top of page

SEUIL, POUR QUOI ?
"Grâce à la marche, grâce à un accompagnement éducatif personnalisé, grâce à la distanciation opérée avec l’environnement antérieur des jeunes, notre action obtient des résultats significatifs.
Depuis 2014, Seuil est habilitée « Lieu de Vie et d’Accueil ». Par cette habilitation les services d’Aide Sociale à l’Enfance comme ceux de la Protection Judiciaire de la Jeunesse, ont reconnu la validité de notre méthode.
Cette confiance s’est encore renforcée, quand la Protection Judiciaire de la Jeunesse nous a demandé en 2017 d’accueillir des mineurs radicalisés ou, plus récemment, de répondre à de nouveaux besoins avec des marches de plus courtes durées venant en complément de nos marches au long cours.
Pour autant que les chiffres aient un sens dans ce domaine humain si complexe, les études que nous avons réalisées montrent que plus de 75% des jeunes ayant mené leur marche jusqu’au bout reviennent avec un projet construit et améliorent significativement leur comportement. Rappelons qu’à l’inverse, 3 mineurs incarcérés sur 4 récidivent.
Ces résultats, qui suscitent l’intérêt des pays étrangers comme l’Italie ou … la Corée du Sud, légitiment non seulement notre méthode, mais aussi notre association.
Notre association, cette communauté forte de ses adhérents, donateurs, bénévoles, mécènes, est l’outil irremplaçable de notre projet. Non seulement par la souplesse de son fonctionnement, mais surtout par l’énergie incroyable qu’elle diffuse, et le message essentiel de bienveillance et d’espoir qu’elle adresse aux jeunes.
Ce message, le voici : « vous qui avez été malmenés par la vie et qui n’attendez plus rien du monde qui vous entoure, sachez que vous n’êtes pas seuls ; nous sommes là pour vous aider à vous en sortir. Nous ferons nôtre le bonheur que vous aurez à retrouver confiance en vous ».
Ce message est à la base de nos réussites, et c’est le fondement de notre ambition pour développer encore notre action.
Aujourd’hui, nous accueillons 35 à 40 jeunes par an et en 5 ans, nous avons pratiquement doublé notre volume d'activité. C’est bien. Mais qu’est-ce, comparé au nombre de jeunes incarcérés actuellement (plus de 700 mineurs), au nombre de jeunes faisant chaque année l’objet de peines d’emprisonnement (plus de 3.000 par an), aux milliers de jeunes suivis par l’Aide sociale à l’Enfance ou par la PJJ, et qui pourraient bénéficier de nos marches ?
Nous avons encore du chemin devant nous. Ensemble, nous aurons l’énergie de le parcourir !"
Patrick Béghin
bottom of page