une halte pour nous abriter de la pluie où nous ne restons pas longtemps chassés par le vent froid. Je fais les derniers kilomètres de l’étape au radar et j’arrive juste à temps à l’auberge pour me mettre au lit. La gastro aura aussi eu raison de moi. Depuis mon lit, je vois la neige tomber et je me réjouis que nous soyons arrivés tôt.


Dimanche 2 avril : Nasbinals

A : On part de Aumont-Aubrac direction Nasbinals. On a 27 km. Un peu de mauvaise humeur mais ça va. Le midi approche et les belges nous rejoignent.


Diane : Ce matin j’aimerais partir tôt car une étape de 27 km nous attend, mais A est mal luné et le démarrage est compliqué. Nous partons quand même relativement tôt (9h30) (toujours sous la pluie et le vent). Deux Belges qui ont passé la nuit au gîte nous rejoignent sur la route nous impulsent un bon rythme. Je doutais de finir l’étape, mais finalement j’y crois. Les paysages sont magnifiques, des pâturages détrempés à perte de vue et quasi pas trace de vie humaine. Les 12 km restants l’après-midi tirent dans les pattes et nous marchons clopin-clopant. Le vent ne cesse pas et me rend folle. La pluie s’en mêle régulièrement. L’arrivée au gîte est un réel soulagement. L’accueil est chaleureux et le gîte est luxueux.


Lundi 3 avril : St Chely d'Aubrac

A : Je rencontre Opale au gîte. Je raconte à cette fille mon histoire. Elle repartira le lendemain.


Samedi 15 avril : St Germain sur Ille

A : Je suis de retour à Rennes, je me suis fait une entorse à la cheville droite le 6 avril. J’ai vu 3 médecins et 1 kiné. Je m’ennuie beaucoup, je ne fais pas grand-chose de mes journées, aujourd'hui j’’ai joué à ranger ma chambre, caleçons, chaussettes, mouchoirs. Ce soir c’est moi le cuisto, je me prépare pour une compétition du diner presque parfait, je vais faire des pizzas et une ile flottante. J’ai donné 7,5 à Diane pour son veau au coco. La marche commence à me manquer.


Diane : Quatrième jour au gîte en Bretagne. Nous avons arrêté de marcher depuis neuf jours car A s’est blessé au pied. Je trouve le temps long malgré les livres, la télé et la piscine. C’est sûr nous ne sommes pas à plaindre, mais les rencontres et la dynamique du chemin me manquent. Qui plus est, je n’aime pas être dans l’incertitude : allons-nous repartir oui ou non ?


Dimanche 16 avril : gîte de St Germain en Ille

A : Journée tranquille au gîte. La bonne ambiance est au rendez-vous, plutôt bonne journée


Diane : Aujourd’hui, Clémence de l’équipe Seuil nous amène au bord de la mer dans la baie du Mont Saint Michel. Mais d'abord étape bambou. Nous faisons étape à Saint Jean de Thomas pour récupérer des cannes. Après le pique-nique, nous allons marcher sur l’estran. On expérimente les sables mouvants et les bains d’argile. Hier soir, c'était autour d’A pour le dîner presque parfait : pizzas du supermarché, mozza, salade et dessert île flottante faite maison. Je lui ai mis 6.


Lundi 17 avril : gîte de St Germain en Ille

A : Premier rendez-vous chez le kiné. Je fais du vélo électrique et c’est direct la piscine pour les exercices de pied.


Diane : Kiné à 13h. A se lève tard et j’ai le temps de faire ma séance de piscine et petit déjeuner tranquille. Le kiné est sympa. Il s'est aussi occupé de ma cheville Ensuite, nous promenons Gaïa, le chien de Clémence. Soirée pizza voulue par A. Du coup, je fais la mienne, je me mets un 6. Il reste un pâton, je vais essayer de mieux faire.


Mardi 18 avril : gîte de St Germain en Ille

A : Deuxième cours de kiné, pas trop d’exercices à cause du mal de pied.


Diane : Ce matin, c’est tortilla, un des rares plats qu’A et moi avons en commun, ça nous donne le plein d’énergie pour le kiné et la balade quotidienne.


Mercredi 19 avril : gîte de St Germain en Ille

A : aujourd'hui grosse séance chez le kiné. Léa, la kiné s’occupe de moi « aux petits oignons » Ensuite, on rentre manger, puis séance rangement, un peu ch…. et on rencontre le nom le plus stupide pour un chien (Jacques) on marche et il y avait un petit étang, je ne peux pas m’empêcher de chasser la grenouille. Ensuite scanner. Grosse appréhension pour rien.


Diane : Rendez-vous kiné à 9h30. Clémence nous fait une blague et nous demande d’y aller à pied. Heureusement la propriétaire nous dépose et nous sommes à l’heure contrairement à la kiné.

L’après-midi, nous allons dans un nouveau parc plein d’étangs et de grenouilles. Le paradis pour A. Il y a même une tyrolienne. Maintenant, il faut attendre le verdict de l’IRM.


Jeudi 20 avril : gîte de St Germain en Ille

A : Aujourd’hui, la dernière séance de kiné, très motivé. Après on va faire les courses pour faire un gâteau pour ma super kiné Léa. Je vais lui en amener une part demain. On rentre au gîte. C’est grand rangement. On fait mon sac pour partir.


Diane : Marchera ? Marchera pas ? J’essaie de prendre chaque jour comme il vient. Mais le beau temps nous manque. Les jours se suivent et se ressemblent : kiné, courses, balade, piscine et télé. On mange beaucoup. Je crois que j’ai repris ce que j’avais perdu en marchant. En même temps, les concours de cuisine n’aident pas.


Vendredi 21 avril : gîte de la villa Heslouen Combourg

A : Aujourd’hui, on change de gîte. Qui dit changer, dit grand ménage; pas très motivé, vous me connaissez. On va manger dans une yourte à Langoët J’appréhendais mais comme c’est bon, j’ai amené à Léa et Adrien, mes kinés préférés et puis c’est direction le nouveau gîte. A suivre.


Diane : Aujourd’hui, nous changeons de gîte, grand ménage obligé. Heureusement que Clémence est là pour aider. Ensuite, nous allons payer le kiné que nous avons désigné Jury pour notre concours de gâteaux entre le cake citron d’A et ma tarte citron, le choix est dur. Nous découvrons notre nouveau gîte et prenons vite nos marques. Pile un mois que cette aventure Seuil a commencé.


Samedi 22 avril : gîte de la villa Heslouen Combourg

A : Aujourd’hui tranquille. Je me lève tard, plein d’ambition à reprendre cette marche. On part couper des bambous avec Clémence.


Diane : Aujourd’hui, Clémence vient nous chercher tard. On en profite pour faire une grasse matinée, jouer au ballon, plus de piscine pour nous occuper ici. L’après-midi nous aidons Clémence à couper des bambous, son passe-temps favori. Retour au gîte à 20h. Je suis vannée.


Dimanche 23 avril : gîte de la villa Heslouen Combourg

A : Réveil à 11h30. Aujourd'hui on va un peu marcher, motivés à reprendre le rythme. On a filmé le film Jurassic Park. Humour. C’était très drôle à faire.


Diane :Aujourd'hui, nous reprenons la marche pour une petite boucle d’une dizaine de kilomètres autour du gîte, l’occasion de “tourner” quelques épisodes de Jurassic Park “Le Retour” avec A en star principale et moi-même en réalisatrice. Attention aux yeux ! En rentrant, on se récompense en faisant des pancakes


Lundi 24 avril : Combourg

A : Aujourd’hui, on marche 20 km. Un peu stressé, mais le chemin se fera en 8h. On a continué à faire le film Jurassic Park.


Diane : Ce matin, on part avec nos sacs à dos pour 20 km de marche d’entraînement. Premier but, nous rendre à Tinténiac pour acheter le déjeuner. Nous nous arrêtons au bord de l’eau pour un déjeuner gourmet, c’est dur de repartir.

Entre les différentes pauses et le tournage du film, nous rentrons à 18h à temps pour regarder l’émission « La Villa ». A est content.


Mardi 25 avril : Combourg

A : Aujourd’hui 15 km. Pas motivé, on fera le trajet en 7h. On s’arrête dans un parc pour jouer et pique-niquer.


Diane : Aujourd’hui, on part découvrir Combourg, la ville de Chateaubriand. La marche est tranquille. On croise toujours autant d’animaux, chiens, vaches, chèvres, moutons. Ça offre quelques distractions.


Dimanche 7 mai : Roncevaux

A : Aujourd’hui, 26 km avec 1400 m de dénivelé. La plus grosse journée de toute la marche. Lever 7h30 - départ 8h20. On commence la montée, les premiers kilomètres. C’est difficile mais je prends un rythme.


Diane : Ca y est, nous sommes de retour sur le chemin et notre première étape n’est pas des moindres : Saint Jean Pied de Port ---> Roncevaux avec des dénivelés. Nous dormons peu, il fait chaud et les premiers se lèvent à 3h. On se croirait en haute montagne ! L'étape est belle, nous découvrons le Pays basque, ses hautes prairies, ses poneys sauvages. Sur le chemin, ça parle dans toutes les langues, ça se salue, se croise, une autre ambiance que le bout de chemin que nous avons fait, mais tout aussi agréable.

Partis à 8h30, nous arrivons à Roncevaux à 17h pour notre étape du soir. Nous avons hérité du box à côté du principal ronfleur du dortoir, ça ne berce pas A.


Lundi 8 mai : Zubiri

A : Marche facile, mais arrivé au gîte une grosse fuite d’eau. Je me porte volontaire pour éponger et mettre des bassins pour que l’eau s’arrête de couler.


Diane : C’est parti pour Zubiri, il nous reste environ 800 km pour Compostelle d’après les panneaux. Le chemin file dans les sous-bois, c’est très bucolique et ça a des airs de balade. Malgré cela, nous sommes contents d’arriver à bout des 22 km. Nous croisons de nombreux villages où nous pouvons nous restaurer, c’est très agréable et ça évite d’avoir à porter la nourriture. Nous découvrons un “autre” chemin, ça tombe bien, c’est pour une nouvelle marche.


Mardi 9 mai : Pampelune

A : Aujourd’hui 20 km, c’est assez facile. On arriverait vers 19h. Mais changement de programme je perds Diane et c’est la course pour la retrouver. Je me rends donc à la police locale d’Espagne vers 13h30. On trouve le numéro de Diane et elle vient me chercher. Arrivé au gîte, je retrouve mes italiens préférés et on passe un bon moment.


Diane : Hier, il y a eu une fuite d’eau dans l’auberge, ça a mis de l’animation au moment de dormir. A s'est emparé de seaux et bassines pour écoper. Aujourd’hui l’étape est agréable, nous suivons une rivière jusqu’à Pampelune, j’ai la chanson des férias dans la tête toute la journée. Il ne nous reste plus qu’à retourner à Bayonne.


Vendredi 12 mai : Los Arcos

A : Aujourd’hui, on à 21 km. Le chemin est assez facile. On arrive à 19h et heureusement que l’on a réservé car une des personnes avec qui nous avons réservé est malade et passe sa nuit à Estella, donc Sacha prend sa place.


Diane : Ce matin, nous partons d’Estella. Nous nous arrêtons chez un forgeron. C’est la foule, mon sac est mal placé, une femme trébuche dessus. Fin de l’histoire ? Malheureusement non. Un peu plus loin, je me rends compte que mon téléphone est cassé. Commence une course poursuite pour retrouver la coupable. (ça nous a permis de prendre un bon rythme) mais celle-ci ne veut rien entendre. Game-over. Nous continuons la journée jusqu’à Los Arcos. Les paysages traversés sont vraiment magnifiques, champs de blé d’oliviers, villages antiques… Le soir, nous nous retrouvons à l’auberge avec les italiens qui font une énième soirée pasta.


Samedi 13 mai : Viana

A : Aujourd’hui 18 km, c’est pas beaucoup, mais c’est éprouvant. On arrive à 13h. On mange des tapas, puis je fais une grosse sieste et nous sommes invités à la soirée des ados.


Diane : Ce matin, grasse matinée, départ à 9h pour une petite étape de 18 km. Nous marchons avec un belge et un américain et nous avons un bon rythme. Les paysages ressemblent à des cartes postales. Imaginer les villages perchés de Corse, sur des collines verdoyantes où poussent le blé, la vigne et les oliviers. A est un peu triste car nous faisons une plus petite étape que la plupart des gens, nous perdons donc nos compagnons actuels. Viana est surprenant, perché avec ses rues rectilignes


Jeudi 18 mai :Cardañuela-Riopico

A : Aujourd’hui 25 km. Je retrouve mon italienne avec qui on marche toute la matinée. Quand le repas du midi arrive je la perds et nous continuons cette marche avec Jane, une fille que nous avions rencontrée à une étape avant. En arrivant à San Juan de Ortega je suis tellement content mais ça ne va pas durer. Tous les gîtes de San Juan de Ortega sont complets et c’est parti pour une péripétie de problèmes. Les deux villages que nous faisons sont aussi complets et c’est après 12 km que nous trouverons de la place. Le repas arrive. Je prends un burger et nous allons nous coucher.

Vendredi 19 mai : Burgos


A : Aujourd’hui 12 km car avec les 12 km de plus d’hier, on arrive à 12h on rejoint l’hôtel, avec des vrais lits enfin, trop contents. Tous les pèlerins sont là, même ma petite italienne. J’ai remarqué que les panneaux de circulation ne sont pas les mêmes qu’en France. Ça me fait rigoler. C’est l’heure de manger, pour moi et Diane c’est une entrecôte frites, puis une sieste d‘une heure, puis c’est direction la poste pour voir si j’ai du courrier, puis on va à la cathédrale qui est énorme. Je suis impressionné en voyant la grandeur, puis dans une rue commerçante, il y a un monsieur qui joue avec des boules de feu. Ce soir, je vais manger une paella avec les Italiens que j’ai rencontrés en début de marche. Je retrouve Raoul, Georgia, Irène, Alex, Enrico et après c’est dodo.


Pas de blogs du 20 mai au 2 juin


Samedi 3 juin : Las Herrieras

A : Re-bonjour, on est de retour pour de bon. Aujourd’hui départ de Villafranca. Aujourd’hui c’est que de la montée. J’en ai bavé toute la montée.Le midi arrive. Je me baigne, puis il nous reste 4 km et ils seront sous la pluie jusqu’au gîte et c’est déjà la fin de cette journée.


Diane : Nous quittons Villafranca del Bierzo au petit matin. Il est 8h30, mais nous sommes parmi les derniers à partir. Nous choisissons de passer par la montagne et ça monte sec. Une fois en haut, on a une vue sur toute la vallée et c’est beau. Le temps est à l’orage et nous avançons au maximum avant la pause déjeuner. Rien à faire, nous ferons les derniers kilomètres sous la pluie et l’orage. Ça rend A très joyeux, il blague et chante à tue-tête sous la pluie.


Dimanche 4 juin : Fonfria

A : Aujourd’hui, c’est l’une des étapes les plus dures depuis le début. Ca monte toute la journée sans arrêt, c’est dur mais je ne râle pas car nous faisons le trajet avec Michael, un polonais, rencontré au début de la marche. Quand nous arrivons au gîte nous retrouvons Lydie et c’est déjà la fin de cette journée. A demain.


Diane : Nous partons du hameau dans lequel nous avons dormi pour entamer la montée vers la Galice. 2h30 bien intenses. Au sommet, le village de O’Cebreiro, musique bretonne et entrelacs celtiques, ça dépayse. Les vallées se succèdent à perte de vue, ça a un petit air de Massif Central avec ses collines verdoyantes et ses murs en pierre sèche. L’orage nous surprend une fois de plus en début d’après-midi, mais nous arrivons presque secs.

Lundi 5 juin : Samos

A : Aujourd'hui réveil à 7h. Je prends mon temps et ça fait plaisir. Petit déjeuner tortillas et tourte tomada et c’est déjà l’heure de se mettre en route. 20 km. On est arrivé à 13h avec Lydie, mais dans un moment d’inattention, elle se prend les pieds dans une pierre et tombe sur la tête et c’est parti, encore à moi d’éponger le sang. C’est déjà la fin de cette journée. A demain.


Diane : Nous avons dormi à environ 1000 m d'altitude dans un village pittoresque : vaches qui traversent le village etc… Hier soir, on a mangé un repas typiquement galicien dans une maison typique. C’est notre première expérience en immersion. Ce matin, nous descendons vers la vallée sous une mer de nuages. J’ai l’impression d’être en Auvergne avec le sud en plus : figuiers, cerisiers, côtoient les châtaigniers.

Nous suivons ensuite une rivière toute la journée jusqu'au monastère de Samos. C’est très frustrant car c’est très sauvage, les bosquets empêchent l’accès à l’eau ou sinon ce sont les vaches ou les barbelés.

Le dortoir où nous dormons est installé dans une salle du sous-sol du monastère. C’est très pittoresque.

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